En ce geek day…

Nous sommes donc le 10 octobre 2010, qu’on peut réduire en 101010, soit 42 en langage binaire. Et 42, pour une génération de fondus de technologie sachant encore lire, c’est un nombre magique.

C’est aussi aujourd’hui que sort une nouvelle version semestrielle de la distribution qui est presque devenue le synonyme de GNU/Linux, j’ai nommé Ubuntu 10.10, alias « Maverick Meerkat ».

Sans aucun doute, cette version sera un succès, même si ce n’est que la première étape vers une future version LTS, la 12.04 (sortant en avril 2012).

Bref, c’est en ce jour de jouissance intense pour les utilisateurs d’Ubuntu que sort la nouvelle mouture. Mais c’est aussi une occasion pour constater un mouvement de fond : l’abandon progressif d’une partie des grandes distributions dérivées d’ubuntu pour s’en affranchir. Cyrille Borne a déjà mieux parlé que moi de ce phénomène dans ce billet par exemple.

De mémoire, voici les distributions qui louchent (plus ou moins) vers Debian pour leur base, voire qui ont carrément abandonné Ubuntu pour leur base :

Pour ne citer que les plus célèbres. Revenir à la vieille Debian, est-ce une volonté d’indépendance ou une volonté d’avoir une base plus stable et plus modelable ?

Adieu Archlinux, bonjour…

Dans un précédent billet, j’annonçais mon départ d’Archlinux (la migration désastreuse vers Python 3 sur le dépot [Testing]), pour la distribution Ubuntu. Cependant, ce n’est pas celle qui fait fonctionner actuellement ma machine.

Les raisons principales :

  1. Le manque de fraicheur de certains logiciels
  2. Le coté cartoon de l’interface
  3. Le coté « figé » de la distribution

Et de plus, comme me l’avait fait remarquer Cyrille Borne dans son commentaire : « c’est pas honteux à un moment donné d’avoir envie de facilité ».

J’ai donc suivi le conseil, et j’ai allié deux de mes envies : facilité et jeunesse « stabilisée » de logiciels. Ce qui m’a finalement orienté vers le choix que j’ai fait aujourd’hui.

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De l’irresponsabilité flagrante de passer à Python3 dès maintenant.

Je suis en colère contre les codeurs d’Archlinux qui ont voulu pousser la logique du « rolling release » jusqu’au bout.

Depuis le passage à Python3 activé sur testing, les logiciels en python explose en vol les uns après les autres au fur et à mesure des versions.

Sur la liste des victimes, suite à une modification du paquet pygtk :

Et encore je n’ai pas fait la totalité de mes logiciels basés sur Python.

Et étant donné que je pousse des gueulantes sur Identi.ca et twitter, j’ai eu droit à la réponse que je méritais de la part de Pingax

J’ai toujours été une sombre nullité en matière de développement et de codage. Mes tentatives pour apprendre python se sont toutes soldées par des échecs.

Je pense que la solution qui me reste – et je sens déjà Cyrille Borne rire – est de retourner sous Ubuntu. Chose que je ferais ce soir, car j’en ai marre de devoir recompiler tous les jours les outils en python car un paquet aura changé sur [testing].

Dommage que les codeurs d’Archlinux oublie une chose : que rolling release ne signifie pas explosion en vol à la moindre grosse mise à jour 🙁

Python 3 et Gwibber ? Une vraie galère.

Archlinux vient de mettre en route un gros chantier : mettre python 3 à la place de python 2 dans la distribution.

Deux logiciels que j’utilise manquaient à l’appel, à savoir : gramps et gwibber.

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En vrac rapide et libre.

Pour bien commencer ce mois d’octobre, un petit paquet de liens en vrac 😉

Plantage de la Crux 2.7 au démarrage :(

C’est tout pour aujourd’hui, j’ai le tome 1 de « Millenium » qui m’appelle 🙂

Merci Gnome-Unstable… Où comment j’ai pu installer Gnome 2.32.0 avant l’annonce de sa sortie officielle sur Archlinux ;)

Le dépot « Gnome Unstable » – comme son nom l’indique – permet d’installer en avant première l’environnement de bureau Gnome sur Archlinux.

Pour activer son utilisation, il faut rajouter en haut de son fichier /etc/pacman.conf les lignes suivantes :

# Gnome Unstable
[gnome-unstable]
Include = /etc/pacman.d/mirrorlist

Puis de passer à un petit :


yaourt -Syu

Paquets à mettre à jour

récupération de près de 200 Mo... Seulement ?

Bien que l’annonce officielle sera disponible dans la journée du 30 septembre, l’environnement de bureau est déjà disponible. Les seuls problèmes que j’ai rencontrés ?

  1. Obligé de réinstaller le paquet gdk-pixbuf2-2.22.0-1-x86_64.pkg.tar.xz à la mimine.
  2. Obligation de recompiler certaines dépendances de Gwibber 2.32.0. Mais ensuite, cela n’a été que du bonheur.

Gnome 2.32 et Gwibber 2.32...

