Confession musicale : mon approche « spéciale » de Black Sabbath.

Je dois dire que j’écoute pas mal de metal classique, et parfois un peu de metal à chant guttural (qu’il soit masculin ou féminin), mais je reviens toujours aux origines du genre avec ce qui est selon moi un des groupes fondateurs – avec Led Zeppelin et Deep Purple – j’ai nommé Black Sabbath.

Sur l’ensemble de la discographie du groupe, il y a à boire et à manger. Mes périodes préférées ?

La première période Ozzy de « Black Sabbath » à « Sabotage », même si j’ai parfois du mal avec les albums « Master of Reality » et « Sabbath Bloody Sabbath ». La fin de la première période Ozzy ne m’a jamais attiré… Sûrement à cause des pochettes un peu bizarre, comme celle de « Technical Ecstasy ».

La deuxième période ? La collaboration avec Ronnie James Dio, dont les trois albums sont des purs plaisirs à écouter. Je dois dire que mon préféré, c’est « Dehumanizer » en 1992… Qui gagne d’une très courte tête contre le duo « Heaven and Hell » et « Mob Rules ».

Pour finir, je rajouterai l’album « 13 » sorti en 2013 qui renoue avec les ambiances lourdes des premiers albums. Autant dire que c’est une partie non négligeable de la discographie du groupe. Du moins, la partie qui me semble la plus intéressante. Je n’ai pas accroché à la période Ian Gillan… Ou encore celle de Tony Martin qui lui succède.

Peut-être que je suis un peu trop conservateur, mais ce sont les albums que j’aime… Quand j’ai découvert le groupe à la fin des années 2000 – oui, c’est tardif –  le tri avait déjà été fait par un ami qui m’a initié au metal historique, en complétant avec Led Zeppelin et Deep Purple. Faudra que j’en parle un jour, tiens !

Si vous aimez le groupe, quels sont vos albums préférés ? Vous êtes plus Ozzy ou Dio ? Laissez-moi votre avis en commentaire 🙂

Confession d’un amateur de musique, épisode 9 : ma découverte du heavy-metal classique avec le Sabbat Noir…

Nouvel épisode ou nouvelle confession ? Les deux à la fois ! Pour ce nouvel épisode, je vais retourner à la grande époque du heavy metal, les années 1970. Même si les Beatles ont été des précurseurs avec « Helter Skelter » tiré de leur album blanc, pour moi, les fondateurs du heavy metal, c’est le trio Black Sabbath, Led Zeppelin et Deep Purple.

J’avoue ma préférence pour le groupe fondé par Ozzy Osbourne, Toni Iommi, Geezer Butler et Bill Ward. Je tiens à préciser que je n’ai pas découvert le groupe avec l’album éponyme, mais avec le jouissif « War Pigs ».

J’ai par la suite découvert la discographie du groupe, même si les deux derniers albums de la première période Ozzy Osbourne peuvent être ignorés sans mal.

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« 13  » de Black Sabbath : un bon retour aux sources ou l’album de trop ?

Hier, j’ai eu l’occasion de pouvoir acquérir la version deluxe du dernier album de Black Sabbath, qui reprend les 3/4 de la formation d’origine : Ozzy Osbourne au chant, Tommy Iommi à la guitare, Geezer Butler à la basse.

La version deluxe compte 11 pistes (dont 3 en bonus). En l’écoutant pour la première fois, j’ai eu l’impression de retrouver le Black Sabbath du début. D’ailleurs dès la première piste « The End Of The Beginning », on sent les parentés avec le titre éponyme du premier album.

La deuxième piste est un petit bijou qui fleure bon les années 1970. La voix presque « perverse » d’Ozzy Osbourne donne l’impression qu’on est dans un chateau des Carpathes.

Dans les titres, une très belle ballade (enfin, dans les limites de Black Sabbath), « Zeitgeist » apporte un peu de légèreté à l’ensemble. Un peu à l’image de « Changes » sur l’album « Volume 4 ». Toutes les pistes sont très longues, mais elle se laissent écouter.

Il n’y a rien à jeter dans l’album. Sans oublier les clins d’oeil au glorieux passé du groupe, avec un son de cloche à la fin de l’ultime piste  « Dear Father ».

