Y a-t-il un fétichisme lié à Debian GNU/Linux dans le petit monde des distributions GNU/Linux ?

Alors que je prépare le deuxième article sur la linuxisation du eeePC qu’on m’a donné, j’ai constaté dans les commentaires du premier article qu’une bonne partie me proposait soit de passer sur du Debian GNU/Linux, soit des solutions dérivées de la Debian GNU/Linux.

J’en suis arrivé à me demander pourquoi une telle constance dans la proposition de telles solutions ? Je ne nie pas l’importance de la Debian GNU/Linux, une des plus vieilles distributions GNU/Linux encore en vie plus de 20 ans après sa naissance. Les seules distributions GNU/Linux qui datent des débuts de l’aventure Linux sont les vénérables Slackware Linux et les productions de Red Hat, comme la RHEL ou la Fedora Linux.

Je dois dire, qu’en dehors de ma période avec sa célèbre fille basée sur les décisions de Mark Shuttleworth, je n’ai jamais utilisé une Debian GNU/Linux en dur.

Je ne nie pas ses qualités, mais j’avoue que je ne comprends pas les personnes qui commentent pour me proposer inlassablement cette option que j’ai décidé de mettre de côté car elle ne correspond au cahier des charges que j’ai défini, je me cite :

[…]Ensuite, pour des raisons pratiques surtout liée à la durée de compilation de certains logiciels, je préfère les distributions à paquets précompilés. Si possible en rolling release ou avec des paquets les plus frais possible.[…]

La Debian GNU/Linux est une très bonne distribution, je ne dis pas le contraire. Mais pour la énième fois, je préfère une distribution évolutive, réactive, avec des logiciels très frais, qui ne nécessitent pas de jongler avec différents dépôts de stabilités différentes pour avoir ce que je cherche. Les joies du pinning ne me tentent pas du tout.

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Le blues de « celui qui s’y connait en informatique ».

Dans mon entourage proche, qu’il soit familial ou amical, je suis « celui qui s’y connait en informatique ». Celui qui s’est plongé tout petit dans les méandres incompréhensibles de l’informatique personnelle. Ce qui me vaut des coups de fil de la part de personnes qui ont parfois un arrière plan culturel plus développé que le mien (du genre ayant fait des formations niveaux Bac+3 dans leur domaine professionnel), et qui panique pour le moindre petit bobo informatique.

Dans un vieux récit publié sur Atramenta, moitié fiction, moitié réalité, « Mémoire de vieux geek », chapitre 10 :

[…]
Alors que je suis en train d’écrire ces quelques lignes, mon téléphone portable sonne. Tiens, encore un ami qui m’appelle pour que j’aille lui dépanner son ordinateur. J’enregistre le texte, et je pars après avoir pris mon équipement de « docteur pour ordinateur. »

En moi-même, je sais à peu près combien de temps durera l’intervention. Que je pourrais être invité pour le repas du soir. Je dépanne mes amis à titre gracieux. Me faire payer le repas c’était toujours ça de pris. Au moins, je mangerais quelque chose d’équilibré et qui me fera varier mon régime alimentaire.[…]

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Micro-R OS : RIP, Déjà ?

Dans les vidéos que je poste sur youtube et qui alimentent les articles de cet humble blog, j’ai parfois des questions plus ou moins techniques, voire pas technique du tout.

Une personne m’a posé la question suivante : « Quelle est la pire distribution que tu as testé ? »

J’avoue que j’ai du réfléchir cinq bonnes minutes avant de répondre. Deux distributions se bousculaient dans mon esprit. PearOS (mais qui avait quand même le mérite de rester utilisable), et Micro-R OS. J’ai donc choisi cette distribution dans ma réponse.

Pour info, à l’époque de l’article, en septembre 2014, la version 1.0 était proposée à la fois en 32 et 64 bits.

J’ai eu donc envie de voir si la distribution survivait encore, annonçant de manière un peu péremptoire qu’elle ne passerait pas la fin de l’année 2014. La dernière annonce sur le blog (et l’avant dernier billet de celui-ci) annonce dans un anglais tout à fait scolaire et rempli de fautes qu’un élève de quatrième avec déjà 3 ans d’apprentissage dans la langue de Shakespeare ne ferait pas :

Micro-R OS was available in a new version. More easy, more powerful, more stable, more light and more speed.

In two version: English and French. Mounted on a 32-bit achitecture (i386) for adapt to all types of hardware.

The 1.3 i386 LTS version was the final version of Micro-R OS and is supported until 2019.

If you need helps contact us or read the documentation.

