Finissons de MacOS-Xiser une Ubuntu Linux 10.04… ou comment Apple est devenu l’alpha et l’omega de certains acteurs du logiciel libre – partie 1.

NB : J’ai longtemps hésité avant de poster cet article sur le planet-libre, mais comme il parle de logiciels libres sans se limiter à un bête coup de gueule, je l’ai posté. Si un de mes camarades administrateurs ou modérateurs décide de l’enlever, je n’y verrais aucun inconvénient.

J’ai déjà plusieurs fois parlé de la tendance de Canonical à copier l’interface d’Apple et de son MacOS-X. Au moins sur deux billets, dont le dernier est assez humoristique sur le plan du titre.

J’ai donc récupéré l’image iso d’une version récente de développement d’Ubuntu Linux 10.04 via wget :

fred@frugalware:~/download$ wget -c http://cdimages.ubuntu.com/daily-live/current/lucid-desktop-amd64.iso
–2010-04-16 11:29:28– http://cdimages.ubuntu.com/daily-live/current/lucid-desktop-amd64.iso
Résolution de cdimages.ubuntu.com (cdimages.ubuntu.com)… 91.189.88.34
Connexion vers cdimages.ubuntu.com (cdimages.ubuntu.com)|91.189.88.34|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 728909824 (695M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : «lucid-desktop-amd64.iso»

100%[======================================>] 728 909 824 689K/s ds 17m 17s

2010-04-16 11:46:45 (687 KB/s) – «lucid-desktop-amd64.iso» sauvegardé [728909824/728909824]

Et j’ai ensuite utilisé le protocole habituel de test :


fred@frugalware:~/download$ qemu-img create -f qcow2 ubu.img 32G
Formatting 'ubu.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred@frugalware:~/download$ kvm64 -hda ubu.img -cdrom lucid-desktop-amd64.iso -boot d &

Pour mémoire, kvm64 est un alias pour :


qemu-system-x86_64 --enable-kvm -m 1500 -soundhw all -localtime -k fr

On va maintenant rendre Ubuntu Linux 10.04 copie presque conforme à MacOS-X. Et il suffit de quelques minutes et d’utiliser uniquement des logiciels disponibles dans les dépots par défaut.

Comment ? Suivez le guide 🙂

Après avoir effectué les mises à jour, j’ai lancé l’installation de cairo-dock. A cause de certaines limitations de la machine virtuelle, l’ensemble n’est pas très rapide à l’usage. Il suffit d’aller dans la Logithèque Ubuntu et de chercher cairo-dock, puis de l’installer.

Continuer la lecture de « Finissons de MacOS-Xiser une Ubuntu Linux 10.04… ou comment Apple est devenu l’alpha et l’omega de certains acteurs du logiciel libre – partie 1. »

Double claque pour Microsoft ?

Je publie volontairement ce billet le 31 mars, pour éviter d’être accusé de faire un gros poisson d’avril.

Première claque : SCO encore débouté sur ses prétentions sur Unix.

Pourquoi est-ce que je dis que c’est Microsoft qui se prend une claque ? Il faut se souvenir que SCO Unix s’appellait à l’origine Microsoft Xenix

Et que Microsoft a soutenu SCO au début de l’affaire SCO contre Novell… En 2004 !

Deuxième claque : elle concerne Windows et sa conception même. Car il faut se souvenir qu’entre 1985 (sortie de MS Windows 1.0) et Windows Vista – début 2007 – une faille énorme de sécurité a existé : le premier compte avait des droits administrateurs, root en langage unix.

Or, toute personne qui a utilisé un unix ou un BSD dans sa vie sait une chose : un compte root, cela ne s’utilise que pour des taches administratives. D’ailleurs, en 2009, Microsoft a déposé un brevet sur une procédure qui copie la commande Sudo qui existe depuis… 1980 ! l

Un rapport récemment publié annonce qu’un minimum de 64% des failles comblées dans MS Windows l’année dernière étaient inactivées par l’utilisateur d’un compte utilisateur normal, en clair n’ayant pas les droits administrateurs (ce qui est par défaut le cas sur les windows jusqu’à Vista).

