Funtoo Linux, Sabayon Linux, Gentoo Linux : pourquoi tant de haine envers Gnome Shell ?

Après avoir rédigé l’article assez acide sur la Sabayon Linux 11 version Gnome, j’ai eu envie de vérifier une intuition. Et si c’était, malgré que les mainteneurs de la distribution le nie, un bug vicieux de la Sabayon Linux, voire de la Gentoo Linux et de sa camarade Funtoo Linux ?

J’ai donc créé une machine virtuelle Gentoo 64 bits dans VirtualBox et en utilisant le tutoriel de la Funtoo Linux (que je trouve plus parlant et plus simple que celui de la Gentoo), je suis parti à l’aventure. Qui a duré pas loin de deux jours, vu qu’il faut tout recompiler à la main pour être certain d’avoir un ensemble homogène.

Sur le plan pratique et pour être tranquille, j’ai rajouté une partition /home en plus d’une partition / de 20 Go, et j’ai trouvé les options qui permettent la prise en charge de VirtualBox grâce à mon ami Google.

Et pour le /etc/fstab, je n’ai eu qu’une ligne à rajouter.

Pour le noyau, j’ai pris le paquet gentoo-sources qui m’ont donné un noyau Linux 3.7.8 dès le départ. Très récent, surtout que le noyau Linux 3.7.9 est sorti le lendemain, alors que je lançais la deuxième partie de la compilation de Gnome.

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Sabayon Linux 11, édition Gnome : pas très digeste, malheureusement :(

J’avais déjà abordé la version 10 de la Gentoo Linux pour être humain en septembre dernier. Et j’avais du batailler pour lancer Gnome Shell à l’époque, ce qui m’avait un brin refroidi, en dehors d’une lenteur rédhibitoire pour certaines actions.

La sortie de la version 11 avec un sacré panel de nouveautés m’a attiré et j’ai donc décidé de voir si elle est toujours autant problématique à l’utilisation.

Au menu des nouveautés : un noyau linux 3.7, Gnome 3.6.2, KDE SC 4.9.5, Xfce 4.10, LibreOffice 3.6.3, Mate, le support des machines avec le SecureBoot. De quoi mettre l’eau à la bouche.

Après avoir récupéré l’iso 64 bits de la Sabayon Linux 11 Gnome, j’ai lancé une machine VirtualBox (en utilisant un modèle type Gentoo) pour pouvoir émuler le système.

A noter que l’installateur utilise l’ancienne génération d’Anaconda, l’outil utilisé par la Fedora Linux.

Dès le départ, il est possible de demander la récupération des paquets linguistiques complémentaires.

J’ai gardé les options par défaut, même si je trouve excessif de consacré la moitié du disque dur à la partition /.

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Unity pour Archlinux : où en est-on ?

Alors que les versions dérivées de la future Ubuntu 13.04 annonce leur alpha2 (par exemple la Kubuntu), j’ai voulu voir où en était le port de l’environnement Unity sur Archlinux.

Mon dernier essai remontait à octobre dernier.
Pour faire un point, j’ai pris comme base une archlinux 64 bits fraichement installée, avec un Gnome 3.6 fonctionnel, doté de LibreOffice 4.0 (que j’ai compilé pour mon usage personnel et que j’ai voulu mettre dans la machine virtuelle), du dernier Mozilla Firefox (le 18.0.2).

Pour Unity, et pour m’éviter 4 bonnes heures de compilation, j’ai utilisé le dépot unity.xe-xe.org/, à jour en date du 12 février au moment où je rédige cet article.

Pour activer le dépot, j’ai modifié le fichier /etc/pacman.conf et j’ai inséré les lignes suivantes au tout début :


[unity]
Server = http://unity.xe-xe.org/$arch

[unity-extra]
Server = http://unity.xe-xe.org/extra/$arch

L’installation se faisant avec yaourt ou sudo pacman :


yaourt -Syu
yaourt -S $(pacman -Slq unity)
yaourt -S unity-extra

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Trop de forks tue le fork ? L’exemple de Consort proposé par SolusOS.

Alors que la version 3.8 de Gnome proposera une session qui reprendra les grandes lignes de Gnome 2.x en utilisant une série d’extensions pour se faire (cf cet article de World Of Gnome et le bug en relation sur l’outil de suivi de Gnome), SolusOS a décidé de faire son petit fork.

En prenant le code peu maintenu de ce qui a été jusqu’à la version 3.6 le mode « fallback » de Gnome 3, et en l’appellant Consort. Outre le fait que le code du gnome-panel a été « forké », celui de Nautilus et de Metacity aussi.

Encore un fork, serais-je tenté de dire. Car il y a, en relation avec le code de Gnome 2 et / ou 3 :

Pourquoi rajouter un quatrième fork ? Quel intérêt ? Si ce n’est rajouter encore en manque de lisibilité ? Comme si trop de forks ne tuait pas au final le principe du fork ?

Dans un autre domaine, quand MySQL a été racheté par Oracle à Sun, combien de forks sont nés ? Au moins quatre : Drizzle, MariaDB, Percona Server et OurDelta.

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Fedora Linux 18, plus c’est long, plus c’est bon ? ;)

La Fedora Linux 18, la Duke4Ever de la série – uniquement 2 mois de retard sur la feuille de route initialement prévue – sortira le 8 janvier prochain.

Pour avoir une idée de la version finale, sans passer par une version béta que j’aurais mis à jour, je suis allé sur la page des « Nightly live composes » qui permet de récupérer les dernières préversions de la future Fedora Linux 18 en ISO installable.

J’ai récupéré la dernière ISO en date, en version « desktop » et 64 bits, la 20121225.12 au moment où je rédige cet article.

Elle pèse environ 960 Mo, ce qui est une rupture avec la sacro-sainte taille des 700 Mo. L’image est hybride, et peut être copiée sur une clé USB avec un simple dd en ligne de commande. Et pourquoi une telle taille ? L’intégration par défaut d’un certain LibreOffice doit y être pour quelque chose 😉

J’ai ensuite créé une machine virtuelle VirtualBox pour tester l’ensemble.

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