Vieux geek, épisode 343 : les jeux d’aventures textuels, pas si archaïque que cela.

J’ai déjà eu l’occasion de parler plusieurs fois dans la série « Vieux geek » des jeux d’aventures textuels.

Voici une liste non exhaustive :

On pourrait penser que les jeux d’aventures textuels appartiennent à une époque révolue, avant l’arrivée des jeux graphiques comme ceux de Sierra à compter de « Mystery House » en 1980.

Il n’en est rien et le genre est toujours bien vivace en 2024. En 2021, des titres en français – ce qui est rare ! – comme « L’ile Tristam » avec sa douzaine de plateformes supportées a pointé le bout de ses octets.

Il faut aussi noter que le site CASA qui recensent les jeux d’aventures textuels avec parfois des solutions et / ou des cartes a dépassé début 2024 les 10 000 fiches ! Je cite un extrait de l’article du 26 janvier :

As of yesterday, the Classic Adventures Solution Archive has been online for 25 (!) years. No mean feat for a small, clumsily named hobby site which was never intended to do much more than host the various solutions your truly had jotted down over the years. And here we are, several incarnations and a whopping 10,000 games later.

Ce qui donne traduit :

Depuis hier le Classic Adventures Solution Archive a été en ligne depuis 25 (!) ans. Ce n’est pas une mince affaire pour un petit site de loisirs maladroitement nommé qui n’a jamais été destiné à faire beaucoup plus que d’héberger les diverses solutions que votre serviteur avait notées au fil des ans. Et nous voici, après plusieurs incarnations et 10 000 jeux plus tard.

Pour un petit site né en 1999, c’est une sacrée histoire au final. Avec des jeux en anglais, français, allemand, italien, etc.

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Vieux geek, épisode 342 : ARJ, l’archiveur des années 1990.

Depuis les débuts de l’informatique, on archive et compresse des données, quelque soit le type : texte, image, son, etc.

Au fil des années, il y a eu des archiveurs qui ont marqué leur époque. L’archiveur roi des années 1990, c’était ARJ qui offrait une compression plus poussée que le grand classique zip de PKZip.

Pour la petite anecdote, c’est avec une archive arj multi-volume – traduire plus de deux disquettes – que j’avais récupéré à l’époque de mon service militaire un certain économiseur d’écran, « Johnny Castaway », dont j’ai parlé dans le billet n°243 de la série vieux geeks, en décembre 2020.

ARJ ? Archiver by Robert Jung. Il existe toujours le site arjsoftware.com où on peut récupérer la dernière version en ligne de commande (sortie en 2012(??), la version 2.86) et la version pour MS-Windows, ARJ32 en version 3.20 qui apporte le support de MS-Windows 7 et 8.

L’archiveur était aussi puissant que complexe au niveau de sa ligne de commande. Mais le mieux est de vous le montrer en action.

Vous avez pu voir que les commandes et options sont plutôt nombreuses et sentent bon la grande époque du MS-DOS tout puissant. On aurait presque l’impression d’être devant des outils GNU de coreutils, pour les linuxien(ne)s qui lisent l’article.

Vieux geek, épisode 341 : « Le sceptre d’Anubis », l’un des premiers coups d’éclat d’Éric Chahi.

Qui dit Éric Chahi pensera immédiatement à son titre de 1991, « Another World » qui est sorti sur Atari ST et Amiga entre autres. Cependant, avant le mythique « Another World », Éric Chahi roula sa bosse sur l’Oric Atmos et l’Amstrad CPC.

En 1984, il publie via Micro Programmes 5 un de ses premiers jeux, « Le sceptre d’Anubis ». C’est un jeu d’aventure avec des graphismes vectoriels qui – bien que programmé en Basic – est plutôt rapide et réactif.

Il y a eu un port pour l’Amstrad CPC, mais ce n’était pas franchement un port de grandes qualité en comparaison de l’original. La version Oric est disponible sous la forme d’une image de cassette sur le site officiel d’Éric Chahi.

Je dois dire que c’est un jeu qui m’a toujours intrigué. On y joue le rôle d’un archéologue qui doit fouiller une pyramide pour trouver le sceptre d’Anubis qui est férocement gardé. Car les pièges sont nombreux et variés.

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Vieux geek, épisode 340 : « Elite » sur BBC Micro, le vénérable ancêtre des jeux de commerce spatiaux

Nous sommes en 1984 et depuis 2 ans environ, Acorn produit les BBC Micro mis aux point pour initier le Royaume-Uni à l’informatique personnelle. C’est un peu l’équivalent réussi du plan Informatique pour Tous que la France a connu en 1984.

Qui dit ordinateur dit jeu. Chaque plateforme majeure a son jeu mythique : « Barbarian » sur l’Amstrad CPC, « Dungeon Master » sur l’Atari ST, « Defender of the Crown » pour le Commodore Amiga ou encore « Mission Impossible » sur Commodore 64.

Dans un article de fin juillet 2023, je parlais de la méthode que j’avais suivi pour pouvoir empaqueter un des émulateurs des plus vivaces de la série des BBC Micro sur Archlinux, EndeavourOS, Garuda Linux et Manjaro Linux.

