« SuperFlu Riteurnz », 10 jours après l’achat, quels retours ?

Le 8 juin 2023, j’ai rédigé un article sur le jeu d’aventures créé de toutes pièces par Gee.

Je me suis dit que faire un bilan quelques jours après l’acquisition serait une bonne idée. Comme je l’avais précisé, j’avais fini le jeu avec l’aide téléphonique incluse en l’espace de 3 heures 30 environ.

J’ai depuis rejoué au jeu pour explorer les phrases et répliques que je n’avais pas tenté la première fois.

Je dois dire que certaines répliques que j’ai découvert à l’occasion m’ont fait éclaté de rire. L’humour de Gee est communicatif.

On prend en pitié Sophie, l’aide de vie d’Harpagon Lanion alias SuperFlu. La pauvre est vraiment utilisée à son corps défendant, surtout vers la fin du jeu. Mais je ne vous en dirai pas plus, histoire d’éviter de vous spolier le plaisir de comprendre pourquoi je dis cela !

Continuer la lecture de « « SuperFlu Riteurnz », 10 jours après l’achat, quels retours ? »

« Superflu Riturnz » de Gee : un jeu d’aventure point and click vraiment sympathique.

J’avais déjà parlé de ce jeu en juin 2022, il y a donc un an, lors de la sortie de la deuxième démo.

J’ai pu apprendre via Mastodon que la version complète du jeu était disponible contre paiement sur itch.io et aussi sur Steam.

Sur itch.io, vous pourrez récupérer des versions pour MS-Windows, MacOS, Linux et Android. Le jeu est disponible en français, en anglais et en italien. Sans oublier des versions de démonstration qui permette de se plonger dans l’univers de Superflu.

Il a été entièrement codé, sonorisé et dessiné par Gee. On joue le rôle d’Harpagon Lanion, super-héros milliardiaire et inutile. Il habite dans le village de Fochougny en Creuzière, département rural créé pour le jeu.

Vous pourrez aussi par moment endosser le rôle de Sophie, qui est souvent désabusée par les agissements de son patron.

J’ai acheté le jeu complet sur itch.io et j’ai pu le lancer sur mon Archlinux sans aucun problème. On se retrouve dans un univers où on ne peut pas mourir, ni rester coincé plusieurs heures. Il y a toujours une porte de sortie qui vous attend. Il suffit de bien regarder !

Les clins d’oeil envers les geeks sont nombreux, ne serait qu’un certain Konami Code que vous trouvez quelque part dans le jeu. C’est celui qui m’a crevé les yeux, je dois le dire.

J’ai fini le jeu en environ 3 h 30. Vous me direz, 15€ pour 3 h 30 de jeu, ça fait cher. Mais est-ce moins cher qu’un jeu AAA payé 60€ et qui dure au mieux une quinzaine voire une vingtaine d’heures ?

Je dois dire que sans l’aide en ligne que l’on peut avoir à des degrés divers, j’aurai sûrement mis 2 ou 3 heures de plus pour voir la fin du jeu.

Cela est pour moi un énorme coup de coeur et si vous aimez les jeux de la grande époque de Lucas Arts ou de Sierra Online, vous en aurez pour votre argent.

Pour finir, je tiens à remercier Gee qui sur Mastodon m’a débloqué trois fois alors que j’étais coincé dans la progession de l’aventure. Parfois les choses les plus improbables sont les plus réalistes, mais je vous en ai déjà trop dit 🙂

Ajout le 9 juin 2023 vers 16 h 25 : j’ai enregistré la solution de la démonstration du jeu librement téléchargeable.

Bon visionnage 🙂

Vieux geek, épisode 339 : « Mystic Towers », de l’exploration de donjons aussi dur que loufoque.

En 1994, Apogee Software – qui deviendra par la suite 3D Realms – propose un jeu narrant les aventures du Baron Baldric, « Mystic Towers » qui doit vider de toute présence monstrueuse les 12 tours de Lazarine.

