Mais non, c’est pas compliqué d’installer la Frugalware Linux en mode texte ! :)

Et pour être plus précis, avec la version 1.6rc2 qui sort officiellement demain. En effet, dans le but de préparer la sortie de cette nouvelle étape de préparation de la nouvelle version stable de la Frugalware Linux, des images ISO d’installation sont déjà présentes sur les miroirs.

Note : au moment où j’ai rédigé cet article, le gestionnaire pacman-g2 souffrait d’un vilain bug pour rapatrier les paquets, donc il m’a fallu jouer du ctrl+c et relancer les commandes. Mais un correctif a été mis en route, donc…

J’ai été sur le dépot francophone, et j’ai pu voir la présence d’un fichier du doux nom de « frugalware-1.6rc2-x86_64-cd1.iso »

Je l’ai donc récupéré. Et pour avoir un affichage pas trop saccadé dans Gnome 3, j’ai pris VirtualBox.

Pour l’installation, j’ai conservé le mode texte. L’installateur est assez simple. Pour le partitionnement, j’ai choisi celui-ci, à savoir :

  • Première partition, 7500 Mo, en ext4 affectée à /
  • Deuxième partition, 4096 Mo, affectée à swap
  • Le reste, en ext4 affecté à /home

Lors de l’installation, je n’ai sélectionné le paquet « base ». Ensuite, après avoir donné un mot de passe à root, et créé un compte utilisateur, j’ai redémarré la machine virtuelle, et on se connecte en root. Pour les commandes qui suivent, je me suis basé sur le wiki de la Frugalware Linux. Avant toute chose, on fait une mise à jour de la base installée :


pacman-g2 -Syu

On commence par installer quelques outils et configurer le son :


pacman-g2 -S nano zip unzip alsa-utils 7zip opennptd iptables

On configure le son en lançant alsamixer. Ensuite, une fois les jauges réglées, on enregistre les paramètres avec alsactl store.

On rajoute ensuite xorg et les polices :


pacman-g2 -S xmessage xsetroot xinit xorg-server corefonts font-bh-ttf font-bh-type1 ttf-bitstream-vera dejavu-ttf sdl_ttf artwiz-fonts liberation-fonts

Note : si on est sur un portable, le paquet « xf86-input-synaptics » est fortement conseillé.

Continuer la lecture de « Mais non, c’est pas compliqué d’installer la Frugalware Linux en mode texte ! 🙂 »

0 Linux epsilon : la distribution qui est tout sauf nulle !

J’avais jadis parlé de la 0linux, et je n’avais pas eu franchement de chance à l’époque.

J’ai donc profité de la sortie de la version « Epsilon » pour essayer la distribution plus en profondeur. J’ai récupéré l’image ISO, puis j’ai réutilisé l’image disque créé avec l’article concernant la Mageia 2 alpha3. Soyons écologique, recyclons 😉

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c ftp://ftp.igh.cnrs.fr/pub/os/linux/0linux/iso_dvd/0linux-epsilon-DVD.iso
–2012-01-12 19:56:54– ftp://ftp.igh.cnrs.fr/pub/os/linux/0linux/iso_dvd/0linux-epsilon-DVD.iso
=> «0linux-epsilon-DVD.iso»
Résolution de ftp.igh.cnrs.fr… 193.50.6.138
Connexion vers ftp.igh.cnrs.fr|193.50.6.138|:21…connecté.
Ouverture de session en anonymous…Session établie!
==> SYST … complété. ==> PWD … complété.
==> TYPE I … complété. ==> CWD (1) /pub/os/linux/0linux/iso_dvd … complété.
==> SIZE 0linux-epsilon-DVD.iso … 1796093952
==> PASV … complété. ==> RETR 0linux-epsilon-DVD.iso … complété.
Longueur: 1796093952 (1,7G) (non certifiée)

100%[====================================>] 1 796 093 952 239K/s ds 84m 10s

2012-01-12 21:21:05 (347 KB/s) – «0linux-epsilon-DVD.iso» sauvegardé [1796093952]

J’avais déjà expliqué l’installateur dans l’article précédent, celui-ci n’ayant que peu évolué je n’y reviendrais pas. Et il fait bien son travail si on fait attention à ce que l’on fait.

