Encore un exemple qui prouve que les DRM (MTP de la loi DADVSI), c’est de la merde !!!!!

Lu sur Ratatium ce lundi : Virgin Digital emporte dans sa tombe tous ses titres vendus

Et le texte de l’article est assez intéressant :

Virgin – le groupe, pas la chaîne de magasins – vient d’annoncer la fermeture de son alternative à iTunes, Virgin Digital. Si les abonnés auront encore accès à leur collection pendant un mois, leurs morceaux ne seront plus lisibles après sa fermeture officielle le 28 septembre, grâce à cette magie technologique nommée DRM.

Dans le mail adressé aux clients, le groupe n’avance aucun pretexte à cette fermeture, l’abonné ayant juste droit aux excuses de rigueur et un mois d’accès gratuit à son nouveau service de musique en streaming. C’est donc deux ans d’existence qui s’achèvent sous le poids écrasant de la supériorité iTunienne, celle là même qui avait déjà eu raison de Sony Connect quelques mois auparavant.

Pour ceux qui auraient acheté des morceaux sur la plateforme, il existe des outils sur le Net permettant de supprimer les DRM, à l’instar de FairUse4WM. Ceci devrait permettre de continuer de profiter des titres acquis sur Virgin Digital après sa fermeture.

Rappellons qu’il est illégal d’enlever les DRM / MTP sous peine d’amende comme expliqué dans cet excellent et long de Maitre Eolas sur son blog.

Spiral Frog ? Un échec dans le concept même !

Spiral Frog est un service de musique en ligne gratuite contre publicité obligatoire. Jusque là, pas trop de problème, surtout que le but est de combattre le copie illégale effectuée via le P2P (comme celle de la grande époque de la cassette stéréo).

Mais cela se gate quand on connait les fichiers proposés dixit PcInpact :

  1. WMA 128 Kbits… Que dire ?
  2. DRM empéchant la gravure du morceau récupéré.

Donc ce site mets à la poubelle le support d’un des principaux lecteurs numériques (vous savez, ce que qui commence par iP…), envoie les utilisateurs de linux, de Mac et les personnes voulant de la musique d’une minimum de qualité…

Autant dire que ce site sera surement un sacré fiasco, et ce pour une raison : on prend l’utilisateur final pour un voleur en puissance et pour un con de première catégorie.

Gérér un baladeur Samsung YP-U3 sous Linux avec Gnomad2 2.9.0

Pour remplacer mon vieux baladeur mp3 j’avais envie d’investir dans un modèle qui lise le format ogg, surtout à moins 75 €… Autant dire que le choix était plus que limité, et j’ai fini par trouvé mon bonheur avec le Samsung YP-U3. Seul limite, il ne semblait bien fonctionner qu’avec Windows.

Hors, un tutoriel assez simple et assez sympa à suivre permet de contourner cette « limitation ». Reste la gestion des musiques.

Seul hic, il faut utiliser Amarok pour gérer le lecteur, mais certaines versions récentes du dit logiciel ont des problèmes pour transférer les titres avec lettres accentuées… Ce qui est franchement ennuyeux.

Reste donc l’option Gnomad2. La version fournie avec ma Ubuntu Feisty a un problème de gestion des titres / artistes, et il faut modifier les fichiers une fois transférés.

Hors, allant sur le site de Gnomad2 , une nouvelle version, la 2.9.0 permet apparemment cette gestion sans problème. Voici donc comment compiler Gnomad 2.9.0 avec une Ubuntu Feisty AMD64.

1ière étape : les prérequis de base :

Dans un terminal :

$ sudo aptitude install build-essential
$ sudo apt-get build-dep gnomad2

Les deux premières étapes installent les outils de compilations, et les dépendances connus pour le paquet fourni par défaut avec la distribution. Hors, il faut en rajouter d’autres :

$ sudo aptitude install libid3tag0 libid3tag0-dev
$ sudo aptitude install libtag*

Ou encore passer par synaptic pour cette deuxième opération 😉

2ième étape : on récupère le code source depuis le site.

3ième étape : on décompresse et on lance la compilation :

$ tar xvfz gnomad*.tar.gz
$ cd gnomad2-2.9.0
$ ./configure ; make
$ sudo make install

Je sais, j’aurais pu faire un paquet deb, mais je ne suis pas très fort dans ce domaine 🙂

Et voici à quoi ressemble le résultat fini :

transfert de données via gnomad2 2.9.0

« Starway to Heaven », un bon moyen de découvrir Led Zeppelin ?

Voulant écouter du rock de qualité – en clair, pas la merde actuelle – je voudrais découvrir – avec pas mal de retard – l’oeuvre de Led Zeppelin.

