Et un Mardi Musical, un :)

Ayant reçu deux colis en relation avec la musique ce matin dans ma boite aux lettres, j’en profite pour en parler.

Le premier, c’est l’album « chasing after Shadows… living with the ghosts » du groupe Hammock. Sorti en mai 2010, cet album du duo Marc Byrd et Andrew Thompson alias Hammock offre une musique planante, à base de longues plages de guitares, de batterie douce, de clavier, ce qu’on peut qualifier d’ambiant post-rock.

Pour résumer : prenez Pink Floyd de la première époque (En gros de « The Piper at the gate of dawn » jusqu’à « The Dark Side Of The Moon »), rajoutez des pistes incitant à la méditation, et un peu de progressif doux, et vous obtenez les créations d’Hammock.

L’album dure environ 72 minutes, et c’est du pur sucre. Parmi mes pistes favorites, la deuxième « Tristia », la quatrième « Breathturn », la sixième « Andalusia » ou encore la neuvième « Dust is the Devil’s snow ».

Et encore, rien est à jeter dans l’album, loin de là.

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Derniers coups de coeur musicaux sur Bandcamp.

Voici mes derniers coups de coeur sur Bandcamp. Faut que j’arrête vraiment de fréquenter le site, c’est un peu trop dangereux pour la carte bleue 🙂

  • Vous connaissez l’album « Pretty Hate Machine » de Nine Inch Nails ? Imaginez donc ce que donnerait les titres en utilisant les circuits audio des vieilles machines comme celle du Commodore 64, de la NES ou encore de la Sega Master System ? Des titres instrumentaux assez sympathiques. C’est l’album « Pretty Eight Machine » d’Invert Phase. J’avoue que des titres comme « Head Like I/O » ou encore « SYNCtified » sont étonnants 🙂
  • Les groupes de rock progressif ont tendance à avoir des titres d’albums à rallonge. Ce n’est pas le cas du groupe iamthemorning, dont l’album s’appelle « ~ ». Du rock progressif très inspiré classique avec beaucoup de piano, quelques cordes et une voix féminine qui fait passer des frissions.
  • Vous aimez les musiques électroniques planantes, aux longues plages qui font passer des frissons dans l’échine ? Dans ce cas, « Chasing After Shadows​.​.​.​Living with the Ghosts » du groupe Hammock est pour vous.

C’est tout pour aujourd’hui coté musique mais y a déjà de quoi écouter !

« Home » des Novels Idea : encore un bon album sur Bandcamp !

Bandcamp, c’est comme une mine d’or. Le plus dur, c’est de trouver le bon filon. Je suis tombé sur l’album des Novel Ideas en suivant une recommandation. J’avais été écouté une reprise d’un titre des « Magic Man » par le groupe « And The Giraffe ». Je suis alors tombé sur la page du groupe Novel Ideas. le poster sur la photo ci-dessous avait tendance à se révolter 🙁

Home - The Novel Ideas

Bref, de liens en liens, je tombe sur l’album « Home », et j’appuie sur le bouton pour lancer la lecture… Et bang ! Coup de coeur dès la première piste. Il propose une folk douce, rythmée, sans tomber dans le larmoyant. C’est d’ailleurs ce côté doux et rythmé à la fois de la première piste « The Blue Between Us » qui m’a fait craqué.

Le deuxième titre « Back And Forth » est plus traditionnel dans sa composition, et même un peu plus country, avec un fond de banjo.

« Saint Marie » est un titre que l’on sent plus « militant », plus engagé, presque militaire. La légèreté fait son retour avec « Lonesome George », même si les paroles ne sont pas des plus joyeuses. « Running Speed » est une ballade acoustique. Il suffit de fermer les yeux et de se laisser bercer par le titre.

« Not Enough » est un titre un peu plus rythmé, qui me fait un peu penser à la première piste côté rythmique. Un titre à deux voix, et j’avoue qu’une voix féminine sur un titre folk-pop, ça m’a toujours fait plaisir à entendre. La piste suivante « Promise » est un titre assez rapide, qui contraste avec d’autres pistes qui ont précédées, avec le même duo de voix sur cette piste que sur la précédente.

Les deux derniers titres « Heart Of Stone », assez country-folk et « News », une ballade acoustique, concluent cet album en beauté. Si vous voulez visiter le site officiel du groupe, n’hésitez pas.

Citizen Helene, une voix envoutante.

