Y a-t-il une « malédiction » sur les installateurs automatisés d’Archlinux ?

Archlinuxien à temps plein depuis début 2009, je n’ai aucun problème à installer manuellement une Archlinux que ce soit pour une expérience en machine virtuelle ou sur une machine réelle, même si l’UEFI est un brin laxatif en ce qui me concerne.

Au fil des années, il y a toujours eu des projets pour contourner la méthode d’installation officielle – et un brin longue – qu’on peut résumer ainsi : RTFW, soit Read The Fine Wiki.

Un des plus anciens ? Le projet Archboot qui connait désormais une version par an. Depuis le milieu des années 2010, il y a eu des projets qui sont désormais soit abandonnés soit en piteux état.

Dans les projets abandonnés ? Feliz. Sa créatrice, Elizabeth Mills l’a annoncé en juillet 2018 sur le github du projet en laissant la communauté prendre le relai :

And, finally, an anouncement from the creator of Feliz. I am no longer able to maintain Feliz, so I hope that many people will clone Feliz and release their own versions to keep the dream alive.

Elizabeth Mills
22nd July 2018

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Manjaro SX : l’équipe de Manjaro Linux se prend-elle pour Apple ?

Je n’ai jamais aimé la culture du secret qui pollue le projet Manjaro Linux. Le dernier exemple en date, c’est l’histoire de Manjaro SX, alias « The Next Big Thing ». Depuis deux updates, nous avons droit à des messages plus ou moins vaporeux sur les updates sur le site de Manjaro Linux. Par exemple sur l’annonce de la mise à jour du 18 août 2017 :

« since Philip and Bernhard are currently working on a new side project I’ll help them out as release manager for a while. »

Qu’on peut traduire par :

« comme Philip et Bernard travaille sur un nouveau projet en parallèle, je m’occupe d’être la chargée de publication en attendant. »

Un lien est disponible vers une conversation à accès restreint. Bravo la transparence !

J’ai donc fait quelques recherches qui m’ont mené à réaliser cette première vidéo dont le thème graphique m’a interpellé quelque part, et pour cause… C’est à 90% celui de la Manjaro Tux’n’Vape !

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Quoi de neuf pour l’installateur Arch-Anywhere ?

Avant toute chose, je tiens à préciser que je ne suis pas le VRP d’Arch-Anywhere. J’ai voulu faire un point depuis le billet de mars 2016 que je lui avait consacré.

C’est juste un outil dont le principe m’intéresse, et qui fonctionne pas trop mal, même si la version 2.2.5 était touché par un bug vicieux qui a mis pas mal de temps à être corrigé. J’en ai aussi profité pour reprendre la traduction déjà entamée pour la compléter et la retoucher par endroit.

Je ne suis pas possesseur d’un TOEIC ou d’un TOEFL, ni encore moins d’une licence en anglais. Mais en a-t-on besoin pour traduire un installateur ? 🙂

La version 2.2.6 est sortie le 15 février 2017 sans annonce officielle sur le site, uniquement sur la page facebook du projet.

Il y a certains bugs, comme l’absence des paquets de traductions pour Mozilla Firefox et Mozilla Thunderbird qui feront partie intégrante de la 2.2.7. Voici quelques bugs en question, écrabouillés pour la version 2.2.7 :

  1. https://github.com/deadhead420/arch-linux-anywhere/issues/182 ; Pour avoir Gnome-Terminal dans Cinnamon
  2. https://github.com/deadhead420/arch-linux-anywhere/issues/176 ; Pour compléter l’apparence de Budgie Desktop
  3. https://github.com/deadhead420/arch-linux-anywhere/issues/174 ; Pour enlever un logiciel abandonné, Xchat.
  4. https://github.com/deadhead420/arch-linux-anywhere/issues/171 ; Pour avoir les traductions de Mozilla Firefox et Mozilla Thunderbird.

J’ai durant cette période enregistré plusieurs vidéos. Une vidéo effectuée sur une Arch-Anywhere pré-2.2.6 :

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Arch-Anywhere, de la concurrence sérieuse pour Architect Linux ?

Archlinux est réputée pour être une distribution difficile d’accès, pour ne pas dire réservée à une élite – coucou Cyrille ! – de linuxiens aimant masturber leur clavier avec des lignes de commandes dont l’obscurité n’a d’égale que l’anglais utilisé.

J’avais déjà parlé d’une manière assez claire de la fête du caleçon qu’est le monde des installateurs conviviaux pour Archlinux, en septembre 2015. J’y évoquais rapidement Arch-Anywhere.

[…]Bref, dernier projet que je vais aborder, c’est Arch Anywhere. C’est un projet très jeune qui propose d’installer une archlinux en un claquement de doigt ou presque. Merci à Nicolas Roelandt pour un article posté sur le réseau social fantôme, j’ai nommé Google Plus. Sans cet article, je n’aurais jamais entendu parlé de ce projet qui veut proposer des ISOs deux fois par mois.[…]

Le projet a pas mal évolué, et il est sorti en version 2.1.5 le 13 mars 2016. J’ai donc récupéré l’ISO et fait une installation en direct d’une Archlinux avec Mate Desktop. Vous la trouverez ci-dessous.

Je dois dire que j’ai été agréablement surpris par le résultat. Voici donc les points faibles que j’ai noté :

  1. Le franglais omniprésent par moment.
  2. La non-installation de cups par défaut, du moins avec Mate Desktop.
  3. L’agencement du clavier qui peut provoquer des calvities précoces.
  4. L’absence de certaines traductions de logiciels.

On peut dire que c’est une concurrence sérieuse à la Architect Linux. On verra bien laquelle des deux tiendra sur le long terme.

BlackLab Linux 7.01 : les créateurs ont-ils oublié de vérifier le fonctionnement de l’installateur ?

Fin mars 2015, je me fendais d’un billet assassin sur la Black Lab Linux 6.5. Cette distribution dérivée de la Xubuntu 14.04 LTS souffrait d’un mal étrange : celui d’avoir l’installateur qui se plante comme un MS-Windows Millenium sous amphétamines quand on veut utiliser une autre langue que l’anglais.

Près de 9 mois sont passés et la Black Lab Linux 7.01 a été publiée. Cette fois, la Xubuntu 14.04 LTS a été affublée d’une ergonomie et d’une présentation à la BeOS ! Après un look à la Amiga Workbench – quand la Black Lab Linux s’appellait encore OS/4 OpenLinux – les auteurs nous font une crise de nostalgie en reprenant BeOS sur le plan de l’apparence. Pourquoi pas ?

Comme pour tout article, je fais d’abord une première installation qui me permet d’avoir un premier aperçu de l’ensemble, faisant les captures d’écran lors d’une deuxième installation. J’ai donc lancé VirtualBox qu’on ne peut pas accuser d’être discriminatoire sur le plan de l’installation. Je ne compte plus le nombre d’Ubuntu officielles ou pas que j’ai pu installé en utilisant l’installateur dans la langue de Molière. Comme je le craignais, l’installateur s’est planté en beauté juste après l’installation de Grub ! À l’ultime étape ! Rageant, non ?

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