Si on prend le cas d’Internet Explorer, les failles sont désactivées à hauteur de… 94%…

Bref, un rapport annonce ce que les utilisateurs d’unix savent depuis environ 30 ans… Ne pas utiliser un compte root réduit les risques d’attaques dans une proportion énorme, de l’ordre de 90 à 95%

Comme disait Henry Spencer , « Those who do not understand Unix are condemned to reinvent it, poorly. » ce qu’on peut traduire par « Ceux qui ne comprennent Unix sont condamné à le réinventer, malheureusement en moins bien. »

Avec UAC (qui ressemble à sudo et sur KDESu / GKSu), que fait Microsoft au final ? 😉

C’est plus de la pomme, c’est carrément du cidre.

Dans un précédent billet, je pointais le look vraiment cloné d’Apple pour la future Ubuntu. Un nouveau pas a été franchi…

La béta 1 est sorti récemment, j’ai donc récupéré une version de développement post-béta 1 en utilisant wget :

fred@frugalware:~/download$ wget -c http://cdimages.ubuntu.com/daily/20100327/lucid-alternate-amd64.iso
–2010-03-28 10:36:19– http://cdimages.ubuntu.com/daily/20100327/lucid-alternate-amd64.iso
Résolution de cdimages.ubuntu.com (cdimages.ubuntu.com)… 91.189.88.34
Connexion vers cdimages.ubuntu.com (cdimages.ubuntu.com)|91.189.88.34|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 698687488 (666M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : «lucid-alternate-amd64.iso»

100%[======================================>] 698 687 488 680K/s ds 16m 50s

2010-03-28 10:53:10 (675 KB/s) – «lucid-alternate-amd64.iso» sauvegardé [698687488/698687488]

C’est une version qui s’installe en mode texte. Plus pratique et surtout plus rapide à installer. J’ai donc utilisé la machine virtuelle habituelle :


fred@frugalware:~/download$ qemu-img create -f qcow2 lynx.img 32G
Formatting 'lynx.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred@frugalware:~/download$ kvm64 -hda lynx.img -cdrom lucid-alternate-amd64.iso -boot d &

Pour mémoire, kvm64 est un raccourci pour :


qemu-system-x86_64 --enable-kvm -m 1500 -soundhw all -localtime -k fr

Après l’installation, le démarrage est ultra-rapide. Au lieu des habituels teintes marrons, on se retrouve avec un dégradé de mauve qui change un peu.

Une fois l’écran de connexion passé, on arrive dans l’interface du gnome revu à la sauce ubuntu. Passons sous silence la barre de menus qui ressemble étrangement à celle de MacOS-X.

Le morceau de choix vient du Ubuntu Music Store. Ou plutôt du iTunes à la sauce Canonical. Le prérequis : un compte Ubuntu One.

Ensuite, il suffit de lancer Rhythmbox et d’aller sur le bouton « ubuntu one » dans la colonne de gauche.

Si les greffons mp3 ne sont pas installés, on peut les installer en un clic de souris. Ce qui est très appréciable.

Ensuite, on se retrouve sur un iTunes Ubuntu One Music Store qui n’a rien à envier coté présentation à celle de son grand frère à la pomme. La seule différence ? L’absence de DRMs…

J’ai cherché l’album de Pink Floyd « Dark Side Of The Moon », et comme pour l’ITMS, on peut avoir un aperçu sonore de 30 secondes.

Mais le meilleur morceau, ce sont les CGU.

Pour résumer :

  • Accès uniquement avec le duo Ubuntu 10.04 + compte ubuntu One
  • Pas accès au magasin pour les utilisateurs de Mac et de Windows
  • Les morceaux sont cependant lisibles partout, ce qui est le moyen de faire passer la pilule

Autant dire que la politique d’Ubuntu est de plus en plus claire… Sous prétexte de libérer l’utilisateur, elle veut l’enfermer dans ses outils, et reproduire le schéma qui fonctionne avec Apple : une informatique simplifiée mais avec un goût de logiciel libre.

