Les majors du disque ont le droit de fliquer les acheteurs maintenant ?

Du moins, c’est ce qu’on pourrait penser en lisant la découverte faite par Marc Russinovitch et posté sur son blog. Il s’est aperçu qu’un programme espion s’installait en douce avec l’utilisation de CD audio produit par la multinationale Sony BMG.

Groupe qui rassemble (liste non exhaustive ?) :

  • Arista Records
  • BMG Classics
  • BMG Heritage
  • BMG International Companies
  • Columbia Records
  • Epic Records
  • J Records
  • Jive Records
  • LaFace Records
  • Legacy Recordings
  • Provident Music Group
  • RCA Records
  • RCA Victor Group
  • RLG – Nashville
  • Sony Classical
  • Sony Music International
  • Sony Music Nashville
  • Sony Wonder
  • Sony Urban Music
  • So So Def Records
  • Verity Records

Non seulement un espion s’installe, mais il vous flique à intervalle régulier, et il est quasiment impossible de mettre fin à ses oeuvres malfaisantes sous peine de ne plus pouvoir accéder au CD légalement acheté 🙁

Donc méfiance si vous acheté un CD audio Sony déclaré comme « Copy Controlled », vous avez de fortes chances d’être fliqué par la major…

D’où découle 3 possibilités de réactions :

  1. Eviter comme la peste les albums de cette major ou
  2. Virer Windows pour l’écoute des CD audio
  3. Acheter les albums sous formes électroniques uniquement et graver les albums achetés pour éviter les DRMs qui empoisonnent la vie des consommateurs et qui ont fait depuis longtemps preuve de leur inutilité s’ils sont trop stricts.

Car les DRMs ne protège qu’une chose : les revenus monstrueux des majors et nullement le droit d’auteur

Plus d’infos sur le site « Eucd.info »

Merci à Tristan Nitot pour l’info et aussi à Generation-nt qui m’ont aidé à rédiger cette note.

Charles Aznavour, 30 années d’avance ?

Ecoutant en ce moment « Comme ils disent » de Charles Aznavour, je m’aperçois que ce texte chanté en 1973, est terriblement d’actualité.

Si vous ne connaissez pas ce texte, il est assez osé pour l’époque. Il faut se souvenir qu’en 1973, Georges Pompidou est encore président de la République, que la majorité légale est encore à 21 ans, que la télévision et la radio sont encore très réglementée, et qu’on décapite au nom de la République à tout va.

Oser dire alors que Sheila nous bassine avec ses Gondoles à Venise :

« […]
Vers les trois heures du matin
On va manger entre copains de tous les sexes
Dans un quelconque bar-tabac
Et là on s’en donne à cœur joie et sans complexe
On déballe des vérités
Sur des gens qu’on a dans le nez, on les lapide.
Mais on fait ça avec humour
Enrobé dans des calembours mouillés d’acide
On rencontre des attardés
Qui pour épater leurs tablées marchent et ondulent
Singeant ce qu’ils croient être nous
Et se couvrent, les pauvres fous, de ridicule
Ça gesticule et parle fort.
Ça joue les divas, les ténors de la bêtise.
Moi les lazzi, les quolibets
Me laissent froid puisque c’est vrai.
Je suis un homo comme ils disent.[…] »

D’ailleurs, je préfère largement Charles Aznavour quand il chante Venise.

Un clin d’oeil à une amie qui habite la région de Venise et qui se reconnaîtra 😉

Merci Jamendo ;o)

C’est un service qui propose de la musique « libre », et distribuée selon les licenses de publications « Creative Commons ».

Voici quelques albums que j’ai apprécié depuis que je connais et que je fréquente le site, soit en gros, six semaines.

Musique électronique :

Ne serait que pour le reposant et planant « Zen Garden », et le léger « Dry Rain », ou encore le très oriental « serpent »

On sent des origines « jarresques », et un peu de Vangelis. Reposant et agréables, surtout « L’exil des arbres »

J’ai accroché dès le début, cela me faisant un peu penser à JM Jarre de la grande époque. j’ai bien aimé l’adaptation de ce qui semble être l’adaggio d’Albinoni. Excellente surprise, même si les 2 ou 3 derniers morceaux ne m’ont pas emballés.

