En vrac’rapide et libre.

Etant donné que l’actualité du logiciel libre sera dominé durant un ou deux jours par la sortie d’Ubuntu 13.10 et ses dérivées, j’en profite avant.

C’est court, mais consistant, non ? 😀

Abiword 3.0 : un coup de fouet bienvenu pour Gnome Office ?

Gnome Office, c’est un ensemble de logiciels constituant une trousse bureautique pour Gnome (et tout environnement utilisant gtk comme Xfce). Elle est composée dixit le wiki de Gnome par :

  • AbiWord : traitement de texte
  • Evince : afficheur de documents, partie intégrante de Gnome)
  • Evolution : l’outil de courrier électronique officiel et de travail collaboratif de Gnome
  • Gnumeric : le tableur
  • Inkscape : dessin vectoriel
  • Ease : Présentations (en développement interrompu ?)

Parmi les logiciels tous sont (à l’exception d’Ease) bien avancés. Le seul qui était encore en retrait, c’était Abiword. Hubert Figuière a annoncé sur la liste de publication « abiword-dev » la sortie du code source d’Abiword 3.0.

J’ai donc récupéré le PKGBUILD de la version 2.8.6, et je l’ai modifié pour obtenir une version compilée de cette nouvelle mouture. Et si vous utilisez ce PKGBUILD, c’est à vos risques et périls. Je suis suffisamment clair ? 😉

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Cinnamon 2.0 ? Un premier aperçu de cet environnement de bureau.

Cinnamon, l’environnement de bureau de la LinuxMint, jadis basé sur les technologies de Gnome-Shell s’est affranchi en partie d’elles avec la version 2.0 de l’environnement.

Dans un long article qui regroupe les principales nouveautés, on apprend que le code est désormais indépendant de la version de Gnome, tout en utilisant les outils proposés par Gnome. Pour contrecarrer l’effet de bord lié au retard constant d’une version d’Ubuntu par rapport à la version stable de Gnome ?

En gros, Cinnamon passe à la vitesse supérieure : de simple gestionnaire de fenêtres à celui d’environnement de bureau.

J’ai donc créé une machine virtuelle avec une Archlinux (dépôts stables uniquement), et après avoir installé une base avec Xorg et NetworkManager, j’ai rajouté Cinnamon avec la ligne de commande suivante en tant que root :

pacman -S cinnamon cinnamon-control-center cinnamon-screensaver nemo

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NuTyX Sekong.5 : comment a évolué cette distribution GNU/Linux atypique ?

Thierry Nuttens, papa de la NuTyX, propose sur le site officiel de la distribution GNU/Linux l’ultime révision de la branche Sekong. Les infos de publications sont disponibles sur le forum Terre des Tux.

J’avais parlé de la NuTyX Sekong à l’époque de sa version .1. Depuis, 6 mois sont passés, et j’ai voulu voir comment avait évolué la Sekong. Pour cet article, je me suis limité à une version avec KDE SC 4.11.x. Pourquoi KDE SC ? Pour varier un peu les plaisirs 🙂

J’ai donc récupéré l’ISO en 64 bits (81 Mo seulement). Ca change des ISOs qui pèse 1 voire 2 Go 😉

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://nutyx.meticul.eu/NuTyX_x86_64-sekong.5.iso
–2013-10-10 15:52:57– http://nutyx.meticul.eu/NuTyX_x86_64-sekong.5.iso
Résolution de nutyx.meticul.eu (nutyx.meticul.eu)… 88.191.150.195
Connexion vers nutyx.meticul.eu (nutyx.meticul.eu)|88.191.150.195|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 84934656 (81M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «NuTyX_x86_64-sekong.5.iso»

100%[======================================>] 84 934 656 1,15MB/s ds 59s

2013-10-10 15:53:57 (1,37 MB/s) – «NuTyX_x86_64-sekong.5.iso» sauvegardé [84934656/84934656]

Et j’ai lancé une machine virtuelle Qemu équipée d’un disque virtuel de 128 Go.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom NuTyX_x86_64-sekong.5.iso -boot order=cd &

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Guide d’installation d’Archlinux et Gnome : cinquième mise à jour.

