La « dure » vie de l’utilisateur d’Archlinux… :D

Utiliser Archlinux, c’est pas tous les jours joyeux… Surtout quand le gestionnaire de paquets, Pacman se met à jour pour une nouvelle version.

Grand adepte de yaourt, celui-ci est devenu inutilisable depuis l’arrivée sur le dépot [testing] d’une version 3.5 de Pacman.

J’ai durant quelques jours utiliser la récupération manuelle des paquets sur AUR, ne serait-ce que pour maintenir à jour certains logiciels que j’utilise et /ou maintiens : kvm-git, gimagereader, ou encore gwibber-bzr.

Mais cela devient vite rigide à l’emploi. En attendant que yaourt soit disponible dans une nouvelle version stable, je me suis tourné vers « la concurrence », et mon choix s’est arrêté sur Packer.

Les options sont à peu de chose près que celle de yaourt, donc la transition est facilitée. Par exemple, une mise à jour complète du système :

packer -Syu

Qui donne ceci (je fais grace des lignes correspondant aux rafraichissement des dépots :


:: Début de la mise à jour complète du système...
il n'y a rien à faire
:: Synchronizing aur database...
aur 15 15 [######################] 100%
:: Starting full aur upgrade...
local database is up to date

Ce qui est agréable. Donc, et en attendant que yaourt soit disponible, j’utiliserais Packer.

Comme quoi, devoir utiliser Archlinux, cela incite à la débrouillardise, et non à l’empatement comme avec certaines distributions pré-mâchant le travail au maximum pour les utilisateurs… Ce qui n’est pas un mal dans l’absolu, surtout pour faire découvrir une informatique différente 😀

Démarrer une Archlinux avec Gnome en 12 à 13 secondes… Merci Systemd :)

Il y a 3 semaines, j’avais déjà fait un article sur systemd et frugalware. De Grub2 jusqu’à GDM, l’ensemble prenait environ… 16 secondes. 🙂

J’ai voulu voir les progrès fait par systemd en matière de vélocité. J’ai donc installer cette fois une archlinux avec gnome (cf les deux articles : https://blog.fredericbezies-ep.fr/?p=5476 et https://blog.fredericbezies-ep.fr/?p=5485)

J’ai donc repris un environnement de virtualisation habituel : 64 bits, 2 GiO de mémoire vive, 32 GiO de disque. Pour être plus « bleeding-edge », j’ai activé le dépot [testing] de l’Archlinux installé.

Puis une fois tout bien en placé, j’ai suivi le wiki de mise en place de systemd sous Archlinux :

Ce qui s’est résumé à faire dans une console :


yaourt -S systemd systemd-arch-units initscripts-systemd-git

Pour info, voici la liste des daemons utilisés dans le fichier /etc/rc.conf de la machine virtuelle :


DAEMONS=(syslog-ng !network netfs crond dbus networkmanager alsa cups iptables ntpd gdm)

Le résultat est plutôt plaisant… Pour activer Systemd, il faut rajouter à la ligne linux (pour grub2 comme celui de la vidéo ci-dessous) bin=/init/systemd

Pas mal non, coté gain de temps au démarrage. Maintenant, cela reste encore assez « artisanal » comme gestionnaire de service au démarrage, mais c’est agréable d’avoir un OS chargé rapidement 🙂

Reste maintenant à savoir si ce gestionnaire de services s’imposera ou pas…

Installer Archlinux avec Gnome sans presque utiliser la ligne de commande. Partie 2.

L’installation des paquets demandée dans le précédent article vient de s’achever. On va passer à la configuration, partie la plus sensible de l’installation.

On accepte que les réglages soient repris. Cela permettra d’avoir la totalité des pilotes nécessaires déjà pré-inscrit dans le fichier /etc/rc.conf.

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Installer Archlinux avec Gnome sans presque utiliser la ligne de commande. Partie 1.

Un utilisateur classique d’Archlinux n’est pas franchement effarouché par la ligne de commande. Cependant, j’ai voulu faire une installation d’Archlinux + Gnome + LibreOffice en utilisant au minimum la ligne de commande. Je n’ai pas inséré des technologies propriétaires comme Adobe Flash. Le wiki anglophone est une source inépuisable d’informations 🙂

C’est plus un exercice de style, une preuve de faisabilité qu’autre chose.

