En vrac’ de milieu de semaine.

Un rapide en vrac en ce dernier mercredi de décembre 2022.

Côté informatique, logiciel libre et internet :

Côté culture ?

Rien pour cette fois.

Dans la série « Faut bien finir les longplays qu’on a entamé », voici les 3 derniers niveaux de « Tenebra 2 ».

Que penser d’EndeavourOS en cette fin d’année 2022 ?

Je suis un contributeur sur le long terme pour cette distribution basée sur Archlinux, ayant dans un premier temps contribué en rapportant des bugs, mes contributions se limitant désormais à produire les traductions de notes de publication avec mon ami DeepL pour me simplifier la tâche.

Je ne parle que rarement du projet sur le blog, ayant compris depuis des années que les distributions GNU/Linux constituent un marché plus que mature. En dehors des projets publiés à la « va-comme-je-te-pousse » et qui ne vivent qu’un an ou deux, il n’y a plus grand chose à dire. Et encore moins de quoi remplir une vidéo de 10 minutes sur Youtube.

Sur l’année 2022, le projet EndeavourOS a été plutôt productif. Il y a cependant quelques points qui m’ont fait grincer des dents au fil des révisions. Le premier a eu lieu avec l’arrivée d’EndeavourOS Artemis Nova.

Je cite la modification en question :

[…]
Déplacement du dépôt d’EndeavourOS

Historiquement, le dépôt endeavouros se trouvait en dessous des dépôts Arch dans la liste des dépôts de /etc/pacman.conf. Cela présente quelques défis :

* Lorsque nous devons créer des versions personnalisées de paquets, nous faisons dépendre nos outils de ces versions personnalisées, comme c’est le cas avec eos-yad. Cela crée des défis de dépendance comme on l’a vu dans le passé.
* Si nous avons besoin de remplacer temporairement quelque chose dans les dépôts Arch, nous ne pouvons pas. Par exemple, si nous avions pu retenir temporairement grub jusqu’à ce que nous comprenions ce qui se passait, nous aurions pu réduire considérablement l’impact de ce problème.

Nous voulons être clairs, nous déplaçons simplement notre petit dépôt existant vers le haut et cela ne signifie pas que nous prévoyons d’augmenter la taille de notre dépôt ou de commencer à remplacer des paquets critiques par des versions personnalisées. Ceci est cohérent avec ce que font de nombreuses autres distros basées sur Arch.
[…]

Même si je ne suis pas une personne qui apprécie l’imposition d’un dépôt tiers sur les dépôts officiels. Il n’y a cependant aucun paquet officiel – mis à part yad – qui soit remplacés, ce qui fait qu’EndeavourOS est toujours aussi propre en ce qui concerne les installations.

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En vrac’ de fin de semaine…

Minuscule en vrac’ en cette veille de Noël 2022.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Le système d’exploitation le plus poétique qui existe vient de voir arriver une nouvelle version majeure, Haïku R1 beta 4 est disponible.
  • Pour les personnes qui ne jurent que par la Linux From Scratch, je demande la dernière version de NuTyX, la 22.12.0.

Côté culture ?

Dirk Jan Müller alias Cosmic Ground vient de sortir un EP deux titres au format numérique du nom de « Aera 22 ».

Suite du longplay pour « Tenebra 2 », avec les niveaux 29 à 32 joués. Les niveaux sont désormais coriaces, je ne sais pas quand je publierai l’ultime vidéo pour cet excellent casse-tête.

Sur ce, bon week-end et bon Noël !

En vrac’ de milieu de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce troisième mercredi de décembre 2022. Les vacances de Noël sont là, autant en profiter 🙂

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien pour cette fois.

Pour finir, une petite vidéo qui montre comment activer l’extension de Pamac pour Gnome sous Archlinux ou encore EndeavourOS.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Ça a donné quoi le rétroludique en 2022 ?

L’année qui se termine – j’écris ce billet le 17 décembre 2022 – a été pour moi une grande année rétroludique avec un rythme presque mensuel d’une nouveauté que ce soit sur Commodore 64, Atari 8 bits ou encore Amstrad CPC.

Voici donc un bilan rapide et franchement incomplet pour 2022. Ce sont les jeux qui m’ont vraiment parlé, le site IndieRetroNews est une bible dans ce domaine.

Janvier : C’est le moment où j’ai terminé – avant d’enregistrer une série de 10 vidéos d’une heure dans ma chaine « Jeu et Longplay » sur mon instance peertube – l’excellent « Briley Witch Chronicles » sorti fin octobre 2021.

Février : C’est la sortie du port de « Puzzle Bobble » pour Commodore 64. Un excellent port aussi dur que l’original qui se paye le luxe d’avoir la même introduction que le jeu d’arcade.

Mars : C’est le mois de la sortie de l’ultime révision de l’excellent rogue-like « Rogue64 » sur Commodore 64 bien entendu.

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La sortie de Xfce 4.18 et le syndrôme des améliorations à la marge.

En ce 15 décembre 2022, une nouvelle version majeure de l’environnement léger Xfce est disponible, numérotée 4.18.

Depuis des années, et quel que soit l’environnement utilisé, on est dans le paufinage sur le plan de l’interface graphique, l’arrière-plan technique étant l’endroit où se passe la majorité des modifications que le ou la « xfce-iste » n’ira pas mettre le nez.

Si on prend les notes de publication courtes, une bonne moitié est en relation avec Thunar et quelques améliorations apportées ici ou là. Si on prend les notes de publication longues, on peut voir que cela bouge vraiment un peu partout, sans pour autant être révolutionnaire.

