Fuduntu 14.12… Un drôle de nom pour une drôle de distribution ;)

La Fuduntu Linux 14.12 est un fork de la Fedora Linux 14, fork amélioré par la présence d’éléménts plus récent (comme un noyau Linux 3.0.7 ou un Xorg 1.11.1), mais qui offre une interface Gnome 2.32 personnalisée. Sa cible principale est l’informatique nomade, si on en croit sa page d’accueil.

Après avoir récupéré en utilisant le torrent fourni l’image ISO du liveDVD en 64 bits, j’ai lancé une machine virtuelle qemu avec l’équipement habituel : 32 Go de disque, 2 Go de mémoire vive.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom Fuduntu-14.12-x86_64-LiveDVD.iso -boot order=cd &

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En vrac’ rapide plus ou moins libre.

Un petit en vrac’, car l’envie m’en démangeait les mains 😉

Bon, c’est tout pour le moment. Bonne journée.

Archlinux et Unity, complément.

Devil505 dans un commentaire m’a fait remarqué que l’article précédent sur le duo Archlinux + Unity était un peu « bizarroïde ».

J’ai donc repris une machine virtuelle neuve, puis j’ai tout installé en suivant les instructions, et pour éviter de faire des fausses manipulations avec le fichier .xinitrc, j’ai utilisé GDM. Ce dernier propose des sessions Unity, Unity-2D et Gnome.

J’ai donc fait une vidéo, montrant que je charge bien les modules virtualbox, puis que j’essaye de lancer une de deux versions d’Unity. Même si la version 2D est sur le point de réussir à se lancer 😉

Pour voir si c’était un bug de VirtualBox, j’ai créé en parallèle une machine virtuelle avec Ubuntu 11.10 en liveCD… Et avec succès.

Donc, deux hypothèses peuvent se présenter :

  1. Un bug vraiment vicieux de VirtualBox quand on émule une Archlinux
  2. Le dépot Ayatana n’est pas lançable aujourd’hui, car c’est un logiciel très complexe à mettre en place qu’ailleurs que sur Ubuntu.

A moins qu’il existe d’autres hypothèses à envisager ?

Faut-il abandonner la taille CD pour restaurer le choix de l’utilisateur d’une distribution GNU/Linux ?

Stéphane Robert, rédacteur du blog « Le Libriste », via un de ses envois sur Google Plus a pointé vers un article sur une distribution qui propose le choix de plusieurs environnement de bureau à l’installation. La distribution en question, c’est la russophone Agilia Linux.

On voit sur la deuxième capture d’écran de l’article en question, une espèce de mosaïque proposant les principaux environnement de bureaux empaquetés : Gnome 2, KDE, Lxde, Xfce, Fluxbox et je suppose que le dernier, c’est OpenBox.

Bref, en cliquant dessus, on a un aperçu et on peut choisir en fonction de ce qui plait le plus. Mais ce choix est dépendant d’un fait indéniable, lié à la prise d’embompoint des différents environnements utilisateurs : dépasser la sacro-sainte taille du CD. En effet, nombre de distributions proposent désormais des DVDs d’installation ou des LiveDVDs proposant l’installation par la suite.

Pour prendre un exemple concret (qui est vrai pour d’autres distributions), voici ce qu’on peut voir quand on installe une Fedora Linux 15 depuis son DVD d’installation. C’est aussi le cas pour OpenSuSE, ou pour un projet plus « intimiste », comme la Hybride dont nous parle Claude Picot sur son blog.

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Archlinux et Unity ? C’est pas encore ça…

Devil 505 m’a signalé dans un commentaire l’existence d’un dépot pour Ayatana (unity et ses outils annexes) spécifique à Archlinux.

