Lunar-Linux 1.6.5 : Quand la malchance me poursuit…

Quand je rédigeais l’article précédent, gcc finissait sa deuxième compilation. Bash est passé sans problème. Cependant, la compilation de coreutils a été plus ardue. En effet, une dépendance était introuvable. Le bug est connu, par ailleurs.

Pour contourner ce problème, j’ai du récupérer – en recopiant le fichier dans /var/spool/lunar/ – le fichier libcap-2.22.tar.gz depuis le miroir irlandais du site kernel.org.


wget -c ftp://ftp.heanet.ie/mirrors/linux/libs/security/linux-privs/libcap2/libcap-2.22.tar.gz

Ensuite, la compilation s’est déroulée sans encombre. Arrive le moment tant redouté, le noyau. Allez, un petit lin linux-2.6 et on attend en croisant les doigts 😀

Et comme pour libcap, obligé de récupérer le patch 2.6.39.4 avec wget… Grrr !


wget -c ftp://ftp.heanet.ie/mirrors/linux/kernel/v2.6/patch-2.6.39.4.bz2

Ensuite, les ennuis continuent… Lilo refuse de m’installer le noyau 2.6.39.4 avec un message sybillin :

Fatal: Setup length exceeds 31 maximum ; kernel setup will overwrite boot loader

Seul le noyau 2.6.35.3 est listé… Le 2.6.39.4 est invisible. Grub2 ? La compilation plante 🙁

Quant à SysLinux, c’est pas mieux.

Y a pas à dire, je suis vraiment malchanceux avec les distributions sources… Au moins, pour une fois, le noyau se sera recompilé, mais je ne saurais jamais s’il était démarrable ou pas !

Lunar-Linux 1.6.5 : « Use the source, Luke » – première partie.

Lunar-Linux, à l’image d’une Gentoo ou d’une Funtoo, c’est une distribution proposée sous la forme d’un code source à recompiler.

Bien que la version 1.6.5 soit sortie il y a pas mal de temps (août 2010), j’ai eu envie de la tester, étant dans une période de curiosité intense 😀

Dans le cadre de ce test, j’ai récupéré l’image ISO avec wget :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://tx-us.lunar-linux.org/lunar/lunar-1.6.5-x86_64.iso.bz2
–2011-11-02 10:28:34– http://tx-us.lunar-linux.org/lunar/lunar-1.6.5-x86_64.iso.bz2
Résolution de tx-us.lunar-linux.org… 74.54.93.106
Connexion vers tx-us.lunar-linux.org|74.54.93.106|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 385595647 (368M) [text/plain]
Sauvegarde en : «lunar-1.6.5-x86_64.iso.bz2»

100%[======================================>] 385 595 647 795K/s ds 5m 29s

2011-11-02 10:34:03 (1,12 MB/s) – «lunar-1.6.5-x86_64.iso.bz2» sauvegardé [385595647/385595647]

Après avoir décompresser l’image ISO, j’ai créé un disque virtuel statique de 32 Go.

J’ai ensuite lancé la machine virtuelle habituelle.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ dd if=/dev/zero of=disk.img count=32 bs=1G
32+0 enregistrements lus
32+0 enregistrements écrits
34359738368 octets (34 GB) copiés, 300,68 s, 114 MB/s
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom lunar-1.6.5-x86_64.iso -boot order=cd &

L’installateur en mode texte est assez simple.

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A la quête de la geekitude linuxienne. Installer une Funtoo avec Xfce 4.8 dans une machine virtuelle VirtualBox – Deuxième partie.

A la fin du premier article, la compilation de Xorg était commencée. Pour effectuer celle-ci, j’ai entré, suivant le wiki de Funtoo-Quebec :

emerge --ask xorg-x11 xterm xclock twm

Après une compilation de 45 minutes environ, X est compilé. Pour utiliser consolekit (composant indispensable pour gérer finement les outils par la suite), et pour contourner un bug, j’ai du utiliser ceci :


export EMERGE_DEFAULT_OPTS="--autounmask=n"
emerge consolekit

Et une fois consolekit compilé…

env-update && source /etc/profile
/etc/init.d/consolekit start
rc-update add consolekit default

La configuration de Xorg passe par une manipulation que j’ai évoqué dans le billet sur FreeBSD 9.0. J’ai installé quelques outils complémentaires : alsa-utils, sudo et wicd.

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A la quête de la geekitude linuxienne… Installer une Funtoo avec Xfce 4.8 dans une machine virtuelle VirtualBox – Première partie.