Musique pop-rock :

  • Boris et Maxime – Zylone :

Un court album, agréable à écouter, surtout le dernier morceau, un peu à part du reste de l’album, mais reposant et sympa à écouter. Aucune guitare surajoutée, aucune lourdeur, du très agréable à écouter.

Bien que la chanteuse ait une voix à la Mylène Farmer, l’ensemble est agréable à écouter.

Musique « acoustique » :

Ce n’est pas l’album acoustique du siècle, mais j’avoue bien aimé les guitares de ces titres, assez légères, pas un machin bourrin à la « White Stripes ».

Evidemment, ce n’est pas grand chose sur les près de 300 albums disponibles et consultables ; cependant, par goût, j’ai évité tout ce qui est musique techno, car je n’aime pas ce genre musical.

Maintenant, à vous de voir si vous pouvez avoir des coups de coeur sur Jamendo 😉

Et si la baisse des ventes d’albums étaient du à un manque de renouvellement des artistes ?

Après le mensonge éhonté des majors – et si facilement démontable – qui associe partage de fichiers musicaux et baisse du nombre de ventes d’albums – on peut se demander si la baisse des ventes ne serait pas du à un vieillissement des artistes et d’un manque de renouvellement des générations de créateurs de contenus musicaux ?

Prenons les grands (gros vendeurs) noms de la production musicale et leur âge :

A) Sur le plan international :

Moyenne d’age : 52 ans…

B) Sur le plan purement franco-français :

Moyenne d’age : 50,6 ans…

Et ce n’est pas des chanteurs / chanteuses issus des émissions de télé-réalité qui risque de changer la donne à court terme.

Car mis à part Chimène Badi et Jennifer, quels sont les chanteurs et chanteuses qui ont tirés leur épingles du jeu après être passé par la case « télé-réalité » ?

Peut-on justifier des albums audio à 17 euros voire plus ?

Etant allé cet après-midi dans l’hypermarché le plus proche de chez moi (3 kilomètres à pied), j’ai pu observer comme d’habitude un rayon CD toujours aussi peu dévalisé. Quand on voit le CD audio protégé contre la copie (mouuuuuuuuahhhhhhh, désolé, c’est nerveux) à une moyenne de 16 ou 17 euros, on comprend que les clients jettent un oeil avant de les reposer après avoir vu le prix.

Tout le monde n’a pas accès à l’internet, et donc le « piratage » dû au réseau p2p ne tient pas longtemps quand on voit le prix pratiqué.

Car, si on compare un album acheté dans le commerce et le même sur un site de vente en ligne (Itunes ou autre), la différence est souvent de 6 à 7 euros… Un album sur Itunes, c’est 9,90 euros – pour un album simple CD, et c’est aussi le prix – sauf erreur de ma part – sur d’autres magasins en ligne.

Donc, reste à justifier les 6-7 euros restants. Un cd vierge ? J’ai acheté un paquet de 25 cd vierges pour 19,99 euros, soit 0,80 euro le CD. Et encore, on peut le trouver encore moins cher, si on achète en quantité plus importante. Et il serait étonnant que les majors qui font presser un album ne fasse pas des grosses économies sur le support 😉

Donc, un album que l’on grave après l’avoir acheté en ligne, c’est 10,70 euros. La reste serait donc justifié par le boitier en plastique et le beau manuel à l’intérieur ?

Difficile à croire, non ? La TVA, c’est – en arrondissant – 1/5ième du prix d’un album, soit 3,40 euros…

A croire que les magasins en ligne sont plus avantageux que l’achat d’un album en bonne et due forme sur certains plans, ne serait-ce que financièrement parlant.

Enfin, chacun trouve midi à sa porte, et personnellement, le contenant ne m’importe pas outre mesure. Quand j’achète un album, c’est pour sa musique, pas pour l’emballage autour.