« There will be fireworks » : encore une pépite découverte sur Bandcamp.

La semaine dernière, navigant dans la catégorie « indie rock / post-rock » du site Bandcamp, je suis tombé sur leur album éponyme « There Will Be Fireworks« . Dès le premier titre, je me suis dit : c’est pas mal. Mais dès que j’ai entendu la troisième piste « misfield maestro », le doute n’était plus permis.

Du son comme celui-ci, c’est le genre de musique qui fait chaud au coeur. Entre des titres assez rock (comme « misfield maestro » par exemple), on trouve des petites balades teintées de folk. Le mélange est excellent.

Les 50 minutes de l’albums sont un vrai régal.

Mais je ne me suis pas arrêter à leur premier album. Un deuxième album, un EP de quatre titres, intitulé « Because, Because » permet de continuer le voyage musical dans l’univers de ce groupe écossais.

Que dire de plus : écoutez et faites-vous votre propre opinion sur le groupe.

3 albums découverts récemment sur Bandcamp.

Je suis en train de devenir un peu trop « dépendant » de Bandcamp en ce moment. Il m’arrive d’y passer une bonne demi-heure tous les soirs ou presque pour chercher une ou deux pépites pour combler ma passion musicale.

J’ai découvert récemment 3 albums, qui ont eu le don de me carresser récemment les oreilles. Même si j’apprécie un bon rock qui secoue les murs, j’aime autant les musiques plus douces mélangeant folk, rock, slowcore, shoegaze, et un peu de psychédélique.

Dans cette catégorie, je peux citer mes 3 derniers achats. Les deux premiers ont un point commun : avoir été mixé et numérisé par un certain Robin Guthrie, un des membres fondateurs d’un petit groupe du nom de « Cocteau Twins » 🙂

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Kira, un temps de rêve.

Kira, c’est une artiste nord-américaine que j’ai découvert via Bandcamp. Elle décrit son style comme un mélange de musique folk, de musique gitane, de jazz, et de quelques textes en français. Sur son premier album (en espérant que ce ne soit pas le dernier), elle réinterprète magistralement le classique immortalisé par Ivo Livi, « Les Feuilles Mortes« .

Deux autres titres sont en français sur son album de 11 titres, un composé par elle même « Montagnes », et un classique de Charles Trenet « L’âme des poètes ».

Pour tout dire, dès que j’ai entendu le premier titre, j’ai eu un coup de coeur, qui n’a pas été déçu par la suite. L’ensemble est d’une douceur reposante, même si le 8ième titre « Destination » se détache un peu du reste.

Tout ce que j’ai à dire c’est : écoutez, vous avez tout à gagner. En grand amoureux des CDs, j’ai acheté un exemplaire du CD que j’ai reçu ce matin.

Et cerise sur le gateau ? L’album est sous licence Creative Commons, en CC-BY-NC-SA. En clair, on peut diffuser l’album, le remixer dans un but non commercial et en précisant qui est à l’origine du travail.

Un cadeau d’anniversaire avec 3 jours d’avance.. Quoique j’ai un espoir pour un autre album qui arrivera pour mon anniversaire si j’ai de la chance 😀

Deux découvertes sur Bandcamp, de la bonne qualité pour pas cher ;)

En ce moment, je suis assez branché folk, folk-pop et folk-rock. J’ai trouvé quelques albums intéressants sur Bandcamp, mais en « all rights reserved », payant ou pas 🙂

Pour commencer, la néo-zélandaise Talia Caradus et son album « The Shelter ». Son album est payant en « name your price » sans limite basse 🙂

C’est de la pop-folk acoustique douce, légère, et étrangement mure pour cette jeune fille de 17 ans. A vous d’écouter pour savoir si vous avez ou pas le coup de coeur.

Deuxième coup de coeur, de la folk pop / rock hispanique, Cosmic Birds et leur album « Hello Earth ». C’est de la pop-folk acoustique très mélodieuse, éthérée, et qui va droit au coeur. 5 € seulement ? Mais c’est donné 😀

La piste « Piano Lessons », c’est du pur sucre 😉

A vous d’écouter et vous faire votre propre avis. Mais il est vrai que cela change de Stefani Joanne Angelina Germanotta, Rémi Ranguin, et d’autres grands noms actuels ;

Crimson : un album folk-rock du groupe Hudson.