J’avais parlé il y a quelques temps de Josienne Clarke. Parmi les artistes recommandés, une chanteuse du nom de « Citizen Helene« . Son premier album est un EP de 4 titres, et qui s’appelle « Citizen Helene« .

Après l’avoir écouté l’album sur le site Bandcamp, j’ai craqué, et j’ai commandé un exemplaire en version physique.

L’album commence sur la balade « PS I Don’t Love You ». Une chanson tout en acoustique, où la voix de Citizen Helene s’exprime dans toute sa beauté, avec un arrière fond très léger de bossa nova. Le deuxième titre « Sunday Morning Light » est une ballade plus intimiste, toujours en acoustique, tout en douceur.

Avec la troisième piste, « ‘Til Tomorrow », il suffit de fermer les yeux pour se laisser emporter. L’album se termine avec le titre « Stephen Fry », accompagné de violoncelle, concluant ce cours album en douceur.

Petit bonus de fin, le clip de « Sunday Morning Light » :

A quand la suite ? Car c’est le genre d’album coup de coeur qui donne envie d’avoir la suite ! Encore merci, Citizen Helene pour ce petit bijou de douceur.

Josienne Clarke, une voix folk angélique.

Josienne Clarke, je l’avais découvert il y a plusieurs mois, avec son premier album solo « Our Light Is Gone ». Retournant sur sa page Bandcamp, j’ai vu qu’elle proposait des versions CDs de ses deux albums, que j’ai acheté, même si j’avais acheté quelques mois auparavant la version numérique des albums. Quand on aime un(e) artiste…

Le premier album, « Our Light Is Gone » est sorti en 2010. En duo avec Ben Walker, elle signe une folk mélodieuse, mélancolique (comme sur le premier titre « The Birds »), ou plus rythmé comme sur le titre « All My Truth » ou encore « On The Ropes ». Les titres sont souvent accompagné de violoncelle, ce qui donne une coté plus arrondi aux morceaux. « By The Fire » me pince le coeur à chaque écoute, mais ce doit être mon coté romantique qui parle. Si je devais faire un parallèle osé, je dirais que c’est une digne héritière de Joan Baez pour la voix. Le titre éponyme est un petit bijou d’acoustique folk. Ce sont 14 morceaux de pur bonheur.

Le deuxième album, « The Seas Are Deep » est sorti l’année dernière. Composé d’uniquement 9 pistes, il propose encore cet univers de folk anglo-saxonne avec des mélodies sont parfois un peu plus traditionnelle que sur le précédente album, avec des titres comme « Silver Dagger » ou encore « Lily Of The West ». Si vous aimez la folk, les voix féminines douces et profondes, les jeux de guitare acoustique, cet album sera pour vous un autre coup de coeur.

D’ailleurs, une citation se trouve au dos de la pochette du deuxième album : « These are a few of our favourite folk songs. Beards are optional, however cardigans are obligatory. », ce qu’on peut traduire par : « Ce sont quelques unes de nos chansons folk préférés. Les barbes sont optionnelles, cependant les cardigans sont obligatoires ». A noter ce que cet album est sous licence Creative Commons CC-BY-NC-ND, contrairement au premier qui est un « Tous droits réservés » classique.

J’avoue que j’ai des goûts très variés en musique, mais de la folk acoustique de cette qualité, spécialement anglaise, c’est du pur bonheur, et cela vaut largement le coup de craquer et d’avoir les albums, soit en version numérique, soit en version physique.

Epilogues, petit bijou acoustique.

J’avais parlé dans un article récapitulatif de mes dernières découvertes sur Bandcamp de plusieurs artistes, dont Epilogues. Entre temps, j’ai reçu l’album d’Epilogues en provenance du Royaume-Uni.

Chaque courte piste est un petit voyage vers une ambiance, sucrée, feutrée, avec le refrain entêtant de « Walls », entre autres. La voix d’Amelia sur la troisième piste, « Oak » est une dose supplémentaire de douceur. De la bonne folk acoustique, simple, sans prise de tête, qui s’écoute, allongé sur son lit, les yeux fermés, idéal pour se relaxer et méditer.

Pour la petite anecdote, le rythme de Cassopeia me fait un peu penser à « America » du duo Simon & Garfunkel.

Bonne écoute !

La Sirène : un livre sans queue ni tête ?!

Je viens de finir « La Sirène » de Camilla Läckberg, et je dois dire que je suis déçu au plus haut point.

