Quelques résolutions pour 2014… Ca fait jamais de mal de les émettre…

…les suivre, c’est une autre paire de manches. Je n’ai plus fait cet exercice depuis… 4 ans 😉

Donc voici une série de résolutions que je voudrais mettre en oeuvre pour 2014.

  • Essayer de pondre un récit ou nouvelle par mois sur mon espace Atramenta l’année prochaine
  • Faire publier un vieux projet de science fiction que j’ai rédigé après repoussé son écriture durant une dizaine d’années via Atramenta à prix modique, en gros au maximum 5 € en numérique.
  • Fêter dignement l’arrivée dans ma cinquième décennie en février prochain… Et oui, je serais un vieux geek de 40 ans !
  • Ne pas acheter plus d’un album de musique sur Bandcamp par semaine, en moyenne
  • Aller au Hellfest pour voir au moins un des groupes de cette liste : Black Sabbath, Opeth, Deep Purple
  • Etre moins caustique dans les articles où je parle de distributions GNU/Linux
  • Me lancer en tant qu’auto-entrepreneur dans le domaine du petit dépannage informatique à domicile
  • Investir dans un nouvel ordinateur fixe.

Ce qui est déjà pas si mal, non ? 😀

Le monde du logiciel libre ? Des enfants de petite section de maternelle ?

L’annonce a fait le tour de la « geek-o-sphère » linuxienne. Intel a décidé de rejeter – après l’avoir approuvé le support de XMir dans son pilote libre.

Phoronix, le site aux tests parfois douteux, s’est fendu d’une dépêche sur le sujet.

Et si on lit le commit qui retire le code, on sent que le niveau de petite section de maternelle est atteint :

We do not condone or support Canonical in the course of action they have chosen, and will not carry XMir patches upstream.
– The Management

Ce qu’on peut traduire à la rache :

Nous ne tolérons ni ne soutenons Canonical dans le cours de l’action qu’ils ont choisi, et ne porterons pas en amont les correctifs pour XMir.
– L’équipe de gestion

Ce qui serait pour la plupart des utilisateurs lambda une tempête dans un verre d’eau prend les dimensions d’un tsunami.

N’étant pas technicien, je vais essayer d’expliquer de manière simple – et les commentaires seront là pour me corriger – la situation en cours.

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De la « fausse » diversité des distributions GNU/Linux.

Quand monsieur ou madame Michu apprend l’existence de Linux – faut pas aller directement à l’appellation distribution GNU/Linux – c’est avec des projets comme Ubuntu par exemple. Et un jour, le concept de distribution apparait dans son esprit.

Et pour les plus curieux, ils apprennent l’existence de distrowatch, source de trolls sans fin. Et quand il voit les statistiques de fréquentation, l’idée même qu’il existe une centaine de distributions GNU/Linux voire plus les effrayent.

« C’est quoi ce bazar ? » pourrait-être la première réflexion. La deuxième serait « Pourquoi y en a-t-il autant ? » Et la troisième (si on arrive à ce stade avancé ce qui n’est pas gagné) : « C’est quoi la différence ? »

Si on prend la seule statistique qu’il est difficile de contester sur Distrowatch, c’est celle qui liste hebdomadairement les distributions indexées sur le site. En gros, une bonne partie de ce qui existe et a existé depuis 2002, année de naissance de Distrowatch.

Si on prend le bulletin du 12 août 2013, on peut lire :

DistroWatch database summary

– Number of all distributions in the database: 761
– Number of active distributions in the database: 304
– Number of dormant distributions: 48
– Number of discontinued distributions: 409
– Number of distributions on the waiting list: 303

Quoi ? 761 distributions listées ? 409 abandonnées ? Et 304 actives et maintenues ? De quoi effrayer. Cependant, cette diversité est largement un trompe l’oeil. Surtout si on considère les grandes familles qui existent.

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C’est curieux chez les libristes ce besoin de forker.

Je tiens à m’excuser d’avoir honteusement plagier une réplique de Francis Blanche dans « Les Tontons Flingueurs ».

J’ai déjà eu l’occasion d’écrire sur les bienfaits et les méfaits du fork dans le logiciel libre, comme quand je m’étais expliqué en terme chatié sur l’idée developpée par SolusOS.

Lisant l’excellent blog « La Vache Libre », je suis tombé sur un billet qui m’a fait pensé à la phrase que j’ai utilisé pour le titre.

L’article en question nous parle d’une projet qui a pour but de forker le code de KDE4. Du nom de KLyDE, l’idée est de travailler le code pour rendre l’environnement plus léger. Si j’ose prendre un terme médical, lui enlever de la mauvaise graisse.

Pour le moment, le code de KDE SC a été copié depuis le dépot principal. Mais les trois objectifs affichés sont ambitieux :

  1. Réduire la consommation en ressource de l’environnement par défaut en découpant les paquets et en rendant certains composants optionnels. Pour l’idée de méta-paquets me vient à l’esprit ici ?
  2. Améliorer le temps de démarrage
  3. Simplifier la configuration en réduisant le nombre de greffons proposés par défaut, et en proposant des interfaces de configurations simplifiées

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Il y a deux types d’utilisateurs en informatique…

Ceux qui ont perdus des données, et ceux qui en perdront. Je fais partie de la première catégorie, et j’avoue que j’ai failli faire à nouveau partie de la deuxième catégorie.

Cette après-midi, j’ai lu un article assez technique et très intéressant publié par Cep sur le blog de Cyrille Borne sur la gestion des secteurs défectueux d’un disque dur.

C’est surtout le chapeau qui m’a interpellé :

Il peut arriver que l’on ait un ou plusieurs secteurs défectueux sur un disque dur. Si le nombre de secteurs défectueux est important, par exemple à partir de 5, ou si le nombre de secteurs endommagés augmente, il est urgent de récupérer ses données et de changer le disque.

Je savais que mon vieux disque SATA de 500 Go jadis acheté par la machine avait toujours eu une poignée de secteurs défectueux, mais très peu, donc je ne m’en inquiétais pas. Après avoir lancé par acquis de conscience l’outil de diagnostic pour voir le niveau de dégradation de mon disque, je me suis pris une claque en pleine tronche. Pas 6 ou 7 secteurs défectueux, non, 45 ! Pour un disque de 500 Go 🙁

D’un naturel prudent, j’ai des copies en triple de mes données : sur les disques de mon fixe (qui rendait l’âme), sur le disque de mon ordinateur portable (encore sain malgré qu’il aille sur ses 4 ans), et sur mon disque dur externe.

Dans les données, il y a quelques choses comme 60 Go de musique au format mp3 320, pour environ 500 galettes plastifiées. Et devoir me retaper l’encodage de 500 galettes, comment dire… Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhh !

Je n’avais pas d’autre choix que d’aller au magasin d’informatique le plus proche, dans mon cas une enseigne Boulanger et faire chauffer la carte bleue 🙁

Dans ma petite ville, le choix n’est pas ultra important. En tout et pour tout, deux modèles : 500 Go à 69 € ou 1 To pour 79 €… Autant dire que pour 10 € de plus doubler la capacité, même si le disque dur n’est pas foudre de guerre… La vitesse de pointe annoncée ? 6 Gb/s. Doubler de capacité en étant certain d’avoir un disque sain… Ca vaut la peine d’y penser, non ? Même si ça fait toujours mal ce genre d’opérations.

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