Pour arriver à ce but, j’ai téléchargé la dernière image ISO d’installation hybride Archboot.

Au moment où je rédige cet article, c’est la version 2011.02-2 qui est récupérable.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ ls
archlinux-2011.02-1-archboot.iso
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://mir.archlinux.fr/iso/archboot/latest/archlinux-2011.02-2-archboot.iso
–2011-02-21 07:41:38– http://mir.archlinux.fr/iso/archboot/latest/archlinux-2011.02-2-archboot.iso
Résolution de mir.archlinux.fr… 213.186.62.207
Connexion vers mir.archlinux.fr|213.186.62.207|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 684720128 (653M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «archlinux-2011.02-2-archboot.iso»

100%[======================================>] 684 720 128 2,40M/s ds 4m 35s

2011-02-21 07:46:13 (2,38 MB/s) – «archlinux-2011.02-2-archboot.iso» sauvegardé [684720128/684720128]

Je vais utiliser qemu-kvm – en version de développement – avec 2 GiO de mémoire, 32 GiO de disque.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=0 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom archlinux-2011.02-2-archboot.iso -boot cd &

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Ah, les douces joies d’Archlinux avec le dépot [testing] activé :)

Quand j’ai décidé jadis de passer à une distribution rolling-release (que ce soit la Frugalware ou la Archlinux), j’ai voulu – en bon masochiste pleurnichard que je suis – utiliser le code le plus récent, le plus frais.

Parfois cela conduit à des situations cocasses comme celle que je vais vous raconter. J’ai vu récemment qu’une nouvelle version de grub2 (outil critique car il conditionne le démarrage des OS installés) allait arriver sur le dépot [testing].

Par prudence, j’avais activé la ligne IgnorePkg de mon fichier /etc/pacman.conf/ en lui disant d’ignorer le paquet grub2.

En parallèle, j’installais dans une machine virtuelle une archlinux minimale, avec comme chargeur de démarrage, la version 1.98 de Grub2, version précédemment utilisée. Activant le dépot [testing] dans la machine virtuelle, j’ai fait installé la nouvelle version, et j’ai redémarré la machine virtuelle sans autre forme de procès…

Ce qui a été un énorme co****** bourde… Le précédent fichier de configuration de grub2 (celui qui contenait le chemin d’accès au noyau) n’avait pas été repris… J’ai donc du redémarrer la machine virtuelle avec le support d’installation, et j’ai monté la partition /boot.

J’ai ensuite tapé les commandes suivantes :


cp grub.cfg grub.cfg.bak
cp grub.cfg.pacsave grub.cfg

Au démarrage suivant, la machine virtuelle refonctionnait correctement. J’ai donc ouvert un bug sur l’outil de suivi de bug d’Archlinux. J’ai fait de même sur ma machine réelle, qui m’annonce :


[fred@fredo-arch ~]$ yaourt -Qi grub2-common
Nom : grub2-common
Version : 1.99~rc1-2
URL : http://www.gnu.org/software/grub/
Licences : GPL3
Groupes : --
Fournit : --
Dépend de : xz freetype2 device-mapper
Dépendances opt. : --
Requis par : grub2-bios
Est en conflit avec : grub
Remplace : --
Taille (installé) : 4716,00 K
Paqueteur : Ronald van Haren
Architecture : x86_64
Compilé le : sam. 29 janv. 2011 09:06:59 CET
Installé le : sam. 29 janv. 2011 12:44:24 CET
Motif d'installation : Installé comme dépendance d'un autre paquet
Script d'installation : Oui
Description : The GNU GRand Unified Bootloader version 2 - Files common for all platforms

Dommage qu’il faille transférer à la main le fichier grub.cfg. Bah, on est jamais trop prudent avec grub / grub2 🙂

Encore heureux que ce soit un programme auquel on ne touche qu’une fois par trimestre, et encore, par vent de face 😉