Après avoir installé une ArchLinux 32 bits avec les greffons gstreamer, Xorg (et les additions invitées de Virtualbox). De plus, pour des raisons d’homogénéité avec mon installation en dur, j’ai du activer le dépot [testing] dans la machine virtuelle. Enfin, j’ai rajouté le dépot d’Ayatana pour ArchLinux, en insérant à la fin du fichier /etc/rc.conf :


[ayatana]
SigLevel = Optional TrustAll
Server = http://repo.ayatana.info/

L’installation d’Ayatana et Unity, et les personnalisations graphiques se faisant avec la commande suivante :


pacman -S ubuntu-desktop-meta ubuntu-artwork-meta

Et j’ai inséré les daemons networkmanager, cups, avahi-daemon, avahi-dnsconfd.

Par sécurité, je lancerais gdm à la main. Quoique pour commencer, rien ne vaut l’utilisation du bon vieux fichier .xinitrc, en rajoutant (commençons prudemment) à la fin de celui-ci, avec la session unity2D.


exec ck-launch-session unity-2d.session

Résultat ?

Rien, Xorg se lance puis se plante lamentablement… Idem si on prend unity.session (alias Unity en 3D).

Et Gnome-Shell, car il est possible que ce soit un bug de VirtualBox ? Non, malgré quelques manipulations un peu ennuyeuse, Gnome-Shell se lance, même s’il faut lui forcer la main.

Ayatanta pour Archlinux ? Des progrès à faire, à moins qu’avec ma malchance habituelle, je sois tombé sur une version du dépot pas vraiment utilisable 😉

Je réessayerais dans une quinzaine de jours, pour voir si la situation a évolué dans le sens d’un lancement réussi d’Unity sur ArchLinux.

De l’intérêt pour Canonical d’avoir un Unity non portable, ou peu portable…

Il y a 15 jours, j’avais écrit un billet au titre assez dépotant : « Unity, un cul-de-sac à terme pour Canonical ? »

J’y parlais des problèmes liés au portage de l’interface de Canonical, Unity sur des distributions autre qu’Ubuntu. Même si apparemment le port d’Unity semble avancer pour Archlinux (je ferais un billet dès que possible dessus), ce n’est clairement pas l’intérêt pour Canonical.

C’est un article de Stéphane Robert sur son site « Le Libriste » qui m’a apporté des éléments d’argumentation sur le non-intérêt de Canonical de voir Unity exister ailleurs que sur Ubuntu.

Car même si Cyrille Borne l’a précisé maintes fois, Unity ce n’est pas Ubuntu, Canonical avec sa volonté d’interface passant aussi bien sur une tablette que sur un portable que sur un ordinateur de bureau classique, en clair, un « one-size-fits-all », c’est une volonté de verrouiller le marché des distributions un minimum, en s’adressant à un marché plus qu’alléchant : les débutants dans le monde linuxien.

J’ai déclaré dans un article précédent qu’Ubuntu aurait quelque chose comme 34% de parts de marché sur le domaine des distributions linux. Or, ce n’est pas encore suffisant pour verrouiller le marché et imposer sa vision de l’interface graphique. La masse critique serait plus proche des 70% pour qu’un tel verrouillage puisse devenir réalité.

Je vais maintenant copier trois / quatre paragraphes de l’article de Stéphane qui illustre le coeur du problème, avec des points que je n’aurais pas aborder, Unity ayant tendance à me taper trop rapidement sur les nerfs 🙁

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Gnome 3 sous Debian ? Mais, Sid, c’est possible.

Sid, c’est l’autre nom du dépot unstable de la DebianGnu/Linux. Après avoir récupéré l’image ISO de la version testing à l’adresse http://cdimage.debian.org/cdimage/weekly-builds/, j’ai lancé l’installation dans une machine virtuelle VirtualBox.

Et aimant à utiliser les ISO 64 bits, j’ai pris l’image « debian-testing-amd64-CD-1.iso ».

L’installateur graphique est toujours aussi pratique, soit dit en passant 🙂

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Début de fin de règne pour la distribution Linux reine ?

La sortie de la version 11.10 de la distribution reine a été accompagnée de billets aussi bien positifs que négatifs.