Continuer la lecture de « 0 Linux epsilon : la distribution qui est tout sauf nulle ! »

SalixOS 13.37… La slackware pour les humains ayant quelques notions d’informatique :)

J’avais testé pour noël 2009 la version 13.0.2 de la SalixOS.

Deux ans – à quelques jours près – sont passés, j’ai donc voulu voir l’évolution de cette distribution dérivée d’une des plus anciennes distributions survivante des tous débuts de l’aventure linuxienne.

J’ai donc récupéré l’image ISO de la version xfce 64 bits, mais il existe aussi des versions plus ou moins g33k3sques : KDE, fluxbox et pour les plus fanatiques du minimalisme, avec RatPoison.

J’ai donc lancé mon environnement habituel, puis l’installation a commencé.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom salix64-xfce-13.37.iso -boot order=cd &

Nul besoin d’avoir un installateur avec des beaux boutons arrondis ou un diaporama de fonctionnalité. C’est le genre d’outils que l’on ne voit que rarement lors d’une utilisation d’une distribution gnu/linux, sauf si l’on est adepte du « distro hopping ».

Continuer la lecture de « SalixOS 13.37… La slackware pour les humains ayant quelques notions d’informatique 🙂 »

Viperr 1.0 : quand Fedora Linux rencontre Openbox.

Parfois, quand je recherche des distributions à présenter et à tester, on peut tomber sur de très bonnes surprises comme sur de très mauvaises, comme ce fut le cas récemment avec PearOS 3.0.

J’ai fait une série de billets récemment sur des distributions proposant Openbox car j’avoue que si j’ai passé une période creuse avec ce gestionnaire de fenêtre, je recommence à m’y intéresser.

J’ai donc décidé de voir ce que Viperr, un remix de la Fedora Linux avec Openbox proposé par Alexandre Singh alias Darthwound a dans le ventre. La distribution est disponible aussi bien en anglais qu’en français, en 32 qu’en 64 bits.

J’ai donc pris l’iso française 64 bits, et j’ai lancé mon environnement habituel.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom Viperr-1-64FR.iso -boot order=cd &

Une fois l’environnement lancé, on a une interface minimaliste, léchée, avec l’ensemble des raccourcis clavier, et une barre de tâche en bas, minimaliste. On sent une volonté d’intrusion et de bling-bling minimisée au maximum. Une flèche à coté de l’heure permet de cacher les icones du réseau et du réglage du volume.

Il faut préciser que l’auteur de cette version remixée de Fedora est aussi un administrateur du site francophone de la distribution CrunchBang… Et c’est une très bonne distribution 🙂

Cependant, le bling-bling existe ici aussi et proposé un effet d’ombre sympathique sous les fenêtres. L’installateur est Anaconda, simple, mais qui fait son travail, que demander de plus ? 😉

Continuer la lecture de « Viperr 1.0 : quand Fedora Linux rencontre Openbox. »

Les OS 64 bits grand publics répandus : une réalité proche ?

Il y a plus de 3 ans, j’avais rédigé un article, concernant la longue survie des OS 32 bits alors que les processeurs 64 bits existaient depuis plus de 5 ans à l’époque. Cela ne concerne vraiment que l’OS de Redmond, majoritaire en part de marchés car prévendu avec les ordinateurs, bien que cela soit pas franchement des plus légal, dixit certains jugements

Les OS libres (Linux et BSD), sans oublier l’OS à la pomme sont depuis maintenant au moins deux ans passés au 64 bits pour l’ensemble des logiciels, même si j’ai utilisé pour la première fois un linux 64 bits en… février 2007… Même si c’était encore assez artisanal à l’époque…

La raison pour laquelle je reparle de cet article ? Simplement qu’en feuilletant les prospectus des hypermarchés de ma région, le rayon informatique, c’est majoritairement des machines équipées de 4 à 6 Go de mémoire vive, même pour les portables… Seule exception notable : les netbooks qui sont équipés au mieux de 2 Go de mémoire vive pour un prix parfois inférieure de 50 à 100 € d’un portable classique.