Non seulement le dénouement est rocambolesque et on a l’impression que Camilla Läckberg cherchait à trouver une fin pour se débarasser du texte, mais les stéréotypes des personnages est poussé à l’extrème, rendant l’histoire ennuyeuse comme la pluie à lire.

Bertil Melberg toujours autant à coté de la plaque, profiteur, ramenant tout à lui, Erica enceinte de jumeaux qui nous la joue Lara Croft par moment, un roman qui fait penser dans sa structure à un mélange du « Tailleur de Pierre » et de « L’enfant allemand » pour l’intrigue qui coupe régulièrement l’enquête.

En ce qui me concerne, c’est le dernier Camilla Läckberg, et il ne vaut pas les 17,99 € en version électronique, et encore moins les 23,50 € de la version papier. Si vous pouvez l’emprunter en bibliothèque, faites-le, car il est vraiment très moyen…

Et mieux vaut dépenser l’argent économisé ainsi dans quelque chose de plus utile, de la nourriture par exemple !

Dématérialisation, piège à… ?

En mars 2010, j’annonçais que je revenais aux supports physiques pour la musique. Deux ans sont passés, et ce que je disais au milieu de l’article est encore plus vrai de nos jours :

Même si j’ai moi même voué aux gémonies à une certaine époque ce bon vieux CD, j’avoue que j’y reviens, car c’est malgré tout un format ouvert.

Quand j’achète un CD qui correspond aux normes définies par le Red Book et non les pseudo CD dits « Copy Controlled » – je peux l’encoder dans le format que je veux : flac (non destructif), mp3, wav, ogg, ou au pire en wma.

Evidemment, cela demande de la place, car il faut stocker les galettes.

J’ai maintenant près de 400 disques soit 380 albums et des bananes (en comptant les albums double ou triple). Ca prend de la place. Ca pollue, c’est encombrant. Soit, mais au moins, je peux les écouter quand je veux, sans avoir besoin d’allumer mon ordinateur avec une connexion à l’internet. Un simple lecteur de CD suffit. 🙂

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Dernières découvertes musicales bandcampienne.

Cela faisait longtemps que je n’avais pas parler de mes découvertes musicales sur Bandcamp.

La première est l’album « Out Of The Wall » des polonais de Sinusoïdal. C’est un mélange de trip-hop, de musique électronique et d’une voix féminine éthérée. L’album coûte 10 €, mais il les vaut largement. Ecoutez-le, vous verrez bien si vous accrochez ou pas 🙂

Toujours dans le domaine du trip-hop, mais mélangé avec du jazz, et un soupçon de rythme hip-hop, voici l’album « Foolish Things » du suédois YLWFRND. L’album coût 56 SEK (couronnes suédoise), donc quelque chose comme 6,34 €.

Vous aimez la folk instrumentale avec des mélodies agréables, une voix qui n’est pas pesante ? Dans ce cas, écouter donc les opus de Derek Clegg. Son dernier opus « 35 » est un petit bijou. Et cerise sur le gateau, ses albums sont sous licence Creative Commons BY-NC-ND. Merci à Agnes de Destination Passion de m’avoir fait redécouvrir ce musicien.

Toujours dans le domaine de la douceur, l’album d’Epilogues. Du pur sucre acoustique, planant, doux… Rahhh, lovely.

Pour finir en beauté cette rubrique, je tiens à vous faire connaître l’album « Fire EP » du groupe anglais « Trojan Horse ». Vous aimez le rock progressif des années 1970 ? Celui de King Crimson, Genesis de l’époque Peter Gabriel ? Dans ce cas, écoutez donc cet album qui dépote.

Dia del Mercado : « Seven years of dirt », un mélange détonnant.

Dia del Mercado vient de proposer son premier album, « Seven Years of Dirt ». Ce groupe néerlandais comme son nom l’indique nous propose un mélange intéressant et détonnant, dont voici la recette : prenez un peu de Pink Floyd, un peu d’Ennio Morricone, un peu de folk, un peu de country, mettez le tout dans un shaker et secouez bien.

Cet album de 12 pistes, mi instrumental, mi chanté, est un vrai plaisir. Le morceau d’introduction, qui s’appelle « Opening Scene » est un air que les Pink Floyd de l’époque Syd Barret n’aurait pas renié. Et j’avoue que l’oreille ne sait plus où se diriger tout au long de l’album.

Il n’y a pas grand chose à mettre de coté dans l’album. Le plus simple, c’est d’écouter et de vous faire votre propre opinion.

En tout cas, c’est un groupe que je suivrais de prêt pour les prochaines créations.