Les environnements de bureau sont désormais matures. Qui serait capable de lister les différences entre un Plasma 5.25 et 5.26 ? Idem avec Gnome 43 où le morceau de choix côté modification a été apportée au niveau du panneau de gestion de la session, de l’énergie et de la connexion en haut à droite de l’écran. Sinon, rien ne le distingue franchement de Gnome 42.

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En vrac’ de milieu de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce deuxième mercredi de décembre 2022.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Fan de Fedora et de l’environnement Budgie Desktop ? Sachez qu’une saveur de la Fedora sera disponible avec ce duo.
  • La DGLFI de la semaine : Prenez une base Ubuntu immuable, des paquets universels AppImage, Flatpak et Snap. Secouez bien le tout, vous aurez la Vanilla OS.
  • Fan d’aventures dans un monde post-apocalyptique ? Alors essayez « OnEscape » disponible sous le format d’une cartouche 8 bits pour Atari XL/XE.

Côté culture ?

Rien pour cette fois.

On dit souvent « Mieux vaut tard que jamais », la preuve avec la solution de l’ultime niveau du casse-tête « Tenebra Extended » disponible sur Commodore 64 et Plus/4, ZX Spectrum et Amstrad CPC.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Vieux geek, épisode 335 : À nos chers disparus, le port PS/2.

Après un article consacré au lecteur de disquette et un autre consacré aux ports série et parallèle, j’ai eu envie d’aborder un port qui est parfois présent sur certaines cartes mères – à cause d’une latence moindre que l’USB ? – j’ai nommé le port PS/2.

Celui-ci est né en 1987 avec la série d’ordinateurs PS/2 d’IBM qui voulait reprendre un peu la main sur le marché des compatibles PC. Outre le port propriétaire MCA pour certaines cartes filles, il y avait un nouveau type de ports censé remplacer le duo port din 9 pins pour le clavier et série pour la souris, j’ai nommé les ports PS/2. Cf l’image ci-dessous.

Quelle inventivité dans le nom, n’est-ce pas ? Il a fallu attendre 1995 et la norme de cartes mères au format ATX pour voir le duo de ports PS/2 devenir un standard, avec un code couleur spécifique, violet pour le clavier, vert pour la souris.

De nos jours, ce port a quasiment disparu, même si on peut trouver pour pas très cher des adapteurs USB vers PS/2 pour le clavier et la souris. Même si la norme PS/2 s’est cassé les dents pour s’imposer comme le nouveau standard du monde PC, les ports PS/2 pour le clavier et la souris étaient bien pratique et éviter d’avoir à implémenter les deux précédents ports sur la carte mère.

De nos jours – et sauf erreur de ma part – le projet d’ordinateur 8 bits connu sous le nom de Commander X16 lancé par David Murray – aussi connu sous le nom de 8-Bit Guy – propose un port PS/2 pour le clavier.

Je vous renvoie à cette vidéo récapitulative du projet lancé par David Murray courant 2018 ou 2019.

Comme quoi les ports PS/2 ne sont pas encore complètement morts 🙂

Vieux geek, épisode 334 : À nos chers disparus, les ports séries et parallèles.

Après un article consacré au lecteur de disquette, autant parler maintenant de deux ports emblématiques : le port série et son cousin, le port parallèle.

Avant la démocratisation et l’utilisation intensive des ports USB, les cartes mères proposaient deux ports complémentaires. Le port série et le port parallèle, chacun dédié à une tâche plus ou moins précise.

Le port série proposait 9 broches et souvent c’était le port mâle par défaut fournie en direct sur la carte mère ou via une carte fille dédiée.

Ce port était utilisé principalement par les souris et par les modems à la grande époque des connexions à l’internet avec la ligne téléphonique, donc avant la démocratisation de la connexion ADSL.

Sauf erreur de ma part, les joysticks d’avant le port USB utilisait un port série fournie par la carte son. Oui, c’est bizarre mais c’était ainsi 🙂

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Vieux geek, épisode 333 : À nos chers disparus, le lecteur de disquette.

Alors que j’attendais qu’un MS-Windows 10 s’installe dans une machine virtuelle – on a besoin parfois de l’OS de Microsoft, même si on est un linuxien à poil dur comme moi – qu’il m’est venu une idée de billets consacrés aux périphériques et autres ports qui ont eu leur heure de gloire avant de disparaître.

Pour le premier épisode, j’ai pensé à la disquette qui est le symbole de la sauvegarde en terme d’icones d’interface graphique, même si son utilisation est à la baisse. Née dans les années 1970, elle n’a tiré sa révérence que dans la première décennie des années 2000.

À l’origine d’une taille de 8 pouces, elle est passée au classique format 5 pouces 1/4, puis au format 3 pouces 1/2.

On peut schématiser ainsi : milieu des années 1970 à début des années 1980, le format 8 pouces règne. Le format 5 pouces 1/4 prendra le relai jusqu’au début des années 1990, le format 3 pouces 1/2 commençant sa carrière vers 1985 avec l’Atari 520 ST et le Commodore Amiga 1000.

Je n’ai connu à leur époque de gloire que le format « bizarre » des disquettes 3 pouces, monopole des ordinateurs Amstrad et ZX Spectrum 128k et les disquettes 3 pouces 1/2 avec mon Amiga 1200, puis mes différents PCs jusqu’en 2002-2003.

Il faut dire qu’avec l’arrivée du format CD pour les jeux au milieu des années 1990, la disquette avait du mal à justifier son existence. Entre 1,44 Mo sur une disquette 3 pouces 1/2 et les 650 Mo d’un CD, le choix était vite fait, même si les premiers jeux sur CD tenaient plus du remplissage qu’autre chose.

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