En cette journée du 31 octobre, j’ai voulu tester dans une machine virtuelle VirtualBox la distribution Funtoo, une soeur de la Gentoo. Comme VirtualBox me propose des environnement Gentoo et Gentoo 64 bits, je me suis dit : allons-y. Même si utiliser une distribution source dans un environnement virtualisé n’est pas le meilleur choix.

J’ai donc pris un environnement Gentoo 64 bits. J’ai utilisé l’ISO System-Rescue-CD pour avoir un environnement de démarrage. Cependant, et vu que c’est une distribution source pour la plus grosse partie, j’ai pris un gros disque dur virtuel, 64 GiO au lieu de l’habituel 32 GiO.

Après avoir démarré l’ISO, j’ai demandé le démarrage le plus léger possible, en 64 bits et en console.

Pour l’installation, j’ai suivi le wiki anglophone.

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SalineOS 1.5 : un OS qui manque un peu de sel…

SalineOS, c’est un liveCD basé sur Debian GNU/Linux Squeeze avec Xfce 4.6. La version 1.5 étant sortie récemment, j’ai eu envie de la tester.

Après avoir récupéré l’image ISO en utilisant le protocole BitTorrent (en bon tipiak selon les industries aux modèles économiques obsolètes).

Ayant eu un problème au moment du premier démarrage après l’installation de l’OS dans la machine virtuelle (un bug de la version de développement de qemu ?), j’ai du me replier sur VirtualBox, en créant une image Debian 64 bits, avec 2 GiO de mémoire dédiée et 32 GiO de disque virtuel.

Une fois lancé et chargé, on arrive dans un environnement assez aquatique. L’installateur nous propose de s’occuper tout seul du disque.

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OpenSuSE 12.1, la première distribution linux 48 bits ? :D

Bien que l’annonce n’ait pas été officiellement faite, on peut récupérer sur le site officiel d’OpenSuSE la première version RC de la OpenSuSE 12.1, en demandant à récupérer une version de développement.

J’ai donc récupéré l’image ISO du DVD d’installation en 64 bits via mon client bittorrent (vilain tipiak comme dirait les richissimes majors du disque et du cinéma) un fichier qui s’appelle : openSUSE-DVD-Build0379-x86_64.iso

Etant donné que Gnome 3.x est proposé, j’ai préféré directement prendre VirtualBox qui a un support largement meilleur de la composition que qemu.

J’ai lancé l’installation, et dès le départ, on est averti que c’est une version qui ne s’adresse qu’aux utilisateurs qui savent ce qu’ils font.

L’installateur est toujours aussi efficace, même si parfois la traduction est marrante, comme la proposition d’avoir une partition /home séparée, devenue « partition d’accueil ».

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Unity, un cul-de-sac à terme pour Canonical ?

Depuis deux versions de sa distribution Ubuntu, Canonical – qui a voulu se la jouer « cavalier seul »  – a décidé de proposer son interface nouvelle génération, Unity. Basée sur Compiz, elle fut d’abord proposée comme surcouche de Gnome 2.32, et a été adaptée pour fonctionner avec une version mixte de Gnome 3.2 (le terminal étant celui de Gnome 3.0.x par exemple).

Ce qui en a résulté une personnalisation qui nécessite de passer par CompizConfig parfois aussi pratique que la ligne de commande à coup de gsettings pour configurer certains points de gnome-Shell. Clapico propose quelques tutoriels pour personnaliser Unity. Sans oublier les articles disponibles sur ce sujet sur le-libriste.fr.

Il suffit de fouiller sur mes archives pour voir que faire fonctionner Gwibber est parfois assez acrobatique…

Dans la tradition du logiciel libre, un logiciel se doit d’être portable ; c’est à dire que les logiciels proposés doivent se compiler et fonctionner de manière indépendante en fonction de la distribution proposée.

Par exemple, modulo les patchs, c’est le même code source qui est proposé par la Document Foundation pour LibreOffice pour que celui-ci soit compilé pour une distribution à base de paquets debian, de paquets rpm, ou encore pour une archlinux ou une frugalware.

Idem pour des logiciels comme Mozilla Firefox, Chromium, etc… Ou encore pour les environnements de bureaux comme Gnome, KDE, Lxde, Xfce, etc…

Cependant, Unity est tout sauf facilement portable. Le projet qui englobe l’interface Unity, c’est Ayatana. Et le port d’Ayatana est un vrai chemin de croix.

Ce n’est pas moi qui le dit, mais un certain Devil505, un des principaux contributeurs de la distribution Frugalware Linux.