Je voulais mettre à jour le guide que j’avais rédigé avec la sortie de la nouvelle image ISO officielle sur le site d’Archlinux, en ce début d’octobre 2013. Voici donc la 6ième version qui rend obsolète la version précédente, toujours récupérable à titre d’archive.

Il se base sur une machine virtuelle Qemu, utilisant Grub 2.0. On obtient un système assez fonctionnel, avec Gnome 3.10.1 au final.

Si vous voulez KDE SC, il faut utiliser les lignes de commandes suivantes :

yaourt -S kde
sudo systemctl enable kdm.service

Pour Xfce avec lxdm ?

yaourt -S xfce4 xfce4-goodies gamin gvfs lxdm
sudo systemctl enable lxdm.service

Note : dans un premier temps, je vous conseille fortement de tester que l’environnement se lance, en remplaçant sudo systemctl enable par sudo systemctl start. Ensuite, si tout se passe bien, vous pourrez activer le gestionnaire de connexion.

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier zip contient :

  • La version odt
  • La version pdf
  • La version ePub
  • La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 3.0.

Bonne lecture !

Et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

Mageia 4 alpha 3 : quoi de neuf pour la future 4ième mouture de la descendante communautaire de Mandriva Linux ?

La 4ième génération de Mageia est en cours de développement. Et 4 mois avant la sortie de la version finale, voici donc la 3ième alpha. Un court article sur le blog parle de sa sortie.

Les notes de publications sont claires : ne pas utiliser sur une machine en production, ni pour une utilisation quotidienne, et encore moins pour un « test » grand public.

Je vais m’affranchir de la dernière remarque, en précisant un point précis : j’ai volontairement utilisé une machine virtuelle. Une alpha est par définition non finie, casse-gueule au possible. Néanmoins, étant donné que la prochaine préversion sera la première béta de Mageia 4… 🙂

Sinon, que peut-on trouver pour le moment ? Un noyau linux 3.11.2, systemd 207, KDE SC 4.11.1, Gnome 3.10.0, LibreOffice 4.1.2. Bref, du très récent, du moins au 7 octobre 2013. Et les erratas sont encore assez long pour le moment.

J’ai récupéré l’ISO complète via bittorrent, que j’ai lancé dans une machine VirtualBox. Sur le plan de l’installateur, rien ou presque à signaler. C’est le vieil outil qui a fait ses preuves depuis des années… Pourquoi en changer ?

Pour cet article, j’ai choisi d’installer KDE SC, environnement mis en avant par Mageia et Mandriva Linux auparavant. Il faut se souvenir que la première Mandrake Linux était constitué d’une Red Hat Linux 5.1 et de KDE 1.0 en 1998. Ce qui ne rajeunit personne 😉

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Vieux Geek, épisode 20 : les jeux sous MS-DOS, quelle galère !

C’est grâce un fil lancé par Jean Sebastien Sauvage sur Google+ et une remarque de Lionel Hilaire que j’ai eu l’idée de cet article. Je veux parler des jeux de la grande époque du MS-DOS.

Il faut dire que jusqu’à ce que les jeux se lancent directement et uniquement sous MS-Windows (en gros vers 1999), il fallait jongler avec les réglages des jeux pour avoir le son, ou encore la souris fonctionnelle.

Il faut le dire haut et fort : MS-Dos était surement le système le plus pourri au niveau de la gestion de la mémoire, ou encore du matériel sonore.

Il faut dire que MS-Dos avait une vision spéciale de la mémoire. Conçu à l’origine pour ne fonctionner au maximum qu’avec 640 Ko de mémoire, car on considérait qu’en 1981, 640 Ko seraient long à atteindre. Et si l’on en croit la citation de Bill Gates faite en 1989, c’était trop optimiste.

