ZevenOS 3.0… Xubuntu Maverick Meerkat à la sauce BeOS, cela donne quoi ?

J’avais déjà testé à l’époque de la version 2.0 cette distribution dérivée de Xubuntu. Avec la sortie de la 3.0, j’ai voulu voir « la gueule du résultat ». Tout en écoutant sur ma mini-chaine l’album « Live » des Barclay James Harvest (1974). Ah, « Medecine Man » ou le cristallin « Galadriel »… Mais je m’égare un peu, non ?

Après avoir récupéré l’image ISO (uniquement en 32 bits ?!), j’ai lancé la machine virtuelle habituelle : 32 GiO de disque, 1,5 GiO de mémoire vive.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f raw disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=raw size=34359738368
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom zevenos3-final.iso -boot cd &

Pour mémoire, kvm32 est un raccourci pour :


qemu -enable-kvm -localtime -soundhw all -k fr -m 1500 -net user -net nic,model=rtl8139

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De l’art de faire du « buzz ».

Faire parler de soi, c’est le meilleur moyen de se faire connaître, même si c’est à son corps défendant. Je ne pense pas à la construction marketing pour adolescente prépubères, mais du buzz croissant autour de la succession à une distribution linux, celle qui est la plus célèbre, à savoir la distribution reine.

Depuis le début de la semaine, elle fait le buzz autour d’elle. D’abord, la floppée d’articles mettant en avant l’arrivée de la couche Unity en lieu et place du Gnome-Shell (dont j’ai parlé dans un article récent), voici maintenant une info qui tient plus du serpent de mer qu’autre chose. Rhythmbox, lecteur multimédia présent depuis Warty Warhog alias Ubuntu 4.10 est remercié. Le gagnant ? Banshee, logiciel utilisant l’implementation libre de la technologie de Microsoft .Net, j’ai nommé Mono, dixit cet article de OMG Ubuntu.

C’est donc le deuxième coup porté à l’unité de Gnome par Canonical. A croire que Canonical cherche à « forker » Gnome pour en faire un environnement à sa sauce. Enfin, étant donné que c’est du logiciel libre, Canonical peut se le permettre. Il a une masse critique suffisante pour le faire, mais il risque en faisant ainsi de se mettre petit à petit à dos un nombre croissant d’utilisateurs et de développeurs, non ?

C’est une révolte ? Non, sire, c’est une révolution !

Derrière cette phrase célèbre, je veux parler du début de révolte contre la distribution reine qui commence à agacer pas mal de monde.

Avec un article qui n’a franchement rien de nouveau dans l’absolu mais qui est plaisant à lire, d’ailleurs cela me rappelle quelque chose au niveau de mon vécu,  mais qui surfe sur la vague d’une actualité récente : une volonté de damer le pion aux codeurs de Gnome en remplaçant Gnome-Shell (prévue pour Gnome 3.0 en mars 2011) par Unity, une création de Canonical dans la future ubuntu 11.04, et déjà présente dans la version Netbook Remix de la 10.10.

Maintenant, reste à savoir si cette rebellion contre l’arrivée d’Unity dans la version bureau d’Ubuntu fera plus de bruit que cela. Mais – sans vouloir être médisant – je crains que la position dominante de cette distribution atteinte par une masse critique – et de ses dérivées sans fin – n’étouffe tout débat et toute volonté de voir ailleurs (Frugalware, Archlinux, Fedora, Debian, OpenSuse, distributions source) si l’herbe est plus verte et l’air plus pur…

En ce geek day…

Nous sommes donc le 10 octobre 2010, qu’on peut réduire en 101010, soit 42 en langage binaire. Et 42, pour une génération de fondus de technologie sachant encore lire, c’est un nombre magique.

C’est aussi aujourd’hui que sort une nouvelle version semestrielle de la distribution qui est presque devenue le synonyme de GNU/Linux, j’ai nommé Ubuntu 10.10, alias « Maverick Meerkat ».

Sans aucun doute, cette version sera un succès, même si ce n’est que la première étape vers une future version LTS, la 12.04 (sortant en avril 2012).

Bref, c’est en ce jour de jouissance intense pour les utilisateurs d’Ubuntu que sort la nouvelle mouture. Mais c’est aussi une occasion pour constater un mouvement de fond : l’abandon progressif d’une partie des grandes distributions dérivées d’ubuntu pour s’en affranchir. Cyrille Borne a déjà mieux parlé que moi de ce phénomène dans ce billet par exemple.

De mémoire, voici les distributions qui louchent (plus ou moins) vers Debian pour leur base, voire qui ont carrément abandonné Ubuntu pour leur base :

Pour ne citer que les plus célèbres. Revenir à la vieille Debian, est-ce une volonté d’indépendance ou une volonté d’avoir une base plus stable et plus modelable ?

En vrac rapide et libre.

Pour bien commencer ce mois d’octobre, un petit paquet de liens en vrac 😉

Plantage de la Crux 2.7 au démarrage :(

C’est tout pour aujourd’hui, j’ai le tome 1 de « Millenium » qui m’appelle 🙂

Adoption de Trisquel 4.0.1 pour mon PC portable ;)

J’avais, hier, testé rapidement la Trisquel GNU/Linux 4.0 dans une machine virtuelle kvm.