Dans cet article vieux de trois ans, parmi les freins, je citais :

absences de pilotes pour certains matériels
certains logiciels non libres (greffon flash) répondent encore aux abonnés absents
plus gourmand que les anciennes générations

Une partie du problème a été résolue. En effet, Adobe propope son greffon flash en version… 64 bits aussi bien pour linux que pour MS-Windows.

Coté navigateurs ? Même s’il est toujours possible d’utiliser une version 32 bits sur un OS en 64 bits, apparemment seul Internet Explorer existe en 64 bits pour Windows.

Décidément, l’OS grand public le plus répandu n’a pas de chance avec les logiciels 64 bits 😉

En 3 ans, des progrès ont été faits. Maintenant, il ne manque plus que des versions 64 bits des navigateurs principaux en dehors d’Internet Explorer pour que la situation bouge vraiment.

PearOS 3.0 : une poire un peu trop verte ?

En septembre dernier, j’avais parlé de la version 1.5 de PearOS, dénommé Cheetah, comme jadis un certain MacOS-X 10.0 🙂

Avec PearOS 3.0, on va carrément plus loin, en reprenant le nom de code de la version 10.3 de MacOS-X… Panther 😉 Pour les personnes se souvenant de l’informatique du début des années 2000, en octobre 2003, la 4ième version majeure de MacOS-X sort. Elle fit fonctionner la première génération de MacMini, dont j’ai été possesseur entre 2004 et 2005.

C’est donc l’esprit curieux que j’ai été téléchargé la version 3.0 de PearOS, sur son site officiel. Bien qu’il existe désormais 2 versions 32 et 64 bits, j’ai récupéré la 64 bits car je suis un adepte des distributions linux proposant cette architecture 😉

Et j’ai lancé ma machine virtuelle habituelle : 32 GiO de disque virtuel, 2 GiO de mémoire vive, le tout en utilisant un processeur 64 bits.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm -hda disk.img -cdrom pear-os-linux-panther-v3.0-x64.iso -boot order=cd &

Voici donc deux captures d’écran en mode liveCD. Et à moins que je sois complètement aveugle, je n’ai pas trouvé de lien pour lancer l’installation depuis l’image en version Live. Qu’à cela ne tienne, j’ai lancé l’installateur directement en redémarrant la machine virtuelle 😉

Continuer la lecture de « PearOS 3.0 : une poire un peu trop verte ? »

CTK Arch : une « méta-distribution » basée sur Archlinux.

Etant dans une période : « J’ai envie d’essayer toutes les distributions qui proposent Openbox », je me suis dit que j’allais voir ce que donnait CTK Arch.

Dixit son site officiel, c’est, je cite :

CTKArch est une préconfiguration minimaliste d’Arch Linux (pas une distribution), qui inclut une sélection minutieuse d’applications et vise le support matériel le plus complet possible, en utilisant exclusivement des logiciels libres.
[…]
Une fois installé, il devient une installation Arch Linux classique, avec applications de navigation web, e-mail, chat, FTP, gestion de fichiers & archivage, bureautique, visualisation & édition d’image, vidéo et son, et gravure : comme si vous aviez passé votre journée à les choisir.

Miam. Assez intéressant. Et comme ArchLinux est en évolution constante, on peut prendre une image ISO un peu vieille, la version 0.7 datant d’avril 2011. Bon, je sens que la mise à jour va pas être triste 😀

J’ai donc en bon tipiak, selon les critères de l’industrie des moines copistes de galettes plastifiés, récupéré l’ISO via bittorrent. (Oui, je sais, j’ai copié-collé cette phrase, sur l’article concernant la CrunchBang Linux, mais je l’aime bien cette petite phrase).