Ce jeu d’exploration de donjons en 3D isométrique, qui nécessite un certain temps pour gérer les diagonales, propose dans sa version complète quelques 12 donjons de 5 étages chaque avec 9 pièces à chaque fois. Ça fait de quoi visiter 🙂

On y trouve des sortilèges de toutes sortes, à savoir, liste non exhaustive :

  • des armements
  • des révélateurs de pièges
  • de soins
  • de téléportation

On doit aussi gérer en plus des points de vie, la faim et la soif du Baron. Le but est de trouver une bombe qui fera exploser le générateurs de monstres qui hantent les niveaux.

C’est un jeu où la réflexion se disputent avec les réflexes surtout quand vous êtes pas loin d’un monstre qui ne vous veut pas de bien.

J’ai enregistré une courte vidéo de la version complète du jeu que j’avais dans mes archives. Oui, ça arrive.

Il existe néanmoins une version shareware, partagicielle comme disent les francophones d’outre-atlantique que l’on peut récupérer facilement. Le jeu est toujours vendu par 3D Realms pour la modique somme de 4,99$. Si vous accrochez à la version de démo, vous pourrez toujours vous faire plaisir à bas prix 🙂

Bonne découverte du Baron le plus malpoli – il se gratte le nez ou pète quand vous le laissez trop longtemps seul – des jeux vidéos.

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier samedi du mois de juin 2023.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Sur ce, bon week-end !

En vrac’ de milieu de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce troisième mercredi de mai 2023. Je n’ai pas trop de temps pour le blog en ce moment, désolé 🙁

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois ci.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Vieux geek, épisode 337 : Dungeon Master, la référence des « dungeon crawler ».

Nous sommes en 1987, et les jeux d’exploration de donjons existent déjà. Ce sont les Rogue-like qui utilisent des caractères ASCII pour dessiner le monde dans lequel évolue le joueur.

L’équipe de FTL décide d’aller plus loin et de reprendre les bases utilisées par la série des Ultima pour afficher les donjons, avec une vue à la première personne dans un affichage entièrement texturé. Ici, on va gérer une équipe de 4 champions qu’on peut récolter dès le début du jeu dans le « Hall of Champions ».

Rajoutez-y des bruitages, des monstres plus ou moins terrifiants, des objets par dizaine à récolter, gérer la faim de chaque personnage ainsi que leurs équipements et vous aurez un jeu mythique.

Continuer la lecture de « Vieux geek, épisode 337 : Dungeon Master, la référence des « dungeon crawler ». »

En vrac’ de fin de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce premier vendredi de février 2023.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Du spécial trouvé chez Stéphane Gallay. Prenez une dose de rock progressif à la King Crimson, une dose de metal progressif, secouez le tout et vous aurez « Heal the Unhealed » de Seventh Station.

Sur ce, bon week-end !

Quels anniversaires pour l’année 2023 en informatique et en jeux vidéos ?

Le premier billet de l’année 2022 était consacré aux anniversaires du genre 5, 10, 15 ans voire plus.

Pour entamer l’année 2023, j’ai eu envie de faire de même. La liste sera tout sauf exhaustive, car il est certains que j’oublierai certains jeux et OS. Désolé par avance pour les manques. Allons y par ordre chronologique.

1983 : c’est l’année noire pour les jeux vidéo, l’année où a éclaté la bulle des jeux vidéos connu aussi sous le nom du krach de 1983.

1988 :

  • C’est l’année de sortie du duo Windows/286 2.10 et Windows/386 2.10. Des versions qui n’ont pas eu un grand succès…
  • C’est l’année de sortie du jeu d’aventure le plus bizarre que j’ai pu croisé, « L’arche du Capitaine Blood ».
  • Dans le monde des bornes d’arcade, c’est la sortie de l’ultra-punitif « Ghouls and Ghosts ».