Je suis passé à la vitesse supérieure, en l’installant sur mon PC portable, un Acer 5520 vieux de 2 ans et demi.

Voici donc quelques captures d’écrans de la distribution installé, en notant au passage que c’est désormais Gnash 0.8.8 qui est proposé…

Le seul gros hic avec le noyau fourni avec cette version de la distribution, c’est qu’il fait pêter un cable au circuit wifi au bout d’une heure d’utilisation 🙁

L’autre problème est que l’affichage est brouillé, à cause d’un mauvais support du code du pilote NouVeau… Je suis obligé de rajouter « nomodeset » à la ligne contenant kernel dans le fichier /boot/grub/grub.cfg

En tout cas, j’ai réalisé un vieux souhait : un pc ne tournant que grace à du code libre 😉

Un coup d’oeil sur Ubuntu Maverick Meerkat alias Ubuntu 10.10.

N’ayant pas lancé d’exemplaire d’Ubuntu depuis plusieurs semaines dans une machine virtuelle, j’ai récupéré une image post béta d’Ubuntu Maverick Meerkat. Une version « alternate », car j’avais envie de ne pas voir la publicité lors du processus d’installation 🙂

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://cdimage.ubuntu.com/daily/20100925/maverick-alternate-amd64.iso
–2010-09-26 08:18:31– http://cdimage.ubuntu.com/daily/20100925/maverick-alternate-amd64.iso
Résolution de cdimage.ubuntu.com… 91.189.92.168
Connexion vers cdimage.ubuntu.com|91.189.92.168|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 740177920 (706M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : «maverick-alternate-amd64.iso»

100%[======================================>] 740 177 920 802K/s ds 13m 15s

2010-09-26 08:31:46 (909 KB/s) – «maverick-alternate-amd64.iso» sauvegardé [740177920/740177920]

Une fois l’image récupérée, j’ai lancé la machine virtuelle de test habituelle : 32 GiO de disque et 1,5 GiO de mémoire vive.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f raw disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=raw size=34359738368
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom maverick-alternate-amd64.iso -boot d &

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En vrac’ rapide et libre avant le week-end.

Comme le week-end approche, un petit en vrac’ se justifie.

C’est tout pour aujourd’hui. Bon week-end

Un autre GNU/Linux pour Madame Michu : Ubuntu 10.04 LTS ;)

Cet article est la suite du précédent, où on peut encore faire plus simple pour l’utilisateur débutant. Déjà que Fedora est vraiment largement plus simple que l’image que l’on peut se faire de la distribution GNU/Linux, Ubuntu pousse encore le bouchon plus loin.

Je me suis contenté de récupérer une image ISO de la Ubuntu 10.04 pour 64 bits. Et de la lancer dans une machine virtuelle, donc les lignes de commandes suivantes :


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f raw disk.img 64G
Formatting 'disk.img', fmt=raw size=68719476736
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -usb -cdrom ubuntu-10.04-desktop-amd64.iso -boot d &

Après le lancement de l’installateur qui ne demande que quelques infos de base (la langue d’installation, le fuseau horaire ou encore un compte utilisateur de base), on passe à l’installation, puis au redémarrage qui demande à l’utilisateur de s’identifier… Que c’est complexe pour Madame Michu…

Ensuite, les mises à jour arrivent toutes seules et demande l’autorisation de s’installer… Sans la moindre ligne de commande…

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Rions un peu avec les noms de code.

Dans l’informatique – aussi bien libre que non-libre – les noms de code sont une tradition vieille comme l’informatique elle même.

Quelques exemples célèbres :

  • Windows 95 => Chicago
  • Windows 98 => Memphis
  • Windows XP => Whistler
  • Windows 7 => Vienna

Mais les exemples qui parlent le plus actuellement, c’est la longue série des noms de code des Ubuntu Linux depuis la première en octobre 2004 :

  • 4.10 : Warty Warthog => Phacochère varuqueux
  • 5.04 : Hoary Hedgehog => Hérisson chénu
  • 5.10 : Breezy Badger => Blaireau jovial
  • 6.06 : Dapper Drake => Canard étincellent
  • 6.10 : Edgy Eft => Salamandre énervée
  • 7.04 : Feisty Fawn => faon téméraire
  • 7.10 : Gutsy Gibbon => Gibbon couillu
  • 8.04 : Hardy Heron => Héron robuste
  • 8.10 : Intrepid Ibex => Bouquetin intrépide
  • 9.04 : Jaunty Jackalope => Jackalope enjoué
  • 9.10 : Karmic Koala => Koala karmique
  • 10.04 : Lucid Lynx => Lynx Lucide.

Le nom de code de la version 10.10, Maverick Meerkat a été dévoilé il y a peu. Certains esprits chagrins pour remplacer les deux M par :

La 11.04 aura un nom de code en NN, comme Naughty Nymph (Nymphe coquine) par exemple.

Mais en y pensant bien, la combinaison OO (pour la  11.10) serait intéressant à tester. J’avais penser à un truc comme Oblivious Octopus (poulpe inconscients), par exemple 😉

Des idées à me proposer ? 😉