Si vous voulez avoir accès à la musicothèque proposé par l’ubuntu one music store sans passer par ubuntu : http://fr.7digital.com/

Et si une des causes de la crise de la musique enregistrée était le format de la musique ?

C’est en écoutant le sublime « Still » de Nine Inch Nails que je rédige cette baffouille. Bafouille que je voulais écrire depuis pas mal de temps, mais pour laquelle j’avais besoin de temps.

Depuis une dizaine d’années, la musique enregistrée a connue une révolution majeure : elle s’est de nouveau dématérialisée. Comme la musique est par définition immatérielle, cela ne fait pas l’affaire des vendeurs de galettes qui vendent justement des supports qui contiennent la musique.

Je suis né au milieu des années 1970, et j’ai connu les principaux formats de stockage de musique. Le vynil (qui semble renaître de ses cendres, tel le phénix), la cassette stéréo et le format CD.

Inutile de parler des défauts du vynil : craquements qui arrive au bout d’un certain temps, impossible de choisir la chanson qu’on veut écouter. Quand la cassette stéréo arrive au début des années 1980, c’est une industrie qui a le transit intestinal facilité qui annonce avec des airs de Cassandre : « Home Taping Is Killing Music« .

En effet, il suffisait à l’époque d’avoir une chaine avec deux emplacements pour des cassettes stéréo dont un qui servait à enregistrer. Mis à part que le temps nécessaire était égal à celui de la durée de la cassette. Révolution à l’époque, car on pouvait tranquillement mettre la lecture en pause et reprendre une heure plus tard la lecture là où on l’avait arrêté.

Moins fragile que le vynil, je ne compte plus le nombre de cassettes enregistrées que j’ai du balancer à la poubelle car elles s’étaient usées et distendues 🙁

1982 : le CD arrive, les vendeurs de supports se frottent les mains. Après avoir fait passés leurs clients à la caisse une première fois (vynils vers cassettes), ils allaient pouvoir recommencer une nouvelle fois avec une nouvelle transition : cassette vers CD.

CD qui promets monts et merveilles : support inusable – que les personnes qui ont été obligés de jeter des CDs audio rayés lèvent le doigt – qualité numérique alors que pour une chaine numérique (DDD), il y avait 15 AAD et ADD (les jeunes n’ont pas connus cette époque glorieuse) – et surtout à l’époque un support incopiable. Car les graveurs sont lents (1 heure pour copier un disque d’une heure), et hors de prix.

J’ai eu mon premier graveur vers 1998, soit près d’une dizaine d’années après mon premier CD audio, acheté vers 1989.

Pendant une grosse quinzaine d’années, les vendeurs de galettes s’en mettent plein les fouilles, entre les rééditions, et les artistes savonettes de l’époque, que ce soit pour la Dance ou les Boys Band…

Mais tout ce qui commence à une fin, et voici arrivé Napster, le premier réseau d’échange musical, et d’un format qui sera longtemps voués aux gémonies, car sans limitations techniques, le mp3.

Les vendeurs de galettes prennent alors de nouveau peur, et après avoir vendu un album lisible nulle part ils font voter un peu partout dans le monde des lois pour criminaliser le partage de fichier (dont les célèbres DADVSI, Hadopi 1 et 2).

Car le problème de l’offre légale sur le net, c’est son coût, les formats qui sont souvent castrés par des DRMs ou par un format qui n’est pas universel – pourquoi se soucier des 5% d’utilisateurs de Mac et des 1 à 2% des linuxiens ? – et qui sont un vrai scandale sur le plan répartition des sommes reversées aux artistes.