J’ai parlé il y a une dizaine de jours de l’album « Eastward » de Hudson. Dans leur deuxième album concept, l’ambiance est plus tendance rock que le premier opus. L’histoire est celle d’une personne qui s’échoue, pris en charge par la population qui vit sous le joug d’un tyran. Jusqu’à la disparition du tyran. Une voyage musical de 31 minutes 🙂

Dès le premier titre on sent que l’oeuvre est plus ambitieuse que le premier opus, mais n’en est pas moins magnifique.

La guitare du titre « Meeting place » est un chef d’oeuvre de douceur, avec un piqué qui attire l’oreille sans pour autant monopoliser l’attention. Les nombreux effets sonores, comme l’orage sur « Secure the Ropes » nous plonge dans l’ambiance de l’album, ou encore un bruit de vagues sur la piste instrumentale « Crimson Fleet ».

La voix de Katherine Crowley s’invite sur deux ou trois pistes, et offre un coté doux, et rêveur à la composition.

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En vrac’ rapide et libre.

Pour finir la semaine du libre sous toutes ses formes 😉

Bon week-end ! 🙂

Bandcamp, un site qui respecte les revenus des artistes qui s’y présentent ?

J’ai remarqué une tendance lourde. De plus en plus d’artistes – qui utilisent les licences libres ou en « Tous Droits Réservés » – se présentent sur Bandcamp et proposent leur musique à l’écoute et à la vente.

Je me suis demandé : combien touche un artiste ou un groupe quand je lui achète son album ? Je vais prendre l’exemple de l’album « Crimson » de Hudson que j’ai acheté il y a une grosse semaine. Le digipack de toute beauté est proposé à 10$. En comptant les frais de port, ma « douloureuse » a été de 18$ (soit 14,37 €) pour un album qui serait de toute façon introuvable dans le commerce.

Bandcamp prélève 15% des sommes versées pour faire fonctionner l’infrastructure. Donc, sur les 18$ d’origine, cela représente : (18 * 15) / 100 = 2,7$.

Reste donc 15,3$. Paypal prélève par défaut 2,9% + 0,30$ par transaction. Ce qui nous donne le calcul suivant : ((15,3 * 2,9)/100) + 0,30 = 0,74$

Donc, sur les 18$ versés, 14,56$ reviendont à l’artiste pour faire l’envoi du digipack. Soit, 80,88% du total que j’ai versé à l’achat, en ayant en plus une version numérique qui commence au mp3 320…

Autant dire que l’artiste est vraiment gagnant dans l’histoire, car il serait étonnant de voir de tels gain pour les créateurs sur les plateformes classiques, et aussi pour les artistes passant par les majors du disque.

Et ne pensez pas qu’il n’y a que des illustres inconnus… Il y a aussi des artistes plus « connu » qui l’utilise… Par exemple,  une certaine « Coeur de Pirate » ! Pour info, son dernier album en version numérique coute 9$ canadien, soit 6,84€ (presque aussi cher que sur Amazon mp3) et que l’on peut l’avoir en mp3 320, en flac ou encore en ogg vorbis…

Maintenant, à vous de voir si vous pensez que ce site est une opportunité pour avoir de la musique pas trop chère et qui rémunère correctement les artistes 🙂

300ième album dans ma musicothèque. Bonne idée pour faire un bilan ;)

Passionné de musique depuis que je suis tout petit, aujourd’hui ma musicothèque a atteint un stade symbolique : le 300ième album.

Et le 300ième album en question ? C’est l’Shenandoah and The Night EP« . Je l’ai payé 5$, et ça en vaut le coup. Merci au passage au webmestre d’@adiffuser.net de m’avoir fait connaître ce groupe.

J’ai donc fait quelques statistiques, sur les 300 albums. Cela représente 132 artistes et ou groupes, et 3230 morceaux de musiques (soit 10 jours, 8 heures et 35 minutes).

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La fin de Megaupload ? Ben, ça m’en touche l’une…

« …Sans me faire bouger l’autre ». (Jacques C.) Je sais que la citation n’est pas des plus « classe », mais quand on voit le ramdam lié à la chute du site – dommage pour les personnes qui proposait des contenus licites – mais pour moi, c’est une preuve supplémentaire du danger du cloud.

Mais faisons une petite parenthèses. Alors que des lois immondes comme SOPA ou PIPA, plus ou moins dictée par les studios d’Hollywood, veulent mettre en place une censure automatisée pour combattre un prétendu manque à gagner à cause de la copie illicite des oeuvres (il est vrai que la floppée des navets produits chaque années sont des oeuvres qui méritent le plus grand respect) c’est en utilisant des bonnes vieilles lois liées aux finances que les principales têtes de MegaUpload sont tombées.