Je ne me suis pas encore plongé dans les nouveautés, mais à ce que j’ai pu voir, les changements sont plus internes qu’externes. Le grand ravalement de façade étant l’arrivée du Gnome Shell dans Gnome 3.0 en mars 2011…

Je n’aurais plus qu’à désactiver le dépot une fois que Gnome 2.32 sera officiellement disponible. Mais je crains que le passage Gnome 2.32 vers 3.0 ne soit pas aussi facile que de la version 2.30.x à la 2.32…

Javascript contre-attaque ;)

On va se la jouer un peu George Lucas… Après un premier épisode sur la guerre du JavaScript, j’ai voulu voir les progrès fait en une grosse vingtaine de jours sur le plan de l’implémentation du JavaScript dans le futur Mozilla Firefox 4.0

Alors que la béta 7 commence à se faire un peu attendre, les modifications apportées à Jaegarmonkey sont assez régulières.

Pour mémoire, dans le précédent test, les résultats à SunSpider était de 478 ms et le score obtenu au benchmark v8 était de 1859 points.

Avec une compilation d’aujourd’hui, le 29 septembre, on a des scores bien meilleurs :

Sunspider : 440,9 ms. 38 ms de moins, soit un gain de 7,94%.

440 ms à SunSpider avec Minefield 4.0b7pre

v8 : 2236 points, soit un gain de 20,28% !

2236 points au benchmark v9  avec Minefield 4.0b7pre

Autant dire que la vitesse du JavaScript commence à devenir réalité 🙂

J’allais oublier les détails technique : Archlinux testing à jour, avec Gnome 2.32, le tout avec une machine à base d’Athlon X2 215, 3 Go de mémoire vive, et une carte nVidia GT210 en PCI-Express 16x.

Et pour éviter toute interférence, j’ai utilisé un profil fraichement créé. Voila, vous savez tout.

Adoption de Trisquel 4.0.1 pour mon PC portable ;)

J’avais, hier, testé rapidement la Trisquel GNU/Linux 4.0 dans une machine virtuelle kvm.

Je suis passé à la vitesse supérieure, en l’installant sur mon PC portable, un Acer 5520 vieux de 2 ans et demi.

Voici donc quelques captures d’écrans de la distribution installé, en notant au passage que c’est désormais Gnash 0.8.8 qui est proposé…

Le seul gros hic avec le noyau fourni avec cette version de la distribution, c’est qu’il fait pêter un cable au circuit wifi au bout d’une heure d’utilisation 🙁

L’autre problème est que l’affichage est brouillé, à cause d’un mauvais support du code du pilote NouVeau… Je suis obligé de rajouter « nomodeset » à la ligne contenant kernel dans le fichier /boot/grub/grub.cfg

En tout cas, j’ai réalisé un vieux souhait : un pc ne tournant que grace à du code libre 😉

Petit truc pour rendre une ISO classique démarrable sur une clé USB.

On m’a parfois fait le reproche de n’utiliser que des machines virtuelles pour tester des distributions linux.

J’ai tenu compte de cette remarque, et j’ai cherché le moyen d’avoir facilement une image ISO transformée en clé USB « bootable » pour tester les distributions linux sur de vraies machines. L’astuce a été publié sur le site de la Chakra Linux qui vient d’ailleurs de sortir en version 0.2.2 🙂

La solution tient en deux ligne de commande (quelle horreur), utilisant isohybrid (fourni avec les outils de syslinux) et la bonne vieille – et sans pitié – commande dd.


isohybrid nom-de-l'image.iso
sudo dd if=nom-de-l'image.iso of=/dev/sd?

Pour savoir la référence de la clé usb, un simple df -h donne la réponse.

Voila, au moins, on ne pourra pas dire que je suis une personne dont le fond de commerce est la démolition systématique des distributions linux 🙂

Truc testé et approuvé avec l’image ISO de la Chakra Linux, mais aussi la Trisquel 4.0.

Un coup d’oeil sur Ubuntu Maverick Meerkat alias Ubuntu 10.10.

N’ayant pas lancé d’exemplaire d’Ubuntu depuis plusieurs semaines dans une machine virtuelle, j’ai récupéré une image post béta d’Ubuntu Maverick Meerkat. Une version « alternate », car j’avais envie de ne pas voir la publicité lors du processus d’installation 🙂

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://cdimage.ubuntu.com/daily/20100925/maverick-alternate-amd64.iso
–2010-09-26 08:18:31– http://cdimage.ubuntu.com/daily/20100925/maverick-alternate-amd64.iso
Résolution de cdimage.ubuntu.com… 91.189.92.168
Connexion vers cdimage.ubuntu.com|91.189.92.168|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 740177920 (706M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : «maverick-alternate-amd64.iso»

100%[======================================>] 740 177 920 802K/s ds 13m 15s

2010-09-26 08:31:46 (909 KB/s) – «maverick-alternate-amd64.iso» sauvegardé [740177920/740177920]

Une fois l’image récupérée, j’ai lancé la machine virtuelle de test habituelle : 32 GiO de disque et 1,5 GiO de mémoire vive.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f raw disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=raw size=34359738368
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom maverick-alternate-amd64.iso -boot d &

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