Ah, l’inamour entre la blogosphère littéraire et les auteur(e)s auto-édité(e)s…

Depuis quelques temps, on assiste à une forme de guerre froide entre la blogosphère litteraire et les auteur(e)s auto-édités. Les coups volent bas, et on peut penser que c’est la norme dans cette guerre qui ne fait qu’une gagnante au final : l’industrie de l’édition classique.

Tout a commencé avec un article sur le blog de Sophie Adriansen, au titre franchement « aimant à clics » : « Je ne lis pas d’auto édition »

Outre le fait qu’elle dénonce l’acharnement des certaines personnes, elle y va aussi un peu fort avec le passage suivant :

Généralement, on choisit l’auto-édition parce que :

A – On a envie d’autonomie… de LI-BER-TÉ !!!

B – Son projet a été refusé par une ou plusieurs maisons d’édition !

(Rayez la mention inutile)

Puis, on décide quand même de continuer alors que les signaux étaient négatifs :

A – Parce qu’on pense être un génie incompris.

B – Parce qu’on retentera l’édition plus tard (sur un malentendu, on peut conclure) !

C – Parce qu’on est fêlé du bocal…

Sympathique comme morceau recopié d’un blog de BD, article intéressant soit dit en passant.

Comme le veux la troisième loi de Newton qui dit « L’action est toujours égale à la réaction ; c’est-à-dire que les actions de deux corps l’un sur l’autre sont toujours égales et dans des directions contraires. », un blogueur du côté de l’auto-édition réplique d’une manière tout aussi vive dans un article tout autant « aimant à clic » que l’article de Sophie Andriansen, « La liste noire des blogs et sites qui ne vous chroniqueront PAS ».

Outre le fait que c’est une attaque frontale contre la blogosphère littéraire, l’intro est déjà une mise en bouche qui laisse penser que le canon de 75 est de sortie :

[…]
Plutôt que de s’entredéchirer, je crois qu’il serait plus constructif pour les auteurs comme pour les lecteurs de signaler les blogs qui font preuve de sectarisme intellectuel, en se cantonnant aux œuvres traditionnellement éditées. Ceci, afin de ne pas perdre son temps et son énergie à contacter des blogueurs qui non seulement n’auront aucun intérêt pour ce que vous écrirez, mais, du haut de leur tour d’ivoire, vous jetteront à la figure leur refus plein de morgue.
[…]

Pour moi, ce n’est pas la réponse. Car les problèmes viennent des deux clans et des trous de fesses mal lavés en quantité proportionnelle. Je vais m’expliquer plus avant, ayant le cul entre deux chaises, étant blogueur (depuis 2005), et auteur édité (via Larousse) / auto-édité (via atramenta, les deux depuis 2014).

Continuer la lecture de « Ah, l’inamour entre la blogosphère littéraire et les auteur(e)s auto-édité(e)s… »

Concours Aythis : Suite et fin.

Le concours lancé le 9 janvier 2016 est donc terminé. J’ai eu 18 participations et 17 validées. Pas si mal.

Commençons donc par les réponses :

Question 1 : « Carline Van Roos a participé à deux autres projets. Citez-en un des deux. »

Les deux groupes sont Remembrance et Lethian Dreams.

Question 2 : « En quelle année est sorti le troisième album d’Aythis, « The New Earth » ? »

En 2011.

Question 3 : « Quel est le nom du premier album publié sous le nom d’Aythis ? »

Doppelgänger, sorti en 2007 chez Paradigms Recording.

J’ai donc procédé au tirage, vidéo à l’appui. Désolé pour la qualité de la vidéo, mais j’ai galéré près d’une demi-heure avec le micro de la webcam de mon vieux Toshiba L300-2CZ avant de me replier sur la caméra de mon téléphone portable Wiko Kite 4G 🙁

Encore merci aux personnes ayant participées. J’ai prévenu la personne qui a gagné par courrier électronique pour envoyer aussi vite que possible le digipak de l’album. J’ai aussi prévenu les personnes malchanceuses par la même occasion. C’est la moindre des choses.

En vrac de fin de semaine.

Un petit en vrac’ pour finir la semaine. Qui reprend le duo logiciel libre et culture. Commençons par le panier de crabes informatique.

Côté culturel ?

Commençons par le coup de gueule d’Agnès sur le monde de l’auto-édition et des auteur(e)s qui se croyent tout permis et qui se la joue copinage à fond… Plus dure sera la chute !

Et pour finir en musique ?

Voila, c’est tout et c’est déjà pas mal !

Vieux geek, épisode 50… non 51 : Ken’s Labyrinth, le lointain ancêtre de… Duke Nukem 3D.

Note : c’est le billet 51 de la série vieux geek, non le 49ième. Je m’étais trompé lourdement dans la numérotation ! Oups 🙂

En 1996, 3D Realms sort un jeu resté dans les mémoires pour son côté technique mais aussi pour son humour caustique, les clins d’oeil à la pelle pour des évènements (comme l’affaire OJ Simpson), des films (Star Wars, Indiana Jones), ou encore des jeux vidéos dont le vénérable ancêtre Doom.

Derrière tous les effets spéciaux en question qui donne une claque au genre FPS en cette année 1996 – 20 ans déjà, ouille ! – il y a un moteur de rendu qui s’appelle le Build Engine.

C’est l’oeuvre du programmeur de génie Ken Silverman qui n’en est pas à son coup d’essai. En effet, en 1993, Epic MegaGames publie la version ultime d’un titre assez bizarre pour sa charte graphique, Ken’s Labyrinth.

Ken Silverman, 18 ans (il est né en 1975), avait vu son frère s’éclater sur Wolfenstein 3D. Il a alors décidé de développer son propre Wolfenstein 3D, avec quelques améliorations. Même si les graphismes sont moins avancés que ceux de l’équipe d’id Software, il y a des parties un peu plus interactives comme les bonus qui se transforment, les machines à sous et les distributeurs d’objets. Les ennemis sont assez vaches par moment.

Il y aussi des portes battantes, inexistantes dans Wolfenstein 3D. Ou encore des murs destructibles. Évidemment, on est loin de ce que sera Duke Nukem 3D en 1996.

Continuer la lecture de « Vieux geek, épisode 50… non 51 : Ken’s Labyrinth, le lointain ancêtre de… Duke Nukem 3D. »

The Fourth Is Bearded : à la découverte du post-hardcore.

J’ai des goûts musicaux assez étendus : j’aime bien écouter de tout, sauf la production commerciale qui me sort par les yeux. Que ce soit du heavy metal, du jazz, de la folk, de la musique électronique ou encore du néoclassique (comme avec Aythis) tant que j’accroche, j’écoute. Mais les productions ultra-formatées et sur-entendues, non merci. En clair, 95% des albums qu’on trouve dans les rayonnages des magasins, culturel ou pas.

Comme pour les oeuvres de Red Forest dont j’ai parlé le 6 janvier 2016, le blogueur influent que je semble être – les personnes au fond de la salle qui viennent de rire, merci de sortir ! – a été contacté par un membre du groupe « The Fourth Is Bearded », un groupe du Havre qui est spécialisé dans le mélange post-rock et post-hardcore.

J’avoue qu’avant d’écouter l’album je ne connaissais pas du tout le post-hardcore. J’ai donc été sur la page Bandcamp du groupe et j’ai lancé la lecture.

Continuer la lecture de « The Fourth Is Bearded : à la découverte du post-hardcore. »