En ce qui concerne les pistes bonus, la première « Methademic » commence avec un peu de guitare acoustique. Histoire de commencer en douceur. Avant de tomber dans le glauque des papys du Heavy Metal britannique.

C’est simple avec cet album : soit on l’adore en se disant que c’est un retour aux sources, soit on déteste en disant que c’est l’album de trop.

En ce qui me concerne, j’ai adoré. A vous de voir 😉

Oui, je suis un « tipiak », et pourtant j’achète de la culture. Etonnant, non ?

J’ai longuement réfléchi avant de me mettre à rédiger ce billet. Peut-on avouer publiquement que l’on a copié illicitement de la musique et des films ? Et que sans cette action de copie illicite, je n’aurais surement jamais découvert de nombreux albums ni de nombreux films ? Et que ma culture s’en serait appauvrie ? Oui, on peut le dire et on doit le dire.

Alors que la toute (im)puissante Hadopi (12 millions d’euros pour permettre à des rentes de situations de continuer à exister) menace à tout va sans aller plus loin pour le moment, qu’un site russe montre l’hypocrisie des arcanes du pouvoir et des industries culturelles dans ce domaine, je vais vous dresser la liste des oeuvres que j’ai pu écouter en utilisant l’offre illicite qui a au moins un mérite : être facilement utilisable, ne pas être castrée par les DRMs, bref de pouvoir propager la culture sans discrimination financière, ni technique.

Pour la musique, que j’ai acheté par la suite, donc le « un téléchargement = une vente perdue » est un mensonge grossier et éhonté des dinosaures. Et c’est une liste loin d’être exhaustive…

  • Les 6 premiers albums de Black Sabbath
  • Une partie de la discographie d’Ozzy Osbourne
  • Les albums studio de Pink Floyd de « The Pipper at the Gate of Dawn » jusqu’à « The Wall » inclus. Pour « Ummagumma » et « The Wall », ce sont les versions vinyls.
  • Mono, groupe japonais, inconnu du grand public mais qui pond de la musique de qualité
  • Barclay James Harvest, des débuts jusqu’aux années 1980-1982
  • Led Zeppelin, que je ne connaissais que grâce à « Starway to Heaven » et « Kashmir »
  • L’intégrale de Nine Inch Nails, n’ayant découvert le groupe qu’avec la sortie de Ghosts I-IV. J’ai payé un des albums, le « Halo 4 » quelque 25 € ! Pour le DVD de Broken et le double DVD « Closure », ils n’ont jamais été sorti officiellement, mais publié sur ThePirateBay par un certain seed0… Qui ne serait qu’un certain… Trent Reznor !
  • Dead Can Dance, l’intégrale bien qu’une amie m’a fait découvrir le groupe un jour, je crois me souvenir avec leur live « Toward The Within »
  • Portishead et le projet solo de Beth Gibbons

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Bilan culturel de l’été 2010.

Bien que l’été ne finisse que d’ici trois semaines environ, j’ai voulu faire le bilan de mes achats estivaux. Et puis, fallait bien faire le bilan depuis le mois de mai 😉

Nine Inch Nails :

  • Halo 11 : « The Perfect Drug » (loin d’être le meilleur Halo, mais c’est toujours meilleur qu’un certain Christophe M…)
  • Halo 22 : Beside You In Time : la vidéo de la tournée « Live:With Teeth« …

Black Sabbath :

  • Master Of Reality (1971)
  • Sabbath Bloody Sabbath (1973)

Ozzy Osbourne :

  • No More Tears (1991)
  • Black Rain (2007)
  • Scream (2010)

Hope Sandoval and The Warm Inventions :

  • Bavarian Fruit Bread (2001)

Portishead :

  • Third (2008)

Et pour finir, la compilation d’artistes sous licence Art Libre, « Renversement », achetée au RMLL 2010. Et l’obligatoire photo récapitulative :

Achat estivaux 2010 :)

Merci à PriceMinister (qui m’a permis de m’acheter la moitié de la liste à bas prix)… Se cultiver à petit prix, c’est assez « jouissif » 🙂

Le manque d’artistes francophones ? C’est à dire que j’attends l’année prochaine (les 20 ans de la mort de Gainsbourg) pour faire le plein de musique francophone de qualité… Comme quoi, à l’impossible, nul n’est tenu ! 😀