Une idée reçue : les logiciels en mono sont plus lourd que leur équivalent en C/C++.

Dans mon billet précédent, je disais que les logiciels en mono était parfois jusqu’à trois fois plus lourd… Je faisais erreur. Je m’explique.

En effet, j’avais pu voir dans une machine virtuelle contenant une Ubuntu Jaunty que Tomboy prenait 24 ou 25 MiO au démarrage… J’ai donc voulu voir ce que donnait des versions récentes de Mono, en utilisant comme outil Tomboy et Banshee, tout en comparant avec leur équivalent en C/C++ que sont gNote et Rhythmbox.

Cet article n’est pas à visée scientifique – et il n’en a pas la prétention – mais j’ai envie de tordre le cou à une idée reçue. Il aurait fallu tester deux ou trois autres logiciels, mais je me suis limité aux logiciels existant aussi bien en mono qu’en langage C/C++.

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Deux mois déjà…

…que je suis revenu sous Archlinux. Encore un petit mois, et j’aurais dépassé mon précédent record d’utilisation d’Archlinux (fin décembre 2007 à fin mars 2008).

Entre temps, j’ai gagné en connaissance technique, et je ne suis plus trop effrayé pour recompiler certains composants, comme gnome-keyring 2.26.3 qui est – au moment où j’écris ce billet – indisponible et qui bloque l’installation de Gnome 2.26.3.

Gnome 2.26.3 sous Archlinux

Il est vrai que l’idée d’ArchLinux et de garder des logiciels aussi peu « rustinés » que possible est bien agréable. De plus, maintenant, j’apporte un peu ma pierre à l’édifice, ayant repris la maintenance d’un paquet sur AUR qui permet d’avoir une version de développement de Liferea.

Bref, je ne pense pas que l’arrivée de la version Karmic Koala d’Ubuntu me fera changer d’avis, surtout vu le virage pris avec l’intégration d’outils en Mono – technologie que je trouve très gourmande et surtout trop liée à Microsoft – pour la future version.

J’ai d’ailleurs remplacé l’outil Tomboy par Gnote (et la consommation mémoire a été divisée par trois environ, un article suivra concernant ce point précis).

Bref, j’attaque sereinement le troisième mois d’utilisation. Ce que je crains le plus ? La migration de Gnome 2.26.3 vers Gnome 2.28.0.

Y a pas eu que Mozilla Firefox 3.5 aujourd’hui… VirtualBox 3.0 est sorti aussi.

L’outil de virtualisation de Sun d’Oracle est sorti aujourd’hui en version 3.0.

VirtualBox 3.0

Un paquet sur AUR permet une installation simplifiée sur ArchLinux.

Un simple yaourt virtualbox_bin (il peut y avoir un conflit avec la version 2.2.4 disponible sur le dépôt ArchLinux.fr permets d’installer le paquet.

Les consignes post-installation sont simples :

  1. Ajouter le module vboxdrv à la ligne MODULES dans /etc/rc.conf
  2. Ajouter le groupe vboxusers à l’utilisateur avec un petit : sudo gpasswd -a utilisateur vboxusers
  3. Si on veut le support de l’USB, il suffit de rajouter la ligne suivant dans le fichier /etc/fstab :

none /proc/bus/usb usbfs auto,busgid=108,busmode=0775,devgid=108,devmode=0664 0 0'

Un petit redémarrage plus tard, et Virtualbox est prêt à l’emploi. Coté nouveautés ? Principalement :

  • support du multiprocesseurs, jusqu’à 32.
  • l’opengl 2.0 (support de la 3D) pour les versions linux, windows et solaris
  • direct3D 9 est supporté par pour les hôtes Windows, bien que ce soit encore expérimental.

Cependant, je vais rester fidèle à kvm pour plusieurs raisons :

  1. C’est libre.
  2. On peut utiliser 1 GiO de mémoire en virtuel, contrairement à VirtualBox qui hurle dans ce cas.
  3. C’est plus simple à mettre en oeuvre, même si l’USB manque ainsi qu’une interface graphique
  4. Pas d’obligation de devenir un « abonné » pour utiliser le logiciel.

Quelques captures : l’abonnement au premier lancement, ou encore les deux processeurs vus sous une Ubuntu Linux 9.04 :

Bref, que du bon sous le capot 😉

Un aperçu de KDE 4.3 rc1 en vidéo.

Même si – au 28 juin – la version de développement officiellement disponible est la 4.3 béta2 – un fil sur le forum d’Archlinux.fr permet d’avoir un aperçu de ce que sera KDE 4.3 final fin juillet.

Ayant suivi les recommandations et après avoir rajouter Amarok 2.1 et K3b 1.66, j’ai effectué une vidéo. Elle est muette cependant, par impossibilité de capturer le son.

