En ce vendredi 4 septembre 2015, j’ai eu envie de parler de deux albums. Honneur aux dames avec l’album d’Abby Gundersen, « Aurora ».
Cet album de musique dite néo-classique est sorti le 1er septembre 2015.
Le deuxième album de cette multi-instrumentiste originaire de Seattle nous plonge dans 30 minutes d’une musique reposante, apte à la méditation et au repos de l’esprit.
Ce matin, il m’a envoyé un courrier via la framasphere* – réseau encore plus désertique que Google plus, c’est dire – avec le lien vers un dessin qu’il avait fait pour Unfamous Resistenza, se basant sur une citation d’Alan Lomax. Je dois dire que Péhä a visé dans le mille, car la citation colle bien à ma vision de la musique.
Si le dessin ci-dessus n’est pas suffisamment lisible, voici ce que dit la citation de l’ethno-musicologue américain décédé en 2002 :
Nous avons maintenant des machines culturelles si puissantes, qu’un chanteur peut atteindre n’importe qui dans ce monde et faire que tous les autres chanteurs se sentent inférieurs à lui parce qu’ils ne sont pas comme lui.
Une fois qu’il est lancé, il est supporté par tant d’argent et tant de pouvoir, qu’il devient un monstrueux envahisseur venu de l’espace, écrasant ainsi toutes les autres possibilités de l’Humanité.
Ma vie a été consacrée à s’opposer à cette tendance.
Bien que les morceaux soient relativement courts pour du rock progressif, le plus long des sept n’atteignant que 4 minutes et 41 secondes, on y retrouve tout ce que j’aime dans ce genre musical : une virtuosité, un mélange d’influences qui font la richesse de ce genre de rock.
On pourrait se dire, et ce n’est pas complètement faux, que c’est un seul long titre découpé en sept parties.
On sent que les influences sont nombreuses : classique avec la piste d’introduction, du rock progressif répondant aux canons du genre avec « Memory Lapse ». On s’imagine bien avec ce titre un concert avec une foule nombreuse qui se presse vers le groupe. Avec « The Magician » on tend à la fois vers le jazz, avec le piano et le metal, avec la batterie et la guitare.
Comme chaque semaine, quelques liens jetés en vrac’ pour s’occuper de la fin de semaine. Commençons par le logiciel libre.
Vous aimez vivre dangereusement ? Utiliser une version non finie de Plasma 5.4 vous branche ? Alors, jetez un oeil du côté de l’annonce de la « Archlinux Canada Dry », j’ai nommé la KaOS. L’annonce en franglais vous donnera tous les détails techniques. Pour les personnes curieuses, une capture d’écran un peu plus bas.
Beastie a fini d’affuter sa fourche… FreeBSD 10.2 est enfin annoncé comme stable, avec plein de bonnes choses, dont une compatibilité linux mise au goût du jour 🙂
Fan de virtualisation libre ? Vous avez de la chance, la nouvelle version majeure, la 2.4.0 de Qemu pointe le bout de ses octets. Plus d’info sur le changelog qui va bien.
Toujours dans le domaine de l’écrit, la compilation en cinq volumes des aventures de Zythom, expert judiciaire. Même si parfois on tombe dans le jargon judiciaire, c’est passionnant. En téléchargement libre dans divers format.
Dans le domaine musical, trois albums cette semaine m’ont parlé. Le premier, c’est un album de post-rock instrumental australien, « Iridescent » de Majora.
Le deuxième album ? Étant dans une période de folk progressif et médiéval, voici « The Roots » des Tchèques de Pilgrim.
Ajout au 16 août 2015 : à la demande d’Isabelle Rozenn-Mari, je rajoute les précisions suivantes, directement copié du courrier que j’ai reçu de sa part :
Autre point à souligner : ce roman participe au concours des auteurs indépendants sur Amazon, alors c’est le moment de me soutenir !!! Pour cela, il vous suffit, après lecture, de le noter et de laisser un commentaire.
En parallèle, je vous invite également à participer à mon propre concours afin de tenter de gagner un livre papier dédicacé. Pour cela, il vous suffit de m’envoyer un petit mot pour me dire que vous participez en me précisant votre nom d’utilisateur sur Amazon.
Voila, c’est tout pour aujourd’hui. J’espère qu’en écoutant de la bonne musique, mon projet scriptural en cours arrivera à redémarrer un tant soit peu, étant donné qu’il est au point mort ou presque depuis plusieurs mois 🙁
Je suis un grand amoureux de musique. Avant que vous ne protestiez devant cette affirmation, voici une vidéo rapide de ma musicothèque physique en ce 11 août 2015.
Comme vous avez pu le constater, ma bible dans ce domaine, c’est Bandcamp. On y trouve le meilleur comme le pire, quelque soit le genre musical concerné. Pour faire un premier tri, je me base sur la pochette. Ensuite, on passe à la présence ou pas d’une version physique. En dernier lieu, le prix demandé.
Il y a une règle d’or que j’applique pour éviter dans les excès. Pas plus de 6€ à 8€ pour un album en numérique. Pour une version physique, maximum 12 à 15€, 20€ pour une « double galette ». Ensuite, il faut compter avec les frais de ports. Certains artistes et groupes nord américains se retrouvent parfois avec des frais de ports plus importants que l’album en lui-même. Ce qui me refroidit un brin.
Cependant, on a droit à des mauvaises surprises, comme l’album dont je parle ci-après. Je ne nie pas le droit des artistes et groupes à vouloir choisir une somme qui leur convienne, mais il ne faut pas non plus tomber dans des extrèmes qui condamne les ventes par la suite.