Mais revenons-en au jeu. Pour l’époque, il casse la baraque avec entre autre :

  • Une vue en 3D fil de fer pour la partie spatiale du jeu
  • Un énorme terrain avec quelque chose comme 2000 planètes jouables
  • Une gestion plutôt poussée des relations commerciales
  • Des combats contre les pirates lors des déplacements entre planètes

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En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce quatrième samedi du mois de juillet 2023.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette semaine.

Sur ce, bon week-end !

Vieux geek, épisode 339 : « Mystic Towers », de l’exploration de donjons aussi dur que loufoque.

En 1994, Apogee Software – qui deviendra par la suite 3D Realms – propose un jeu narrant les aventures du Baron Baldric, « Mystic Towers » qui doit vider de toute présence monstrueuse les 12 tours de Lazarine.

Ce jeu d’exploration de donjons en 3D isométrique, qui nécessite un certain temps pour gérer les diagonales, propose dans sa version complète quelques 12 donjons de 5 étages chaque avec 9 pièces à chaque fois. Ça fait de quoi visiter 🙂

On y trouve des sortilèges de toutes sortes, à savoir, liste non exhaustive :

  • des armements
  • des révélateurs de pièges
  • de soins
  • de téléportation

On doit aussi gérer en plus des points de vie, la faim et la soif du Baron. Le but est de trouver une bombe qui fera exploser le générateurs de monstres qui hantent les niveaux.

C’est un jeu où la réflexion se disputent avec les réflexes surtout quand vous êtes pas loin d’un monstre qui ne vous veut pas de bien.

J’ai enregistré une courte vidéo de la version complète du jeu que j’avais dans mes archives. Oui, ça arrive.

Il existe néanmoins une version shareware, partagicielle comme disent les francophones d’outre-atlantique que l’on peut récupérer facilement. Le jeu est toujours vendu par 3D Realms pour la modique somme de 4,99$. Si vous accrochez à la version de démo, vous pourrez toujours vous faire plaisir à bas prix 🙂

Bonne découverte du Baron le plus malpoli – il se gratte le nez ou pète quand vous le laissez trop longtemps seul – des jeux vidéos.

Vieux geek, épisode 338 : After Dark, le plus célèbre des économiseurs d’écran.

En décembre 2020, je parlais de l’économiseur d’écran « Johnny Castaway ».

Cependant, dans le petit monde des économiseurs d’écran, il y a aussi – et surtout – eu un certain After Dark, sorti en 1989 pour le Mac et en 1991 pour le PC.

Il est spécialement connu pour ses grilles pains volants, mais pas uniquement. Il y avait d’autres économiseurs d’écran, moins connus.

Pour montrer After Dark en action, j’ai créé une machine virtuelle dans PCEM avec un MS-Windows 3.11 de la grande époque 🙂

Vous avez pu le voir, il y avait de tout, surtout du déjanté. De quoi passer des heures à s’amuser avec un module non testé auparavant.

En vrac’ de milieu de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce troisième mercredi de mai 2023. Je n’ai pas trop de temps pour le blog en ce moment, désolé 🙁

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois ci.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Vieux geek, épisode 337 : Dungeon Master, la référence des « dungeon crawler ».

Nous sommes en 1987, et les jeux d’exploration de donjons existent déjà. Ce sont les Rogue-like qui utilisent des caractères ASCII pour dessiner le monde dans lequel évolue le joueur.

L’équipe de FTL décide d’aller plus loin et de reprendre les bases utilisées par la série des Ultima pour afficher les donjons, avec une vue à la première personne dans un affichage entièrement texturé. Ici, on va gérer une équipe de 4 champions qu’on peut récolter dès le début du jeu dans le « Hall of Champions ».

Rajoutez-y des bruitages, des monstres plus ou moins terrifiants, des objets par dizaine à récolter, gérer la faim de chaque personnage ainsi que leurs équipements et vous aurez un jeu mythique.

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Rétroludique, et si on passait en dur ? Épisode 3, donnons de la voix à ce PC.

Dans l’épisode 2 de cette série, je parlais de la grande époque du « plug’n’play ». Cette semaine, c’est encore le cas, et ici le « plug’n’play » n’a pas fonctionné comme je l’espérais.

J’ai pu acheter à vil prix (10 €) une carte Sound Blaster Live PCI pour donner de la voix au PC. Celui est complètement muet, je le rappelle.

Je me suis dit que c’était pas si cher que cela. Jetez un oeil sur les SoundBlaster 16 historiques, celles en ISA… Ne le faites pas si vous êtes cardiaque. Vous êtes prévenus.

Voici à quoi ressemble la carte Sound Blaster Live au naturel.

Au moment de l’installation physique, je suis obligé de mettre la carte au milieu des ports PCI, sinon je n’arrivais à remettre en place la réglette qui sert à faire tenir l’ensemble en place.

C’était la partie la plus facile. Au démarrage, MS-Windows 98SE est incapable de me proposer un pilote. J’ai donc dû fouiller sur la toile pour trouver des pilotes qui collent bien. Ma première tentative a été un échec, ne trouvant que des pilotes pour la Sound Blaster Live 5.1, celle que je ne possède pas.

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