Evidemment, le résultat est bien plus rapide que ce que montre la vidéo… En tout cas, le thème par défaut est plus joli – avis personnel – que cela de KDE 4.2.x…

Maintenant, attendons tranquillement la sortie de KDE 4.3 pour juger sur pièce 😉

Tabu Audio Player pour Archlinux… Merci AUR ;)

Lisant le blog de Devil505, celui ci a parlé de Tabu Audio Player.

J’en ai donc profité pour écrire mon premier « vrai » PKGBUILD pour aur.archlinux.org, celui-ci concernant la version 1.4.1 de Tabu Audio Player.

Voici le code, que j’ai copié sur le modèle proposé. Peut-être pas encore très propre, mais il fonctionne très bien sur ma machine 😉

# Contributor: FredBezies

pkgname=tabu-audio-player
_pkgname=tabu_audio_player
pkgver=1.4.1
pkgrel=1
pkgdesc= »Simple gstreamer audio player with client-side decorations and playback controls drawn with cairo. »
arch=(‘i686’ ‘x86_64’)
url= »http://www.kalmbach.com.ar/tabu.html »
license=(‘GPL’)
groups=()
depends=(‘taglib>=1.5’ ‘gtk2’ ‘gstreamer0.10’)
makedepends=(‘gettext’)
optdepends=()
provides=()
conflicts=()
replaces=()
backup=()
options=()
install=
source=(http://www.kalmbach.com.ar/download/$_pkgname-$pkgver.tar.gz)
noextract=()
md5sums=(af5fbd1625fdc2f708c2ebdb24b272c9)

build() {
cd $srcdir/$_pkgname-$pkgver
./configure –prefix=/usr
make || return 1
make DESTDIR=$pkgdir install || return 1
}

L’installation : un petit yaourt -S tabu-audio-player

Le résultat ? Ci-dessous :

Tabu Audio Player 1.4.1 sous Archlinux

Archlinux-isons une frugalware – deuxième partie.

C’est la suite de cet article, retardé à cause d’un problème de synchronisation de la nouvelle version de Xorg.

Etant donné que Xorg et Gnome prennent de la place, j’ai fait un peu de nettoyage. J’ai viré le paquet kernel-source, ne comptant pas recompiler le noyau. J’ai aussi viré php, ruby et dosemu car je ne compte pas les utiliser.

Archlinux-iser une frugalware – partie 2

Ce n’est pas grand chose, mais c’est quand même au minimum 300 Mo de moins (avec le paquet kernel source).

J’ai installé X11 avec la commande :

pacman-g2 -S x11 xapps

Pourquoi xapps ? Car je veux pouvoir utiliser les outils « end-user » de la frugalware 😉

Et j’ai utilisé le xorg.conf suivant :

# xorg.conf (X.Org X Window System server configuration file)

Section « Device »
Identifier « Configured Video Device »
Driver « cirrus »
EndSection

Section « Monitor »
Identifier « Configured Monitor »
HorizSync 30-70
VertRefresh 50-160
EndSection

Section « Screen »
Identifier « Default Screen »
Monitor « Configured Monitor »
Device « Configured Video Device »
DefaultDepth 24
SubSection « Display »
Depth 24
Modes « 1024×768 » « 800×600 » « 640×480 »
EndSubSection
EndSection

L’installation de gnome se fait avec un petit :

pacman-g2 -S gnome

Et il faut compter un petit GiO pour l’ensemble des paquets. Autant dire que c’est assez gourmand…

J’ai configuré le son en utilisant alsaconf, puis alsamixer et un petit alsactl store pour que les infos soient enregistrées.

Une fois le tout installé, il suffit de lancer gdm via un petit gdm en root.

Et voici donc une capture d’écran du gestionnaire de connexion de gnome, puis du bureau gnome qui apparait.

Dans le prochain article, on va faire le grand nettoyage, car de la place peut être récupérée. Sans grande difficulté, d’ailleurs. Et sans oublier la personnalisation de l’installation avec quelques ajouts…

En vrac’ rapide et libre.

Un petit en’vrac en ce mercredi soir.

vlc pre 1.1 sous ArchLinux 64 bits

La capture vidéo est tirée du DVD « The Song Remains The Same » du groupe Led Zeppelin.

C’est tout pour aujourd’hui 😉

Archlinux-isons une frugalware – première partie.

Fan des tests « inutiles », j’ai voulu voir si on pouvait reproduire le type d’installation proposée par ArchLinux, à savoir :

  1. D’abord une base avec des outils de développement.
  2. Xorg
  3. Un environnement de bureau ou un gestionnaire de fenêtres.
  4. Les outils complémentaires.
Archlinux-iser une frugalware – partie 1

Je compte découper cette expérience trois parties :

Dans un premier article, une installation la plus basique possible.

Dans un deuxième article, l’installation de Xorg et de Gnome.

Dans un troisième article, l’ajout des outils complémentaires, et allègement du résultat obtenu.

