Nostalgique de PearOS ? Allons, réjouissez-vous, la PinguyOS est pour vous.

La dérivée Ubuntu au goût de pomme vous manque atrocement ? Il y a toujours une alternative, c’est la PinguyOS. Je n’en ai jamais parlé sur mon blog, en dehors de liens dans des billets « en vrac' ». La suite de ce billet vous fera comprendre pourquoi.

Hier, j’ai pu lire l’annonce de l’arrivée de la PinguyOS 14.04 LTS sur Distrowatch. On peut apprendre dans les notes de publications que tout n’est pas rose, comme l’auto-connexion qui ne fonctionne pas en post-installation. Mais ne nous arrêtons pas sur les bugs, mais sur la distribution en elle même.

Si on va sur la page « about us », on apprend que c’est une distribution à destination des utilisateurs normaux.

Oui, mais qu’est-ce que cela veut dire ? Apparemment, c’est une Ubuntu LTS avec le dernier Gnome Shell (ou l’avant dernier ?) et une logithèque qui se veut conséquente, donc en concurrence frontale avec la Ubuntu Gnome.

Ni une, ni deux, j’ai récupéré l’ISO complète qui ne pèse que 2,2 Go.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://downloads.sourceforge.net/pinguy-os/Pinguy_OS_14.04-LTS-x86-64.iso
–2014-05-12 21:28:46– http://downloads.sourceforge.net/pinguy-os/Pinguy_OS_14.04-LTS-x86-64.iso
Résolution de downloads.sourceforge.net (downloads.sourceforge.net)… 216.34.181.59
Connexion à downloads.sourceforge.net (downloads.sourceforge.net)|216.34.181.59|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 302 Found
Emplacement : http://freefr.dl.sourceforge.net/project/pinguy-os/Pinguy_OS_14.04_LTS/Full/64/Pinguy_OS_14.04-LTS-x86-64.iso [suivant]
–2014-05-12 21:28:46– http://freefr.dl.sourceforge.net/project/pinguy-os/Pinguy_OS_14.04_LTS/Full/64/Pinguy_OS_14.04-LTS-x86-64.iso
Résolution de freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)… 2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1, 88.191.250.136
Connexion à freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)|2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 2380267520 (2,2G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « Pinguy_OS_14.04-LTS-x86-64.iso »

100%[====================================>] 2 380 267 520 1,45MB/s ds 23m 25s

2014-05-12 21:52:11 (1,62 MB/s) — « Pinguy_OS_14.04-LTS-x86-64.iso » sauvegardé [2380267520/2380267520]

J’ai ensuite lancé l’ensemble dans une machine virtuelle VirtualBox en vérifiant que j’ai bien la case « accelération 3D » cochée dans les préférences de l’affichage. Un léger bug esthétique nous accueille. L’ISO dit être celle de la mini… Une mini qui pèse 2 Go… Bref, passons sur ce bug esthétique, et lançons la distribution.

On arrive dans un Gnome si surchargé qu’on se demande comment il fait pour ne pas nous péter en pleine tronche dès le départ. Attendez-vous lors de l’installation à connaître la « roue de la mort », un sablier qui indique que le logiciel travaille. Qui ressemble étrangement à celle que j’ai connu à l’époque où j’étais utilisateur de MacOS-X. Je veux bien qu’une machine virtuelle puisse ralentir l’exécution d’un OS, mais quand même…

D’ailleurs, la distribution est si légère, que 8,6 Go sont conseillés pour l’installation… L’installateur étant celui de l’ubuntu, rien à rajouter. C’est de l’ultra classique.

L’installation est très longue. Il faut compter une bonne quizaine de minutes… J’ai même perdu patience, et j’ai redemarré l’ensemble sur l’option d’installation directe. Attendre une minute entre chaque écran d’installation… Argh ! Même si le résultat au final n’a pas été meilleur.

