En vrac’ rapide et libre pour commencer la semaine.

Un petit en vrac’ rapide et libre en ce chaud lundi, 31°C prévu pour ce 20 août après-midi.

  • La Frugalware Linux 1.7 (alias Gaïa) est sortie. Au menu, plein de nouveautés. Un test normalement dans le courant de la semaine 🙂
  • La Manjaro Linux, distribution dérivée d’Archlinux propose une version de test en béta interne, avec des versions Gnome 3/Cinnamon, KDE et Xfce, 32 et 64 bits. Et je peux vous dire après quelques tests préliminaires que c’est de la bonne 🙂
  • Un billet d’Allan McRae sur les controverses concernant les derniers changements sur Archlinux. Une manière de remettre les points sur les « i » et les barres sur les « t ».
  • Mandriva, chronique d’un fiasco annoncé ? En tout cas la feuille de route prévisionnelle pour sortir leur version communautaire (en déféquant à la face de Mageïa, la vraie Mandriva communautaire) semble avoir du plomb dans l’aile… Aucune des deux premières versions alpha, promises pour les 27 juillet et 10 août n’est sortie…
  • Joyeux anniversaire, Debian GNU/Linux. Et, oui, déjà 19 ans ! Comme le temps passe vite 😉
  • Parlons musique. Grace à Toine du site @diffuser, j’ai découvert un groupe un peu étrange, mais tellement bon : The Aaron Boudreaux Special 🙂

Voila, c’est tout pour ce billet 🙂

Anastasis, du grand Dead Can Dance.

Enfin reçu, je l’ai enfin reçu ! Depuis l’annonce l’année dernière de la sortie d’un nouvel opus studio, 16 ans après le très bon et influencé world music « Spirit Chaser », Dead Can Dance avec Anastasis revient à ses amours d’avant Spiritchaser.

Avec « Children of the sun », Brendan Perry nous offre un titre profond, chaud avec l’utilisation de cuivre – étrange pour le groupe. Lisa Gerrard nous la joue encore spirituel avec le très bon et très doux « Anabasis », sans tomber dans les excès de ses albums solos qui sont parfois un peu « lourd ».

« Agape » est le troisième titre de l’album. Ici, les influences orientales sont prononcées. Et sur certains plans, on pourrait se demander si ce titre n’aurait pas pu être présent sur l’album « Toward The Within ». Et encore une fois, Lisa Gerrard met sa voix au profit d’une piste excellente.

« Amnesia », le premier titre extrait pour la diffusion en radio est plus abordable, avec des sons plus « écoutables » par le grand public. L’intro en corde piquée est accompagné par un Brendan Perry plus « léger » que d’habitude. C’est une très belle balade.

« Kiko » est l’un des titre auxquel j’accroche le moins. Lisa Gerrard est toujours aussi puissante dans son interprétation, mais cela me fait un peu penser à une réorchestration en plus lent d’une partie du très bon « The Lotus Eaters », et il se perd un peu en longueur 🙁

« Opium » est une ballade de Brendan Perry, assez rythmé (sans pour autant tomber dans l’excès). « Return of the She-King » commence par une ambiance assez écossaise (on a l’impression d’entendre des cornemuses). Lisa Gerrard nous montre encore ses prouesses vocales en glossolalie, avec un titre plaisant, se perdant moins en longueur que son titre « Kiko ». Et sur cette piste, le duo se reforme sur le plan chant, on se demandait quand le duo serait ensemble sur un titre 🙂

Et que dire de la ballade de fin, « All in good time » où Brendan Perry nous enchante.

Cet album est vraiment une renaissance, même s’il aurait pu sortir entre le mythique « Into The Labyrinth » et « Spiritchaser. »

Quelques albums de Bandcamp sous licence Creative Commons.

Sur Bandcamp, où l’on trouve le meilleur comme le pire sur le plan musical, à vue de nez 90% c’est du « Tous droits réservés » classique. Cependant, voici quelques artistes / groupes proposant une partie ou la totalité de leurs créations sous license Creative Commons.

Liste non-exhaustive, bien entendu. J’ai juste ouvert mes marques-pages signets et jeté un oeil sur les droits de publication. Il y en a pour tous les goûts côté genre musicaux, je liste juste, à vous de choisir et de découvrir !

En CC-BY-NC-SA :

En CC-BY-NC-ND :

Je n’ai cité que les albums que j’ai aimé et acheté. Des sites comme Le Blog de Grégory, Destination Passions ou encore A diffuser, sans oublier Auboutdufil sont des sources à fouiller.

Et n’oubliez pas, il n’y a pas que le boeuf bourguignon avarié (réhabilitons la daube !) cuisiné à longueur d’années par les maisons de galettes plastifiée.

Lundi musical : « Pulse of the Earth » d’Hungry Lucy.

Un jour sur google+, vous savez le réseau qui est une ville fantome, que JB Sauvage, alias Chatinux me parle d’un duo d’électro-pop à tendance « gitane » (difficile de traduire le terme « Gypsy » autrement) et mâtiné de trip-hop.

J’avais d’abord découvert l’album « Glo » (publié sous licence CC-BY-NC-SA) – et qui orne ma CD-thèque désormais, et j’ai eu le coup de coeur pour cette musique électronique aux rythmes d’Europe Orientale.

Et puis, j’ai voulu écouter – au grand malheure de ma carte bleue – le dernier opus en date, « Pulse of the Earth« . Et dès la fin de la première piste, j’achetais le coffret en version digipack.

NB : désolé pour la qualité pourrie de certaines photos, la luminosité n’est pas extraordinaire en ce moment 🙁

L’album est du pur sucre, spécialement les morceaux « Pulse of the Earth », « Balloon Girl », « Hill » ou encore « Simone ». Et cerise sur le gâteau, c’est publié sous licence CC-BY-SA…

Le plus simple, c’est d’écouter l’album sur la page du duo.

Baraka : une claque documentaire.

En 1992, Ron Fricke sort un documentaire de 96 minutes, intitulé « Baraka ». Documentaire sans le moindre commentaire, il nous permet de faire un tour de la planète de manière étrange.

Des beautés de la nature (les chutes d’Ignaçu à l’Ayers Rock, mont sacré des Aborigènes, en passant par les volcans hawaïens), des plus majestueux édifices créés par l’humain (Angkor Vat, la pyramide de Khéops entre autre) aux plus macabres (le camp d’Auschwitz au musée de Tuol Sleng sur le génocide cambodgien sous le régime de Pol Pot), du silence pesant des lieux de triste mémoire au silence rempli de sens des édifices religieux.

On passe aussi des populations les plus « primitives » à nos sociétés modernes. Un passage qui m’a vraiment marqué, c’est l’entralecement d’images de la vie de la fourmilière humaine qu’est Tokyo avec celle d’une usine d’élèvage de poulets en batterie. Parallèle frappant…

Un des morceaux les plus marquant est celui qui est sonorisé par « Host of the Seraphim » de Dead Can Dance.

Et dire que ce film documentaire est sorti il y a 20 ans… Qui a dit que le monde change ?

Il me vient à l’esprit une citation attribué à la sagesse populaire amérindienne : « Lorsque le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson pêché, alors tu découvriras que l’argent ne se mange pas »

Bonne journée 😀