Comme d’habitude, j’ai utilisé une machine virtuelle kvm doté de 1 GiO de mémoire vive, 32 GiO de disque.

fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 fr.img 32G
Formatting 'fr.img', fmt=qcow2, size=33554432 kB
fred ~/download $ qemu-kvm -m 1024 -soundhw all -k fr -localtime -hda fr.img -cdrom frugalware-1.0-x86_64-net.iso -boot d &

Commençons par l’installation. Sur le disque virtuel de 32GiO, j’ai utilisé le partitionnement suivant :

  • sda1 : /boot en ext2fs ; 128 MiO
  • sda2 : swap ; 2048 MiO
  • sda3 : / en ext4fs ; 7500 MiO
  • sda4 : /home en ext4fs, 25700 MiO

Et ensuite, lors du choix des paquets, je me suis limité au groupe apps, base, devel, lib et multimedia.

Ok, multimedia ne fait pas partie de l’installation par défaut d’Archlinux.

387 paquets sont installés. Une fois le compte utilisateur créé, au redémarrage, on a droit à un simple grub en mode texte. A noté que le noyau indiqué est le 2.6.28-fw5, alors qu’un uname -a donne un 2.6.30…

De Archlinux-iser une frugalware – partie 1

Maintenant, je vais m’atteler à la deuxième partie : installer Xorg et Gnome.

fbsplash : ou comment rendre ArchLinux moins effrayante.

Il est vrai que nombre de personnes sont effrayées par le côté interface en texte de Linux. Un outil comme fbsplash permet d’avoir un démarrage et une extinction en mode graphique avec ArchLinux.

Un moyen d’imiter les Fedora – qui utilise Plymouth – et autres ubuntus.

Ayant lu la documentation sur le wiki anglophone, j’en ai profité pour rédiger une page sur le wiki francophone, qui a été synthétisée et est disponible à une nouvelle adresse : http://wiki.archlinux.fr/howto/kernel/fbsplash

Et comme une vidéo montrerait mieux un démarrage et / ou une extinction, j’ai utilisé une machine virtuelle dans laquelle j’ai installé une archlinux avec un environnement fluxbox.

La vidéo est un peu lente sur la fin du démarrage. Il est vrai que ce n’est pas une vraie machine, et que l’enregistreur utilisé mange quelques ressources 😉

Profiter de Mozilla Firefox 3.5rc2 sous linux 64 bits.

Cet article est écrit à titre « pédagogique » et de culture générale informatique. Etant donné qu’il n’y a pas de version officielle de Mozilla Firefox 3.5rc2 en 64 bits pour linux, j’ai décidé de montrer comment faire.

Mozilla Firefox 3.5rc2 pour linux en 64 bits

Je me base sur une ArchLinux 64 bits, à jour, avec Xfce 4.6.1 (installé en utilisant le wiki anglophone. D’ailleurs, pour faire une digression rapide, si vous avez des problèmes avec le volume, installer le paquet oss et rajouter le daemon oss à la ligne DAEMONS du fichier /etc/rc.conf est radical pour corriger le problème).

Bref, en me basant sur la documentation disponible ici (notamment les pré-requis), on peut se faire un environnement de compilation facilement.

Pour autoconf-2.13, il faut utiliser le paquet autoconf-compat, disponible sur aur.archlinux.org via l’outil yaourt :

yaourt -S autoconf-compat

Une fois le code source récupéré depuis http://releases.mozilla.org/pub/mozilla.org/firefox/releases/3.5rc2/source/, il suffit de décompacter le code source et de rajouter le fichier .mozconfig suivant :


export AUTOCONF=autoconf-2.13

. $topsrcdir/browser/config/mozconfig

mk_add_options MOZ_OBJDIR=@TOPSRCDIR@/../objdir-fx

ac_add_options --enable-optimize
ac_add_options --disable-debug
ac_add_options --disable-tests

Pour lancer la compilation. On se rend dans le répertoire du code source, à savoir mozilla-1.9.1 puis dans un terminal :


make -f client.mk depend
make -f client.mk build

Il faut compter entre 45 minutes et une heure.

Ensuite, il faut aller dans le répertoire objet où se trouve le code compilé :


cd ../objdir-fx
make package

Le logiciel se trouve dans le répertoire objdir-fx/mozilla/dist/. Une archive tar.bz2 est disponible. Il suffit de la décompacter dans un répertoire ailleurs pour obtenir un firefox indépendant du code source. Par exemple dans un répertoire applications 😉

Le plus simple est de créer un lanceur.

On peut récupérer le paquet de traduction française ici :

http://releases.mozilla.org/pub/mozilla.org/firefox/releases/3.5rc2/linux-i686/xpi/

Une fois le paquet installé, il faut modifier une valeur dans about:config, il s’agit de general.useragent.locale à modifier en fr.

Une fois Mozilla Firefox relancé, la VF nous accueille.

J »aurais très bien pu utiliser le paquet proposé par AUR, mais je voulais avoir une version aussi proche que possible du code officiel.