1993 :

  • C’est l’année de sortie d’un jeu ayant lancé un genre, le FPS. Je parle bien entendu de « Doom » premier du nom.
  • C’est aussi l’année de sortie du Wolf3D-like le plus abouti, « Blake Stone : Alien of Gold ».
  • Un jeu sort pour MS-Windows, un rogue-like du nom de « Castle of the Winds ».
  • Dans la série des licenses mythique, je demande « Duke Nukem 2 », jeu de plate-forme à l’époque.

1998 :

  • Nous faisons connaissance d’un certain Gordon Freeman dans « Half-Life », premier du nom.
  • Été 1998 : c’est l’arrivée d’un certain Microsoft Windows 98.
  • Dans le domaine des FPS basé sur l’horreur, je demande un certain « Blood 2 ».
  • Attention, chef d’oeuvre : le premier Unreal sort pour PC et Mac.
  • Pour les fans de jeux de rôle, c’est l’année de sortie de « Baldur’s Gate ».
  • Pour les amoureux transits de MS-DOS, son clone FreeDOS voit sa première bêta être publiée.
  • Dans le domaine des OS, je demande la Mandrake Linux 5.1, première de la longue lignée existant de nos jours via le duo/duel Mageia/OpenMandriva.

Continuer la lecture de « Quels anniversaires pour l’année 2023 en informatique et en jeux vidéos ? »

Ça a donné quoi le rétroludique en 2022 ?

L’année qui se termine – j’écris ce billet le 17 décembre 2022 – a été pour moi une grande année rétroludique avec un rythme presque mensuel d’une nouveauté que ce soit sur Commodore 64, Atari 8 bits ou encore Amstrad CPC.

Voici donc un bilan rapide et franchement incomplet pour 2022. Ce sont les jeux qui m’ont vraiment parlé, le site IndieRetroNews est une bible dans ce domaine.

Janvier : C’est le moment où j’ai terminé – avant d’enregistrer une série de 10 vidéos d’une heure dans ma chaine « Jeu et Longplay » sur mon instance peertube – l’excellent « Briley Witch Chronicles » sorti fin octobre 2021.

Février : C’est la sortie du port de « Puzzle Bobble » pour Commodore 64. Un excellent port aussi dur que l’original qui se paye le luxe d’avoir la même introduction que le jeu d’arcade.

Mars : C’est le mois de la sortie de l’ultime révision de l’excellent rogue-like « Rogue64 » sur Commodore 64 bien entendu.

Continuer la lecture de « Ça a donné quoi le rétroludique en 2022 ? »

« Pieces II », un excellent clone de Puzznic pour Commodore 64.

Je vois déjà certaines personnes arriver en se plaignant que je parle d’une nouveauté dans le domaine des jeux de réflexion sur ordinosaures. Avec « Pieces II », on se trouve face à un énième clone de Puzznic, un jeu sorti en 1990. Le principe est simple.

Dans chaque tableau, il faut nettoyer les objets sachant que dès qu’une paire est constituée, les objets disparaissent. Vous imaginez bien que certains niveaux ont des objets en nombre impair, juste pour vous faciliter le transit intestinal.

J’oubliais la cerise sur le gâteau : vous avez un temps limité pour finir chaque niveau. Heureusement qu’il existe des codes pour aller directement à un niveau précis.

Le jeu est librement téléchargeable chez Psytronik. À quoi ressemble-t-il ? Et bien, une petite vidéo pour vous le montrer en action.

Si on en croit la page du jeu, il y a quelques 200, oui 200 niveaux pour vous torturer les méninges. Rien que d’y penser, j’ai une bonne migraine qui se pointe à triple galop. C’est un excellent jeu de réflexion qui vous fera vous arracher les cheveux par poignées entières.

Je ne l’ai pas encore testé sur mon vrai Commodore 64, mais il n’est pas impossible que je cède à la tentation.

Bonne chance aux personnes qui tenteront l’aventure de « Pieces II »… Heureux de vous avoir connu avec toute votre santé mentale 🙂