C’est connu, je n’ai pas tendance à mâcher mes mots, surtout quand ça concerne le logiciel libre. Ce qui m’a valu des inimitiés au fil des années. Et je dois dire que je m’en fiche un peu. J’ai surtout eu la mauvaise idée d’avoir eu le nez creux sur certains faits.
Que ce soit sur le fait qu’en octobre 2025, les migrations sous Linux seront plus que minoritaires, comme cela a été le cas avec la mise à mort de Windows XP ou encore de Windows 7. Croire qu’il y aura une submersion de nouveaux utilisateurs du linux bureautique.
Il n’y a que les personnes engoncées dans l’idéologie libriste qui croient encore à cette fable. Oui, je suis linuxien depuis 2006, et je pense qu’en 19 ans, j’ai vu je ne sais combien de projets inutiles – en définissant le terme de DGLFI – au fil de ces deux décennies qui croyaient révolutionner plus ou moins le monde des distributions GNU/Linux et qui ne sont plus que des entrées dans la base de données des distributions indexées par Distrowatch.
Outre les dramas – l’éjection des développeurs russes ou encore le mini drama concernant l’inclusion de code écrit en Rust dans le noyau linux – au point qu’on peut se demander s’il ne faudrait le renommer en Dramux.
Je suis sur Archlinux par habitude plus que par pur choix idéologique et / ou technologique. Je dirai qu’entre Archlinux et moi, c’est l’image d’un vieux couple qui ne s’aime plus mais qui reste ensemble, pour le moment, car ils savent tous les deux qu’ils ne pourraient, peut être, pas se permettre de divorcer pour vivre seuls.
J’aime bien GNU/Linux, mais certains jours, j’en ai ma claque. Ma claque de devoir rapporter des bugs, car la bande à Torvalds a soit poussé trop vite une technologie, soit laisse sur le carreau des soucis qui concernent le noyau mais que les mainteneurs refusent (par égo?) de traiter correctement.
Je ne reviendrais pas sur le bug qui m’explosent les gonades et me corrompent les supports USB si je ne fais pas attention. Comme précisé plus haut, il est tellement facile d’accuser le matos pour ne pas se remettre en cause.
Comme aurait dit mes grands parents (nés en 1909 et 1913), j’ai le bouilli qui monte. Et le jour où ça débordera, ça chiera des pointes.
Sur ce, bonne journée 