D’ailleurs, il est étonnant de voir qu’aujourd’hui, sur distrowatch, pour la première fois depuis longtemps, ubuntu n’est plus n°1 en terme de pages vues quotidiennement… C’est sa dérivée, Linux Mint qui a pris le dessus, d’une courte tête.

LinuxMint devant ubuntu !

C’est franchement anecdotique, mais c’est quand même intéressant à noter pour mémoire, car cela doit faire pas mal de mois voire d’années que la première marche du podium n’avait pas été modifiée.

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Lunar-Linux 1.6.5 : Quand la malchance me poursuit…

Quand je rédigeais l’article précédent, gcc finissait sa deuxième compilation. Bash est passé sans problème. Cependant, la compilation de coreutils a été plus ardue. En effet, une dépendance était introuvable. Le bug est connu, par ailleurs.

Pour contourner ce problème, j’ai du récupérer – en recopiant le fichier dans /var/spool/lunar/ – le fichier libcap-2.22.tar.gz depuis le miroir irlandais du site kernel.org.


wget -c ftp://ftp.heanet.ie/mirrors/linux/libs/security/linux-privs/libcap2/libcap-2.22.tar.gz

Ensuite, la compilation s’est déroulée sans encombre. Arrive le moment tant redouté, le noyau. Allez, un petit lin linux-2.6 et on attend en croisant les doigts 😀

Et comme pour libcap, obligé de récupérer le patch 2.6.39.4 avec wget… Grrr !


wget -c ftp://ftp.heanet.ie/mirrors/linux/kernel/v2.6/patch-2.6.39.4.bz2

Ensuite, les ennuis continuent… Lilo refuse de m’installer le noyau 2.6.39.4 avec un message sybillin :

Fatal: Setup length exceeds 31 maximum ; kernel setup will overwrite boot loader

Seul le noyau 2.6.35.3 est listé… Le 2.6.39.4 est invisible. Grub2 ? La compilation plante 🙁

Quant à SysLinux, c’est pas mieux.

Y a pas à dire, je suis vraiment malchanceux avec les distributions sources… Au moins, pour une fois, le noyau se sera recompilé, mais je ne saurais jamais s’il était démarrable ou pas !

Lunar-Linux 1.6.5 : « Use the source, Luke » – première partie.

Lunar-Linux, à l’image d’une Gentoo ou d’une Funtoo, c’est une distribution proposée sous la forme d’un code source à recompiler.

Bien que la version 1.6.5 soit sortie il y a pas mal de temps (août 2010), j’ai eu envie de la tester, étant dans une période de curiosité intense 😀

Dans le cadre de ce test, j’ai récupéré l’image ISO avec wget :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://tx-us.lunar-linux.org/lunar/lunar-1.6.5-x86_64.iso.bz2
–2011-11-02 10:28:34– http://tx-us.lunar-linux.org/lunar/lunar-1.6.5-x86_64.iso.bz2
Résolution de tx-us.lunar-linux.org… 74.54.93.106
Connexion vers tx-us.lunar-linux.org|74.54.93.106|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 385595647 (368M) [text/plain]
Sauvegarde en : «lunar-1.6.5-x86_64.iso.bz2»

100%[======================================>] 385 595 647 795K/s ds 5m 29s

2011-11-02 10:34:03 (1,12 MB/s) – «lunar-1.6.5-x86_64.iso.bz2» sauvegardé [385595647/385595647]

Après avoir décompresser l’image ISO, j’ai créé un disque virtuel statique de 32 Go.

J’ai ensuite lancé la machine virtuelle habituelle.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ dd if=/dev/zero of=disk.img count=32 bs=1G
32+0 enregistrements lus
32+0 enregistrements écrits
34359738368 octets (34 GB) copiés, 300,68 s, 114 MB/s
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom lunar-1.6.5-x86_64.iso -boot order=cd &

L’installateur en mode texte est assez simple.

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