Je ne vais pas faire mon prof d’anglais, mais déjà annoncer une sortie en employant le verbe « to be » au prétérit (en gros l’équivalent soit de l’imparfait soit du passé simple français), ça fait mal. La première phrase se traduisant par : « Micro-R OS était disponible dans une nouvelle version. »

Lapsus révélateur ? 🙂

On sent qu’un outil de traduction automatique aurait presque fait mieux. De plus, la dernière phrase ne veut rien dire. Sauf erreur de ma part, le mot « help » se traduisant par « aide » ne prend jamais de « s ».

Mais cessons d’être taquin. J’ai récupéré l’ISO et je l’ai installé sans la mettre à jour. Même si le site annonce un support jusqu’en 2019, j’ai envie de faire une chose tout à fait basique : installer les mises à jour de la distribution basée sur Ubuntu.

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Bonobuzz : la promotion de la vente de contenus sponsorisés pour remplacer le financement par la publicité ?

J’ai reçu récemment un courrier d’un site qui s’appelle Bonobuzz qui me proposait de vendre mes services en terme d’écrits. Je recopie ici le dit courrier plus que standardisé, en anonymisant le nom de l’expéditeur :

Bonjour,

Je suis Xxxx, conseiller client chez bonobuzz.com

Après avoir consulté votre blog, j’ai remarqué qu’il avait un fort potentiel d’audience dans la thématique du High Tech. Il s’avère que certain de nos clients sont intéressés par des articles sponsorisés dans ce domaine et votre blog répond à leurs critères.

Le principe d’un article sponsorisé est simple : vous êtes rémunéré par le client pour poster son article sur votre blog ou écrire vous-même un article sur le sujet du client. Vous êtes libre de refuser les propositions et de fixer vos propres conditions.

Pour être visible par ces clients, il vous suffit de créer gratuitement votre annonce sur bonobuzz.com où vous définissiez votre prix et vos conditions pour un article sponsorisé.

Par la même occasion vous pouvez aussi créer des annonces pour chacune de vos pages sur les réseaux sociaux.

Pour plus de détail allez voir la vidéo de découverte : http://bonobuzz.com/comment-ca-marche/

J’espère voir rapidement votre annonce sur bonobuzz

N’hésitez pas à me contacter pour toute question sur mon adresse : xxxx.xxxxxxx@bonobuzz.com

Bonne année

Cordialement

Xxxx Xxxxxxxx
Conseiller clientèle
Bonobuzz.com

Une possibilité aurait été d’ignorer le courrier et de l’envoyer sans autre forme de procès chez /dev/null mais j’ai préféré en parler sur le blog pour aider les internautes qui me lisent de tomber dans le piège grossier des articles sponsorisés qui remplacent les encarts publicitaires dans les sites.

Il faut dire que la propagation nécessaire et justifiée des bloqueurs de publicités dans les navigateurs web obligent certains annonceurs à passer par d’autres moyens pour faire passer leur propagande commerciale auprès des consommateurs. J’aurais pu décomposer le terme consommateurs, mais ça faisait trop années 1990…

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Antergos : Savoir dire stop à l’acharnement ?

Ah, l’Antergos… Le projet qui rend obèse la moindre installation d’une distribution GNU/Linux basée sur Archlinux. Non pas uniquement obèse, mais d’une mochitude jamais atteinte auparavant. Pour appuyer tout cela, j’ai récupéré la dernière ISO de test en date, celle datée du 19 décembre 2014, depuis le site qui permet de suivre l’évolution des ISOs d’installation de cette Archlinux avec un installateur « sociable », j’ai nommé Cnchi, devenu Thus pour la Manjaro Linux.

Il faut dire que cela fait 7 mois, au moment où je rédige cet article,  qu’aucune nouvelle ISO officielle n’est disponible pour l’Antergos.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://repo.antergos.info/iso/testing/antergos-2014.12.19-x86_64.iso
–2014-12-27 20:41:09– http://repo.antergos.info/iso/testing/antergos-2014.12.19-x86_64.iso
Résolution de repo.antergos.info (repo.antergos.info)… 173.230.141.187
Connexion à repo.antergos.info (repo.antergos.info)|173.230.141.187|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 858783744 (819M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « antergos-2014.12.19-x86_64.iso »

antergos-2014.12.19 100%[=====================>] 819,00M 2,39MB/s ds 2h 39m s

2014-12-27 23:21:01 (87,4 KB/s) — « antergos-2014.12.19-x86_64.iso » sauvegardé [858783744/858783744]

Vous avez bien lu… Près de 3 heures pour récupérer une ISO de 819 Mo… J’adore la vitesse à laquelle le serveur en face envoyait les données.

J’ai donc lancé une machine virtuelle VirtualBox en utilisant le modèle « Archlinux » avec 2 Go de mémoire vive et 128 Go de disque.

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