« 13  » de Black Sabbath : un bon retour aux sources ou l’album de trop ?

Hier, j’ai eu l’occasion de pouvoir acquérir la version deluxe du dernier album de Black Sabbath, qui reprend les 3/4 de la formation d’origine : Ozzy Osbourne au chant, Tommy Iommi à la guitare, Geezer Butler à la basse.

La version deluxe compte 11 pistes (dont 3 en bonus). En l’écoutant pour la première fois, j’ai eu l’impression de retrouver le Black Sabbath du début. D’ailleurs dès la première piste « The End Of The Beginning », on sent les parentés avec le titre éponyme du premier album.

La deuxième piste est un petit bijou qui fleure bon les années 1970. La voix presque « perverse » d’Ozzy Osbourne donne l’impression qu’on est dans un chateau des Carpathes.

Dans les titres, une très belle ballade (enfin, dans les limites de Black Sabbath), « Zeitgeist » apporte un peu de légèreté à l’ensemble. Un peu à l’image de « Changes » sur l’album « Volume 4 ». Toutes les pistes sont très longues, mais elle se laissent écouter.

Il n’y a rien à jeter dans l’album. Sans oublier les clins d’oeil au glorieux passé du groupe, avec un son de cloche à la fin de l’ultime piste  « Dear Father ».

En ce qui concerne les pistes bonus, la première « Methademic » commence avec un peu de guitare acoustique. Histoire de commencer en douceur. Avant de tomber dans le glauque des papys du Heavy Metal britannique.

C’est simple avec cet album : soit on l’adore en se disant que c’est un retour aux sources, soit on déteste en disant que c’est l’album de trop.

En ce qui me concerne, j’ai adoré. A vous de voir 😉

Fedora 13 Béta : quand la deuxième tentative est la bonne ;)

J’avais, il y a une semaine tenté en vain de mettre à jour une Fedora Linux 13 béta fraichement installée depuis l’image d’installation au format DVD. J’ai donc retenté ma chance en partant de l’image liveCD, ou plutôt liveDVD étant donné que celle-ci pèse près de 900 Mo, et cette fois-ci cela a été la bonne.


fred@frugalware:~/download$ qemu-img create -f qcow2 f13b.img 32G
Formatting 'f13b.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred@frugalware:~/download$ kvm64 -hda f13b.img -cdrom F13-Beta-x86_64-Live.iso -boot d &

Pour mémoire, kvm64 est un raccourci pour :


qemu-system-x86_64 --enable-kvm -m 1500 -soundhw all -localtime -k fr

Parmi les bonnes nouvelles, la résolution écran a été directement celle que je voulais, du 1024×768. Et coté nombre de mises à jour, elles se sont faites en deux étapes. D’abord yum (9 mises à jour cumulées), puis le reste (dont Gnome 2.30 et le noyau linux 2.6.33.2) soit 414 mises à jour.

Après une grosse heure et demie d’attente, la Fedora 13 me propose un Gnome 2.30 fonctionnel. L’ensemble est assez léger malgré tout, et j’avoue que le fond d’écran est assez reposant 😉

J’ai donc ensuite utilisé l’outil de gestion de paquets basé sur PackageKit – qui devient enfin utilisable – pour installer le logiciel qui m’a fait découvrir Pino par la suite, j’ai cité Gwibber. Même si c’est un « je t’aime moi non plus » entre les développeurs de Fedora Linux et Gwibber 2.30, celui-ci est disponible, mais il faut l’installer par soi-même.

Et on voit à quel point il est devenu lourd en vieillissant… Lorsqu’on l’installe, 50 Mo de dépendances sont installées… Sans oublier qu’il faut lancer un service supplémentaire, couchdb.

Et joie, on voit un Gwibber 2.30.0.1 qui fonctionne en dehors de sa version pour Ubuntu.

J’avoue que je m’étais un peu emporté lors de ma première gueulante sur la dérive de gwibber. Ok, il fonctionne pour Fedora 13. Mais installer 50 Mo de dépendances pour un simple logiciel de microblogging, cela fait un peu lourd.

Fedora Linux 13 ? Je pense que ce sera une version de bonne qualité. Reste à savoir si elle pourra se faire une place au soleil dans le domaine des distributions gnu/linux pour grand public 🙂