Et la portabilité des morceaux est souvent aléatoire, surtout si on change de baladeur numérique…

Même si j’ai moi même voué aux gémonies à une certaine époque ce bon vieux CD, j’avoue que j’y reviens, car c’est malgré tout un format ouvert.

Quand j’achète un CD qui correspond aux normes définies par le Red Book et non les pseudo CD dits « Copy Controlled » – je peux l’encoder dans le format que je veux : flac (non destructif), mp3, wav, ogg, ou au pire en wma.

Evidemment, cela demande de la place, car il faut stocker les galettes. Mais quand on voit la qualité de certains albums comme celui d’un « Everyone Is Everybody Else » ou le coffret deluxe du « All That Could Have Been » j’avoue que j’ai plaisir à les avoir.

Evidemment, cela a un coût. Mais avec des sites qui cassent les prix comme priceminister, cela devient abordable.

Pour info, voici la liste des albums que j’ai acheté depuis janvier 2010 :

Barclay James Harvest :

  • Everyone Is Everybody Else
  • Time Honoured Ghosts
  • XII

Nine Inch Nails :

  • Things Falling Apart
  • Fixed
  • Everyday Is Exactly The Same
  • And All That Could Have Been – deluxe (après avoir revendu mon exemplaire « simple)
  • Y34RZ3R0R3M1X3D

Pink Floyd :

  • The Piper At The Gate Of Dawn
  • A Saucerful Of Secrets

Deep Purple :

  • In Rock
  • Made In Japan

Et pour finir, Berlin de Lou Reed. Assez éclectique comme ensemble, mais à l’image de mes goûts musicaux.

Et pour l’ensemble, j’ai du en avoir pour en gros 75 €. En comptant large. J’ai décidé de ne plus acheter le moindre album au dela de 10 €, car je considère que c’est le prix à ne plus dépasser pour un CD simple, 15 € pour un album double.

Maintenant, on verra combien d’albums j’achèterais dans le courant du deuxième trimestre, mais surement à peu près autant, mais à prix cassé, car j’en ai marre d’être pris pour une vache à lait par les maisons de disque.

Quoique l’idée d’une vente à prix réduit commence enfin à faire son chemin dans le cerveau reptilien des dinosaures de l’industrie musicale

Y aurait pas comme un goût de pomme ?

J’ai longtemps hésité avant de décider de ne pas mettre ce billet sur le planet-libre, car c’est un billet qui pourrait tellement pousser à la polémique que j’ai préféré m’abstenir. Et que je n’avais pas envie de lancer une guerre sainte.

Selon Louis Roche, dans un article où les commentaires ont été assez assassins, et sur lequel Cyrille Borne a fait un billet assez corsé, la distribution reine irait lentement du coté obscur de la Force, au moins sur son apparence esthétique.

J’ai donc récupéré une image iso d’une post alpha3 pré-alpha4 de la Ubuntu Lucid Lynx, puis lancé mon qemu.

fred@frugalware:~/download$ qemu-img create -f qcow2 lucid.img 32G
Formatting 'lucid.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred@frugalware:~/download$ kvm64 -hda lucid.img -cdrom lucid-alternate-amd64.iso -boot d &

Après l’installation, j’ai eu un environnement qui me rappelle franchement une époque de ma vie, vers 2006. Par exemple, voici ce que donne le Mozilla Firefox 3.6 et ce que j’avais à l’époque avec une pré-version de Mozilla Firefox 1.5

Ubuntu Lucid Lynx post-alpha3

Et en 2006…

fx-cocoa-widgets

Et il est intéressant de voir à quel point le thème de Lucid Lynx – du moins de cette version alpha – a des ressemblances avec l’interface de MacOS-X.

Les boutons de gestion des fenêtres en haut à gauche de la fenêtre, la simplification / concentration des icones en haut à droite de l’écran.

Modulo l’absence du dock, on pourrait presque se demander quelles sont les grandes différences au niveau de l’interface. Si, un thème plus gris foncé 😉

C’est dommage de copier ainsi une interface connue, mais si cela permet de démocratiser gnu/linux, pourquoi pas.