Après la longue installation qui vous rendrait chauve même si vous avez la chevelure d’un Samson, nous arrivons sous cette distribution qui est assez lourde. En effet, si on observe le panneau à la conky de droite, sur les 2 Go de mémoire vive allouée, on arrive à presque 40% dès le départ. La vitesse d’affichage semble être maximale, les extensions pour VirtualBox étant déjà présente.

Inutile de préciser qu’au premier démarrage, l’OS est en anglais. Et qu’aucun fichier de traduction n’est installé… Même si on lance l’installation en français… Il faut donc passer par Synaptic pour installer les traductions.

Il faut dire que la logithèque est très légère, et très peu redondante : Docky et Gnome Do, des extensions pour le Gnome Shell aussi longue qu’un jour sans pain.

Ce nombre important d’extension me fait penser à l’expérience – vite abandonnée – des Mint Gnome Shell Extensions de la LinuxMint 12, remplacé par Cinnamon dès la LinuxMint 13.

Seul point positif ? Si on installe la plupart des paquets français dans synaptic, au démarrage suivant, on a un OS presque entièrement traduit… Mais on se demande pourquoi il est aussi lourd. Le plus simple, c’est de le montrer en vidéo.

La distribution se veut être pour les utilisateurs normaux. Si on décide que ce sont des utilisateurs dont l’OS est si rempli de logiciels inutiles (au mieux), alors oui, la PinguyOS est à destination des utilisateurs « normaux ». Ceux qui ont été habitués durant des années à se retrouver avec des PCs dont le MS-Windows préinstallé étaient gavés jusqu’à ras-la-gueule de logiciels jamais utilisés, mais proposés pour compléter l’offre logicielle.

Pour les autres, passez votre chemin, à moins que vous ne vouliez vous approcher d’un infarctus du myocarde de manière précoce.

7 réflexions sur « Nostalgique de PearOS ? Allons, réjouissez-vous, la PinguyOS est pour vous. »

  1. Tu vas rire, mais ça me donne envie.
    Pas d’installer KinderPinguy mais… de regarder ce qu’est Conky et ses widgets, comment l’intégrer sur Unity et GnomeShell, etc.
    Ça à l’air sympa 🙂

    Par contre, pour le plein d’extensions Gnome dès le départ, c’est aussi le cas sur UbuntuGnome !
    Je n’ai pas compris pourquoi, surtout que je n’utilise que 2 ou 3 parmi celles pré-installées, que certaines sont redondantes et ne peuvent pas vraiment coexister une fois activées, etc.

    Allons enfants de la Distrib., etc. 😀 (autojoke privée :p)

  2. Salut,
    Je me demande, quel est l’intérêt d’utiliser cette distribution plutôt qu’Ubuntu version Gnome Shell et qu’apporte t-elle de plus? Rien apparemment, ah si de la lourdeur (comme la Ubuntu Gnome n’était pas déjà assez lourde comme ça).
    Non mais sérieux, qu’ont ils dans le crâne ces concepteurs qui font relookent une distro à peut près potable (et Ubuntu il faut en vouloir, hein) pour au final en faire un tas de m***de.

  3. En tous les cas, je me suis encore bien poilé à t’écouter, c’est qu’on a du mal à comprendre l’utilité des deux docks, il y a certainement un moyen de supprimer l’un des deux.
    A pluche.

  4. Je vais réagir un peu à coté de l’article mais tant pis, je me demandais Fred, pour toi, la distribution idéale, elle ressemblerait à quoi?
    Fais nous rêver, décris nous donc les courbes de la distro de tes rêves 😉

    1. C’est simple : il n’y a pas de distribution idéale.

      Le plus proche ? Une distribution qui correspondrait aux besoins de l’utilisateur, sans tomber dans l’extrème du genre : « 15 Go pour 300 logiciels dont la moitié ne seront jamais lancés. »

  5. Quand je vois les screens, je me dis que quitte à prendre un Ubuntu sous un Gnome 3 « Applifié », autant prendre Elementary OS, parce que là ça fait vraiment « sous-version » d’Elementary…

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