I have to say that in 1981, making those decisions, I felt like I was providing enough freedom for 10 years. That is, a move from 64k to 640k felt like something that would last a great deal of time. Well, it didn’t – it took about only 6 years before people started to see that as a real problem.

Ce qu’on peut traduire par :

Je dois dire qu’en 1981, en prenant ces décisions, j’avais l’impression de proposer assez de liberté pour 10 ans. Autrement dit, le passage de 64k à 640k était vu comme une transition assez longue. Eh bien, ce ne fût pas le cas – il a fallu environ 6 ans seulement avant que les gens commencent à y voir un vrai problème.

Ce qui en a résulté un gloubiboulga infame de couches successives qui saucissonnait la mémoire vive. En gros :

  1. Mémoire conventionnelle : les 640 premiers Ko
  2. Mémoire supérieure : les 384 Ko suivants
  3. Mémoire étendue : le reste de la mémoire

Au secours !!!!

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Handy Linux : enfin une distribution GNU/Linux pour grands débutants.

J’ai appris l’existence de la Handy Linux sur le forum Terre-des-tux, via cet article : http://terre-des-tux.com/viewtopic.php?f=6&t=711#p4058. Je tiens à remercier Sam7 au passage.

Je suis donc allé sur le site de la Handy Linux, et j’ai voulu voir ce qu’était la distribution en question. En gros, et pour schématiser : une Debian GNU/Linux Wheezy avec Xfce et un outil « simplificateur » le Handy Menu.

Et la distribution se veut peu gourmande, je cite :

Handy Linux s’installe sur tout ordinateur moderne (à partir de 2001) pourvu de 512M de mémoire, nécessite 3G d’espace disque minimum pour le système et quelques données.

Sauf erreur de ma part – et sauf si ma mémoire me fait défaut – 512 Mo de mémoire vive, on les trouveraient plutôt sur des machines construite vers 2004 – 2005. Mais passons ce détail.

J’ai donc récupéré l’ISO (qui fait un peu moins d’un Go) et j’ai lancé une machine virtuelle Qemu pour présenter et tester l’ensemble.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://handylinux.org/isos/handylinux-RC-wheezy.iso
–2013-10-02 16:32:00– http://handylinux.org/isos/handylinux-RC-wheezy.iso
Résolution de handylinux.org (handylinux.org)… 213.186.33.87
Connexion vers handylinux.org (handylinux.org)|213.186.33.87|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 1051721728 (1003M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : «handylinux-RC-wheezy.iso»

100%[====================================>] 1 051 721 728 3,38MB/s ds 4m 59s

2013-10-02 16:36:59 (3,35 MB/s) – «handylinux-RC-wheezy.iso» sauvegardé [1051721728/1051721728]

Et le lancement de la machine virtuelle, en sachant que kvm32 correspond à : qemu-system-i386 -k fr -m 2048 -sdl -soundhw hda,ac97 -vga std --enable-kvm


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom handylinux-RC-wheezy.iso -boot order=cd &

Un menu apparait : lancement avec un ordinateur ancien (ne supportant pas la technologie PAE), un ordinateur moderne et lancer l’installation.

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En vrac’ rapide et libre.

Un en vrac’ de milieu de semaine.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui !

Void Linux, elle en est où ?

Le 28 juillet dernier, je faisais un article sur une distribution GNU/Linux rolling release – dont pour élitiste et amateur de masturbation intellectuelle – la Void Linux.

J’ai eu envie de faire un point, surtout après l’annonce de la sortie de Gnome 3.10 pour cette jeune distribution. J’ai donc récupérer l’ISO 64 bits du mois d’août 2013, et j’ai lancé l’installation. Simple conseil. Avant de lancer l’installateur, utilisez donc cfdisk pour partitionner votre disque. Car parted est… non, pas de commentaires 😉

Ou mieux, d’utiliser SystemRescueCD pour éviter les mauvaises surprises.

L’installation est strictement la même, donc je vous renvoie à l’article de juillet pour les détails « gores ».

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