Unity, un cul-de-sac à terme pour Canonical ?

Depuis deux versions de sa distribution Ubuntu, Canonical – qui a voulu se la jouer « cavalier seul »  – a décidé de proposer son interface nouvelle génération, Unity. Basée sur Compiz, elle fut d’abord proposée comme surcouche de Gnome 2.32, et a été adaptée pour fonctionner avec une version mixte de Gnome 3.2 (le terminal étant celui de Gnome 3.0.x par exemple).

Ce qui en a résulté une personnalisation qui nécessite de passer par CompizConfig parfois aussi pratique que la ligne de commande à coup de gsettings pour configurer certains points de gnome-Shell. Clapico propose quelques tutoriels pour personnaliser Unity. Sans oublier les articles disponibles sur ce sujet sur le-libriste.fr.

Il suffit de fouiller sur mes archives pour voir que faire fonctionner Gwibber est parfois assez acrobatique…

Dans la tradition du logiciel libre, un logiciel se doit d’être portable ; c’est à dire que les logiciels proposés doivent se compiler et fonctionner de manière indépendante en fonction de la distribution proposée.

Par exemple, modulo les patchs, c’est le même code source qui est proposé par la Document Foundation pour LibreOffice pour que celui-ci soit compilé pour une distribution à base de paquets debian, de paquets rpm, ou encore pour une archlinux ou une frugalware.

Idem pour des logiciels comme Mozilla Firefox, Chromium, etc… Ou encore pour les environnements de bureaux comme Gnome, KDE, Lxde, Xfce, etc…

Cependant, Unity est tout sauf facilement portable. Le projet qui englobe l’interface Unity, c’est Ayatana. Et le port d’Ayatana est un vrai chemin de croix.

Ce n’est pas moi qui le dit, mais un certain Devil505, un des principaux contributeurs de la distribution Frugalware Linux.

Je cite une partie de son article :

Il y a plusieurs mois, je m’étais lancé dans le projet de porter Ayatana (Unity+Indicators d’Ubuntu) sur Frugalware. Ce travail n’est pas de tout repos car il faut jongler entre les nombreux patchs d’Ubuntu. A l’époque, le projet Ayatana était encore jeune et je me disais que les patchs finiraient par être ajoutés en amont. A l’heure actuelle, les patchs sont toujours nombreux et je ne peux faire attendre le mainteneur de Gnome de Frugalware si celui-ci veut mettre à jour la dernière version de GTK+3 afin de trouver un patch compatible pour cette version par exemple. A noter que la « philosophie » de Frugalware est de patcher le moins possible. De plus unity et unity-2d ne sont pas franchement au point pour fonctionner sur une autre distribution qu’ubuntu ou l’un de ses dérivés.

Continuer la lecture de « Unity, un cul-de-sac à terme pour Canonical ? »

Doit-on être « imPUR » pour se cultiver cinématographiquement parlant ?

Une amie m’a donné récemment un paquet de vinyls. Parmi ceux-ci, j’ai pu trouver deux bande-originales : « Diva » et « Flashdance ». Ce qui m’a permis de compléter ma collection de bande originale au format vinyl : j’avais déjà « Hair » (un double vinyl) et « Midnight Express ».

Vinyls de bande originale

Je me suis dit, je vais surement pouvoir trouver ces vieux films (qui date de 1978 à 1983). Quand même, des films qui ont une trentaine d’années en moyenne, ça doit se trouver sur des plateformes légales.

Donc, j’ai voulu rester dans la légalité, et décidé de voir les plateformes recommandées. J’ai décidé de rajouter à ma liste le film culte « Blade Runner » (1982), et un autre plus ancien mais tout aussi culte, « La Grande Evasion » (1963).

Partons sur la page consacré à la vidéo sur le site http://www.pur.fr/

Continuer la lecture de « Doit-on être « imPUR » pour se cultiver cinématographiquement parlant ? »

En vrac’ rapide et plus ou moins libre.

Pour finir la semaine 😉

Allez, bon week-end quand même !

La prison dorée fruitée : tout cela pour l’image de marque qu’on en retire?

Les produits de la firme fruitée sont de bonne qualité, et joue sur l’image de marque pour attirer les utilisateurs, les enfermant ensuite dans une prison dorée un écosystème informatique assez resseré.