Comme jadis un certain Al Capone, qui ne fut jamais arrêté pour contrebande d’alcool, mais pour une fraude fiscale.

Ce qui prouve vraiment l’inutilité des lois de plus en plus liberticide proposées par les majors du disque, du cinéma, comme DADVSI, ou les deux Hadopi. Pour mémoire, le budget de fonctionnement d’Hadopi, c’est 12 millions d’euros, soit 12 000 SMICs… Sans que le moindre centime aille dans la poche des artistes…

Bref, fermons cette parenthèse rapide. Le point est que le cloud, c’est pas fiable. Spécialement les grosses structures d’hébergement comme l’a été MegaUpload. J’avais été traité de dinosaure par certaines personnes car je critiquais le cloud, et que je n’avais pas confiance en cette technologie.

C’est triste à dire, mais avoir sa revanche ainsi, cela laisse un goût amer dans la bouche. J’utilise du stockage cloud, oui, mais j’ai toujours un doublon de mes données sur disque dur externe et support type DVD. Donc, j’ai au minimum 2 voire 3 copies d’un fichier.

Pour mes images, j’utilise des services comme flickr (avec un compte payant depuis 3 ans), ou encore Picasa.

J’avoue que j’utilise aussi Google Music – il m’arrive de me déplacer et d’utiliser des bornes internet – même si la plupart de mes albums existe aussi en version physique. Oui, c’est moins écologique, oui ça prend de la place, mais je suis certain qu’en cas de défaillance d’un serveur ou d’un service qui ferme, j’aurais toujours accès à mes données !

J’ai reçu ce midi l’album « Among My Swan » de Mazzy Star. Mon premier réflexe ? Le ripper pour m’en faire un exemplaire numérique. Et j’ai fait deux copie de mon exemplaire numérique : un sur mon disque dur externe, le second sur Google Music. J’ai ainsi 3 exemplaires dont un physique de l’album. On n’est jamais trop prudent !

Mais au delà de la fermeture de MegaUpload et de sa violence, il reste un problème fondamental : accéder librement et sans encombre à ce qui nous est de plus précieux : nos données. Le cloud est très bien sur le papier, mais on perd tout contrôle du stockage dans ce cas.

Richard Stallman nous avait prévenu il y a près de 3 ans : « Cloud computing is a trap »

On peut dire ce qu’on voudra, mais je préfère faire une copie hebdomadaire de mes images stockée dans le cloud. J’ai un client lourd pour le courrier électronique en interface avec mon webmail. Et je m’en porte pas plus mal.

Et si au final, la chute de MegaUpload, c’était l’explosion de la bulle « Cloud Computing » et un changement dans la consommation culturelle… Car je me demande combien de personnes ont pu voir des séries sans doublage médiocre ou encore avec les épisodes dans l’ordre de diffusion, ni attendre 1 ou 2 ans pour voir les dits épisodes.

Combien de personnes ont pu découvrir des discographies d’artistes en qualité supérieure sans devoir se prendre le chou à faire des manipulations ésotérique à cause de DRMs qui n’ennuie que l’utilisateur honnête.

Combien ? La chute de MegaUpload ne poussera personne vers les onéreuses plateformes légales qui confondent utilisateurs et porte monnaie, et l’échange de pair-à-pair chiffré sera bientôt à la mode. Une victoire à la Pyrrhus, rien d’autre.

Ah, enfin de la bonne musique :)

Alors que le groupe Dead Can Dance nous prépare un nouvel album pour le courant de l’année (le dernier étant « Spirit Chaser » et datant de 1996), le site officiel propose pour faire patienter les fans du groupe un EP s’intitulant « Live Happenings – Part II » qui contient 4 titres enregistrés en concert durant la tournée de 2005.

L’EP en question contient les titres :

  1. The Love That Cannot Be
  2. The Lotus Eaters
  3. Crescent
  4. Minus Sanctus

En faisant quelques recherches, je suis tombé sur cet article qui permet de récupérer le premier EP, « Live Happenings – Part 1 » qui contient :

  1. Nierika
  2. Babylon
  3. Compassion
  4. The Ubiquitous Mister Lovegrove

Allez, pour se faire plaisir, « The Lotus Eaters » sorti en 1998, lors du travail sur un album qui devait succéder à « Spiritchaser » et qui n’est jamais sorti 🙁

Y a pas à dire, ça change de la vierge folle effarouchée ou de l’officier radié 🙂