Et pour paraphraser un célèbre dirigeant chinois : « Peu importe que le chat soit noir ou gris; S’il attrape les souris, c’est un bon chat »

Maintenant à chacun de se faire son avis.

Dis, monsieur le publicitaire, c’est quoi un système d’exploitation ?

Ayant reçu un prospectus pour m’abonner à un hebdomadaire papier, on nous vante les mérites d’un ultraportable avec un écran de 7 pouces, soit une diagonale de 17,78 cm… Soit la taille d’écran du premier eeePC sorti il y a environ 2 ans…

Mis à part un équipement largement en dessous du eeePC de 2008 (dont 4 fois moins de mémoire vive) (cf la capture d’écran en bas d’article), il y a un point qui m’a fait exploser la vessie à force de rire. Je le reproduit verbatim :

Dans la section caractéristiques :

Système d’exploitation : Linux 2.6 (compatible Microsoft Office)

Et dans la section descriptif :

Système d’exploitation Linux : interface familiale destinée à tous les utilisateurs expérimentés ou débutants.

Etrange de noter que dans la brochure, on peut d’abord considérer que Linux (quid des outils GNU ?) est un ensemble bureautique, puis une interface.

Mais si déjà, on définissait correctement ce qu’est un système d’exploitation ?

Le système d’exploitation, abrégé SE (en anglais operating system, abrégé OS), est l’ensemble de programmes central d’un appareil informatique qui se place à l’interface entre le matériel et les logiciels applicatifs.

En clair, c’est le logiciel le plus important sur tout ordinateur, sans lequel on n’a qu’un ensemble de circuits imprimés sans grande utilité.

Bref, dans le but de refourguer une incongruité technique – 128 MiO de mémoire vive, 2 GiO de disque SSD, et donc une interface à la lxde (la seule qui soit suffisamment peu gourmande pour tourner dessus), on utilise un terme à la mode, Linux…

Cela embobinera surement quelques personnes peu informées en informatique. Et surement les écoeurer de tout système GNU / Linux.

Il y a de quoi se dire que MS Windows a encore de belles années devant lui avec de telles bétises.

c'est quoi un système d'exploitation ?

Coup de gueule : Ubuntu devient-il vraiment le Microsoft du logiciel libre ?

Je voudrais pousser un coup de gueule contre Ubuntu et les technologies qu’elles developpent pour forcer à l’utilisation de sa distribution au détriment des autres distributions.

L’exemple parfait est la technologie desktopcouch, surcouche de couchdb. Conçue pour fonctionner plus ou moins uniquement sur ubuntu, même si on peut trouver des références sur le site freedesktop, elle est une des composantes essentielles de la future version de Gwibber, la 2.30 (?).

On appelle ceci d’une manière très claire : la méthode du cheval de Troie.

J’ai relaté dans un billet précédent mes doutes concernant l’intérêt des développeurs de gwibber pour les autres distributions qu’Ubuntu.

A la suite de commentaires où l’on m’a fait comprendre que j’étais paranoiaque, une partie d’un commentaire a levé le lièvre dont j’attendais la confirmation :

Ce n’est pas la faute des développeurs Ubuntu si DesktopCouch est cassé sur Arch mais bien la faute des mainteneurs Archlinux.

C’est toi qui te fous de la gueule du monde a réclamer de la stabilité et un fichier INSTALL sur une version trunk. C’est comme si j’espérais que tout soit parfait sur Lucid Lynx 3 mois avant sa sortie

Et surtout :

Maintenant je ne peux que t’encourager a lire cette page : http://doc.ubuntu-fr.org/desktopcouch et quand tu aura compris que DesktopCouch ne fonctionne pas sur ta machine alors peut être que tu reverra ton jugement.

Le plus con pour la personne qui a balancé ce commentaire, c’est que j’ai pu utiliser des versions de Gwibber utilisant desktopcouch et qui était fonctionnelle, comme pour l’article où je parlais justement de cette nouvelle version revampée de Gwibber.