Et comme d’habitude, l’environnement qemu-kvm que j’aime a été construit.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk-ctk.img 32G
Formatting ‘disk-ctk.img’, fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm -hda disk-ctk.img -cdrom ctkarchlive-0.7-x64.iso -boot order=cd &

Au démarrage, on peut choisir soit l’anglais, soit le français. Et après un chargement rapide, on a un très beau fond d’écran avec une barre en bas de l’écran rétractile. On sent que l’ensemble est vraiment léger.

L’installateur se lance simplement, et comme il est en français, c’est encore plus simple à utiliser.

Continuer la lecture de « CTK Arch : une « méta-distribution » basée sur Archlinux. »

GhostBSD 2.5rc1 : un concurrent « dangereux » pour PC-BSD ?

J’ai déjà parlé plusieurs fois de GhostBSD, la dernière fois en mars dernier. La sortie de la première RC de la version 2.5 de ce dérivé de FreeBSD, basé sur l’avant-dernière version de développement de FreeBSD 9, proposant Gnome 2.32 m’a donné envie de voir les progrès effectués.

Il est proposé en version « live » installable, que l’on peut graver sur un CD-RW ou sur une clé USB. Dommage que GhostBSD 2.5rc1 ne soit pas basé sur une version plus récente 🙁

J’ai donc récupéré l’ISO, et j’ai créé un disque virtuel d’une taille fixe de 32 GiO. Puis, j’ai lancé qemu-kvm 1.0 (ben oui, qemu est disponible depuis peu en version 1.0).


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ dd if=/dev/zero of=disk.img count=32 bs=1G
32+0 enregistrements lus
32+0 enregistrements écrits
34359738368 octets (34 GB) copiés, 306,18 s, 112 MB/s
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm -hda disk.img -cdrom GhostBSD-2.5-RC1-amd64.iso -boot order=cd &

Continuer la lecture de « GhostBSD 2.5rc1 : un concurrent « dangereux » pour PC-BSD ? »

Une semaine sous Fedora Linux 16 – jour 1 : l’installation :)

J’ai décidé cette semaine de faire passer mon ordinateur portable Acer 5520 (gonflé à 3 Go de mémoire vive et au disque dur remplacé) sous la dernière née de la communauté Fedora, la Fedora Linux 16 à la place de mon Archlinux testing.

Après avoir créé – tant bien que mal – une clé USB avec l’image ISO de la Fedora Linux 16 live 64 bits (merci au paquet AUR liveusb-creator-git), j’ai démarré la machine. Cependant – et cela doit être du à la présence d’un vieux circuit nVidia (le nVidia GeForce 7000M), j’ai du rajouté l’option nouveau.modeset=0 aux options de démarrage sinon j’avais un affichage inutilisable.

Continuer la lecture de « Une semaine sous Fedora Linux 16 – jour 1 : l’installation 🙂 »

Fuduntu 14.12… Un drôle de nom pour une drôle de distribution ;)

La Fuduntu Linux 14.12 est un fork de la Fedora Linux 14, fork amélioré par la présence d’éléménts plus récent (comme un noyau Linux 3.0.7 ou un Xorg 1.11.1), mais qui offre une interface Gnome 2.32 personnalisée. Sa cible principale est l’informatique nomade, si on en croit sa page d’accueil.

Après avoir récupéré en utilisant le torrent fourni l’image ISO du liveDVD en 64 bits, j’ai lancé une machine virtuelle qemu avec l’équipement habituel : 32 Go de disque, 2 Go de mémoire vive.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom Fuduntu-14.12-x86_64-LiveDVD.iso -boot order=cd &

Continuer la lecture de « Fuduntu 14.12… Un drôle de nom pour une drôle de distribution 😉 »