Je cite une partie de son article :

Il y a plusieurs mois, je m’étais lancé dans le projet de porter Ayatana (Unity+Indicators d’Ubuntu) sur Frugalware. Ce travail n’est pas de tout repos car il faut jongler entre les nombreux patchs d’Ubuntu. A l’époque, le projet Ayatana était encore jeune et je me disais que les patchs finiraient par être ajoutés en amont. A l’heure actuelle, les patchs sont toujours nombreux et je ne peux faire attendre le mainteneur de Gnome de Frugalware si celui-ci veut mettre à jour la dernière version de GTK+3 afin de trouver un patch compatible pour cette version par exemple. A noter que la « philosophie » de Frugalware est de patcher le moins possible. De plus unity et unity-2d ne sont pas franchement au point pour fonctionner sur une autre distribution qu’ubuntu ou l’un de ses dérivés.

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Une partition / n’est jamais assez vide…

La partition / en informatique, c’est sur des systèmes unix-like (linux, les BSDs), l’endroit du disque dur où se trouve les logiciels du système, tout comme la partition /home stocke les données des différents utilisateurs. Du moins pour les distributions qui proposent une partition /home dès l’installation. Et avoir une partition /home séparée m’a sauvé plus d’une fois la mise !

En partant de la machine virtuelle créée dans un précédent billet, je vais vous montrer comment gagner de la place d’une manière assez rapide, sans pour autant déstabiliser le système.

Commençons par installer localepurge (sudo pacman -S localepurge ou apt-get install localepurge sur les distributions à base de debian, pour Fedora et les autres distributions, désolé, je ne sais pas).

Sur ce plan, on peut reprendre les infos de l’article du blog Choix Libre, mais il manque un réglage pour le fichier /etc/locale.nopurge.

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Soyons pratique : installons facilement et rapidement Gnome 3 et son shell sur Archlinux dans une machine virtuelle VirtualBox.

J’ai eu envie de rédiger ce petit tutoriel pour démystifier un peu le côté « apparemment » complexe d’Archlinux.

C’est assez brut de décoffrage, et je n’explique pas toujours le pourquoi du comment. Les Wikis francophone et anglophone d’Archlinux sont plus complets que je pourrais l’être dans ce simple article de blog 😉

Note 1 : Evidemment, je me suis concentré sur l’essentiel. Il faudrait ensuite rajouter de quoi gérer l’heure du système avec NTP, ou installer un pare-feu avec iptables, LibreOffice, installer Gnome-tweak-tool, etc…

Note 2 : Ce tutoriel est surtout une preuve de faisabilité. Pour une machine réelle, il faudrait remplacer les additions Virtualbox par le vrai pilote de la carte graphique.

J’ai donc eu envie de montrer qu’on pouvait installer rapidement (45 à 50 minutes en comptant le temps de récupération des paquets) une ArchLinux avec Gnome-Shell.

Pour les besoins de la démonstration, je vais prendre une machine virtuelle VirtualBox, équipée de 2 Go de mémoire vive, de 32 Go de disque, en ayant activé l’accelération 2D et 3D.

Sauf indication contraire, je garde les valeurs par défaut. Et chaque étape importante sera accompagnée d’une capture d’écran. Pour l’installation, je prends l’image officielle d’installation en version complète sortie en août dernier. J’ai préféré un OS en 64 bits, quoique cela est vrai pour la version 32 bits aussi 😉

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Et si on se faisait une Lubuntu à la sauce Archlinux ?

Lubuntu, c’est le mélange Lxde et d’Ubuntu. Aimant bien les trucs inutiles, j’ai voulu voir si je pouvais me faire un équivalent à cette nouvelle dérivée officielle d’ubuntu avec ArchLinux.

Même si le site officiel annonce que Lubuntu peut tourner avec 128 Mo, je vais être un peu plus réaliste, et utiliser une machine virtuelle avec 256 Mo de mémoire vive, 32 Go de disque, et un processeur 32 bits.

Oui, étant donné que Lxde est un environnement qualifié de léger, et dixit ses créateurs qu’on peut le faire fonctionner avec des machines datant de 1999, on va émuler une machine avec de très faibles ressources (contrairement à nos monstres de puissances qui sont parfois équipés d’octo-core, tout cela pour balancer des oiseaux dans des cochons, alors que pour envoyer Apollo 11 et ses congénères la puissance des ordinateurs était largement plus faible…)

Donc, voici les lignes de commandes que j’ai utilisé :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-system-i386 --enable-kvm -m 256 -k fr -soundhw all -hda disk.img -cdrom archlinux-2011.08.19-netinstall-i686.iso -boot order=cd &

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