En ce qui me concerne, je ne toucherais plus à Gwibber et je resterais à la version 2.0 du logiciel, en attendant que Pino ou un autre client pour twitter et identi.ca vraiment léger sorte.

J’ai adoré utiliser les versions d’Ubuntu entre la Dapper et la Jaunty, soit deux ans et demi, mais trop c’est trop.

Y en a marre de cette équation Ubuntu = GNU / Linux qui pourrit la vie des utilisateurs qui sont passés par Ubuntu puis à une autre distribution.

PS : merci à Stricore pour sa dernière réflexion : https://blog.fredericbezies-ep.fr/?p=3401&cpage=1#comment-11995

« gros boulet »….

Je n’en attendais pas moins.

Pour les codeurs de gwibber, ubuntu n’est que la seule distribution à gérer ?

Je parlais il y a quelque jours de la nouvelle version de Gwibber, qui paraissait bien alléchante, malgré l’ajout d’une couche supplémentaire de dépendance, répondant au nom de Desktopcouch qui installe une bonne dizaine de paquets supplémentaires.

Il y a 5 jours, arrive la révision 503, qui part d’une bonne idée. Comme desktopcouch est indispensable au fonctionnement de cette version de gwibber, autant vérifier qu’elle démarre avant gwibber… Et patatras… Gwibber se viande en beauté au démarrage, balançant une erreur qui met clairement en cause desktopcouch :

Traceback (most recent call last):
File « /usr/bin/gwibber », line 45, in
obj = dbus.SessionBus().get_object(« org.desktopcouch.CouchDB », « / »)
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/bus.py », line 244, in get_object
follow_name_owner_changes=follow_name_owner_changes)
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/proxies.py », line 241, in __init__
self._named_service = conn.activate_name_owner(bus_name)
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/bus.py », line 183, in activate_name_owner
self.start_service_by_name(bus_name)
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/bus.py », line 281, in start_service_by_name
‘su’, (bus_name, flags)))
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/connection.py », line 622, in call_blocking
message, timeout)
dbus.exceptions.DBusException: org.freedesktop.DBus.Error.Spawn.ChildExited: Launch helper exited with unknown return code 1

[1]+ Exit 1 gwibber

Un bug dédié est ouvert, mais impossible de faire comprendre la culpabilité de la révision citée au-dessus. Tant que cela fonctionne avec Ubuntu, les autres distributions, vous savez où vous pouvez aller ?

J’ai donc pris le taureau par les cornes, et j’ai adopté le paquet qui permettait à une époque de compiler Gwibber 2.0 sur Archlinux. Ayant corrigé le PKGBUILD en question, désormais – même si la branche 2.0 de Gwibber n’aura plus de mise à jour, au moins, il y aura un gwibber fonctionnel sur Archlinux !

C’est quand même assez écoeurant de voir un tel manque de respect envers les non-utilisateurs d’ubuntu… Je sens que je vais me faire traiter de tous les noms, mais comme les infos sont disponibles…

Jusqu’où se niche la propagande des majors…

Ayant acheté « The Piper At The Gate Of Dawn », j’ai pu lire ceci dans la jaquette du boitier :

Thank you for buying this music and for supporting the artists, songwriters, musicians and others who have created it and make it possible. Please remember that this recording and artwork are protected by copyright law. Since you don’t own the copyright, it’s not yours to distribute. Please don’t use internet services that promote the illegal distribution of copyrighted music, give away illegal copies of disc or lend disc to other for copying.

It’s hurting the artists who created the disc. It has the same effects as stealing a disc from the store without paying for it.  Applicable laws provide severe civil and criminal penalties for the unauthorized reproduction, distribution and digital transmission of copyrighted sound recordings

Non seulement le texte n’est compréhensible que par des personnes ayant un bon niveau en anglais, mais elle pue la propagande.

Commençons par la traduction.