Il est vrai que ce sont des produits au design léché, mais parfois moins complet que la concurrence en terme de formats supportés, et surtout, ils imposent – sauf à faire des manipulations (du doux nom de jailbreak, littéralement évasion de prison) dont le résultat est assez aléatoire – de passer par un fournisseur exclusif : iTunes.

Et comme iTunes sur MS-Windows n’est pas vraiment séduisant, c’est une incitation à passer à l’étape suivante : acheter l’ordinateur Mac qui propose l’environnement avec un iTunes potable. L’iPhone comme l’iPod sont ce qu’on dénomme en économie des produits d’appel (luxueux dans ce cas).

J’ai eu à une époque le duo ordinateur Apple (mac mini première génération) et un iPod (le shuffle première génération aussi).

Les deux me forçait à utiliser iTunes pour que je sois tranquille pour gérer ma musique.

Et à l’époque de mon utilisation, je n’y voyais aucun inconvénient. Il suffit de jeter un oeil aux archives du blog entre septembre 2005 et mai 2006.

Les deux ont ensuite claqués en l’espace de quelques semaines. D’abord l’ordinateur – une mauvaise série surement – puis le baladeur peu de temps après. Deux mauvaises séries, ça fait un peu beaucoup dans l’histoire.

Continuer la lecture de « La prison dorée fruitée : tout cela pour l’image de marque qu’on en retire? »

Lisez donc les licences utilisateurs, c’est assez intéressant… Car votre exemplaire de MS Windows ne vous appartient pas !

Quand on achète un ordinateur, la plupart du temps celui-ci est préinstallé (en violation de l’article L-122-1 du Code de la Consommation en France) du système d’exploitation MS Windows.

Au premier démarrage, il est demandé à l’utilisateur de confirmer qu’il accepte les termes contenus dans la licence. Et comme 95% des utilisateurs se contrefoutent de ces termes techniques, il clique sur la case « J’approuve les termes » et passe à la suite.

Cependant, il suffit de se pencher un peu, par exemple sur le point 8 de la licence d’utilisation de Microsoft Windows 7, récupérée depuis le DVD de restauration que j’ai effectué avant de poubelliser le Microsoft Windows 7 dont je n’avais que faire.

Bref, voici ce que dit le point 8, j’ai mis en gras les morceaux intéressants :

8. CHAMP D’APPLICATION DE LA LICENCE. Le logiciel n’est pas vendu mais concédé sous licence. Le présent contrat vous confère certains droits d’utilisation des fonctionnalités de l’édition du logiciel concédé sous licence. Microsoft se réserve tous les autres droits. Sauf si la loi en vigueur vous confère d’autres droits, nonobstant la présente limitation, vous n’êtes autorisé à utiliser le logiciel qu’en conformité avec les termes du présent contrat. À cette fin, vous devez vous conformer aux restrictions techniques contenues dans le logiciel qui vous permettent de l’utiliser d’une certaine façon. Vous n’êtes pas autorisé à :
· contourner les restrictions techniques contenues dans le logiciel ;
· reconstituer la logique du logiciel, le décompiler ou le désassembler, sauf dans la mesure où ces opérations seraient expressément permises par la réglementation applicable nonobstant la présente limitation ;
· utiliser les composants du logiciel pour exécuter des applications qui ne s’exécutent pas sur le logiciel ;
· effectuer plus de copies du logiciel que ce qui n’est autorisé dans le présent contrat ou par la réglementation applicable, nonobstant la présente limitation ;
· publier le logiciel en vue d’une reproduction par autrui ;
· louer ou prêter le logiciel ; ou
· utiliser le logiciel en association avec des services d’hébergement commercial.

En clair, on paye parfois plusieurs dizaines d’euros un logiciel qui au final nous est loué à la discrétion de Microsoft de le désactiver si on va un peu trop loin.

Concéder, c’est « Accorder, octroyer un privilège, une faveur. » Donc, les personnes qui considère que la version de Windows qu’elles ont pour interagir avec le matériel leur appartient ont tout faux.

Mais ce n’est pas tout…

Continuer la lecture de « Lisez donc les licences utilisateurs, c’est assez intéressant… Car votre exemplaire de MS Windows ne vous appartient pas ! »