Merci d’avoir acheté cette musique et pour soutenir ainsi les artistes, auteurs, musiciens et autres qui l’ont créé et ont rendu tout cela possible. Veuillez vous souvenir que cet enregistrement et les illustrations sont couvertes par le droit de copie. Comme vous ne possédez pas ce droit de copie, vous n’avez aucun droit de distribution. Veuillez ne pas utiliser de services internet qui promeuvent la distribution de musique sous droit de copie, abandonnez les copies illégales, ne prêtez pas ce disque à d’autres personnes pour qu’elle puisse le copier.

Cela fait souffrir les artistes qui ont créé le disque. C’est le même effet que de voler un disque dans une magasin sans le payer. Les lois existantes sanctionnent de peines sévères civile et pénale pour la reproduction sans autorisation, la distribution et la transmission  numérisée d’enregistrements sous droit de copie.

En dehors du terme inexact de vol – la copie digitale ne soustrayant pas l’objet de la personne lésée – j’ai décidé d’employer le terme « droit de copie » pour traduire copyright et non droit d’auteurs, car ce sont deux notions différentes.

Le copyright est :  « l’ensemble des prérogatives exclusives dont dispose une personne physique ou morale sur une œuvre de l’esprit originale. »

Ce n’est pas forcément l’auteur, mais plus souvent l’éditeur ou le distributeur de l’oeuvre en question.

Le droit d’auteur est : « l’ensemble des prérogatives exclusives dont dispose un auteur sur une œuvre de l’esprit. »

Ici, c’est bien l’auteur qui est « visé » par la notion en question.

Sur cet exemple précis, ce texte empeste la propagande à plein nez. Déjà, l’album d’origine est sorti en… 1967, il y a donc 43 ans. Autant dire que les investissements mis en oeuvre pour produire l’album ont du être depuis pas mal de temps amortis.

De plus, sur les quatre artistes de la formation de 1967, deux sont décédés : Syd Barret en 2006 (bien qu’il fut mort artistiquement dès 1968-1969) et Richard Wright en 2008. Donc, plus rien ne peut les blesser désormais.

De plus, on peut se demander si l’on a le droit de revendre un album… Car il est explicitement dit : « Comme vous ne possédez pas ce droit de copie, vous n’avez aucun droit de distribution. »

Ce qui est clair, c’est que la personne qui achète l’album, n’achète pas la musique, mais juste une autorisation d’écoute.  Sympathique comme remarque, non ?

Donc en gros, j’ai été complice de vol, en achetant via priceminister un sacré paquet d’albums… Autant dire que le droit de lire de Richard Stallman n’est pas loin de la vérité, au moins dans le domaine musical…

Cyrille Borne a écrit un article assez intéressant sur la musique et hadopi. Je compte lui écrire une petite bafouille dès que j’aurais tourné ma pensée de manière claire.

Je tiens à préciser que je ne soutiens nullement la copie non autorisée de musique, mais que l’on arrête de prendre les consommateurs pour des voleurs en puissance. Aucune industrie ne gagne à considérer sa clientèle comme de la merde.

Fedora Community 12.1 Remix : la « linux mint » ratée du monde fedora ?

Dans le monde d’Ubuntu Linux, la Linux Mint est une version « aux hormones » de la Ubuntu Linux : en plus de la distribution mise à jour, il y a l’ensemble pour la lecture des formats propriétaires (mp3, flash et compagnie) qui ne sont pas activés par défaut dans la Ubuntu Linux de base, en plus d’un outil amélioré pour la gestion des paquets.

Comme la route de l’enfer est pavée de bonnes intention, le groupe derrière la Fedora Community 12.1 remix est parti d’un principe simple : la fedora de base, avec le maximum de paquets du dépot rpm fusion (qui offre la lecture des formats propriétaires). En utilisant le principe du remix qui est chez Fedora les versions dérivées non officiellement supportées, un peu à l’image de la Linux Mint pour Canonical.

Fedora Community Remix 12.1

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