Je voudrais savoir si selon vous, le meilleur morceau pour aborder Led Zeppelin, c’est « Starway to Heaven » (dans l’album Led Zeppelin IV) ou encore « Whole Lotta Love » (dans l’album Led Zeppelin II) ?

J’avoue avoir un faible pour la première…

Encore une artiste que les majors ne voudront jamais produire…

Il s’agit d’Allison Crowe, une canadienne qui se fait connaitre via jamendo et d’autres sites de musique libre.

Elle mélange le jazz, le folk, la soul, le tout accompagné de piano… Un peu comme Norah Jones a ses débuts.

Un coup de coeur, tout comme Rob Costlow dans le domaine piano…

Merci à Jamendo pour nous sortir de la soupe habituelle des radios et des majors (EMI, Universal, Sony, etc…).

Ah les modes musicales…

Vous vous souvenez ce qui était considéré comme hyper à la mode il y a 10 ans ? Quels étaient les groupes phare ?

Allez, n’ayez pas honte de vous souvenir de titres inoubliables comme « Wannabe » ou encore « Partir un jour »…

Oui, je parle de la période des groupes de garçons comme les 2Be3, les Alliage, l’anglophone Take That (dont s’est sorti un certain Robbie Williams) ou des groupes de filles, et pour ne citer que le plus célèbres, les Spice Girls (dont sont issue l’épouse de David Beckham et une certaine rousse !)

De nombreuses femmes agées d’environ 24 – 25 ans doivent se souvenir des posters de ces garçons à la plastique un peu trop parfaite 😛

Il est vrai qu’on ne faisait que descendre une marche plus que le mouvement musical qui avait quasiment monopolisé le monde musical entre 1990 et 1995, je parle de l’enfant honteux du Disco, la Dance Music 😛

Quoique depuis on a hérité du R’n’B, qui est encore pire que la Dance Music sur certains plans… Et comme cela fait pas loin de 10 ans que le R’n’B a tendance à monopoliser les ondes, une nouvelle mode va apparaître et envoyer le R’n’B au musée des tendances musicales 😛

Ben ouais, je regrette l’époque des grands albums comme « A night at the Opera » de Queen… Comment cela, vieux con ?!

Les majors du disque américaines prises la main dans le pot de confiture. A quand le tour des européennes ?

En attendant que les majors européennes subissent le même sort… En effet, les ventes sont au plus bas au pays de la bannière étoilée. La semaine du 23 juillet 2006 a été la plus mauvaise en 10 ans ! Moins de 9 millions d’albums vendus pour un pays de 300 millions d’habitants, c’est pas grand chose…

Et si on prend le top 10 des meilleures ventes, le premier titre ne fait que 207 000 ventes, le numéro 2, à peine 67 000 ! Ce qui s’appelle une baffe… Ou simplement le juste retour du bâton : musique formatée, compilation insipide, artistes jetables, cd illisibles, hors de prix, etc…

On pourrait accuser les réseaux d’échanges de fichiers de « pair-à-pair », mais vu la multiplication des procès de la RIAA, on ne peut plus accuser que la baisse des ventes soient liées à un piratage forcené… Avec 14800 procès sur la période 2003-2005, l’effet dissuasif joue même de manière marginale.

Pour donner un ordre d’idée, en 2005 en France, il y a eu 83 millions d’albums vendus, soit en gros 1,5 millions de ventes hebdomadaires.

D’ailleurs, une information qui est passée quasiment inaperçu montre à quel point les majors du disque – au moins en France – semble prendre conscience que le CD est un support vieillissant…

En effet, le seuil pour recevoir une « récompense » (disque d’argent, or, platine et diamant) baisse en moyenne de… 25% !

  • Pour une vente déclarée disque d’argent : 35 000 au lieu de 50 000 = -30%
  • Pour une vente déclarée disque d’or : 75 000 au lieu de 100 000 = -25%
  • Pour une vente déclarée disque de platine : 200 000 au lieu de 300 000 = -33%
  • Pour une vente déclarée disque de diamant : 750 000 au lieu de 1 000 000 = -33%

Les ventes tendent à baisser (sinon, pourquoi abaisser le niveau de consécration ?) et on ne peut plus accuser le méchant p2p ? Dommage 😀

Et quand on voit la répartition, aussi bien pour la musique numérique qu’en dur… On se dit que les artistes se font bien élargir l’orifice anal par les majors et les magasins de musique en ligne…

15% en moyenne pour les interprètes, 62% pour les maisons de disques…

Et si c’était les hard-rockers et « métalleurs »…

…qui produisent les plus beaux slows et les plus belles balades ?

Un exemple : les allemands du groupe Scorpions, qui ont sorti : « Still Loving You » (et ses guitares en furie), « Wind Of Change » et le sublime « Send Me An Angel« …

Cela vaut largement la « merde » (copyright Manu Katché – 2006) qui sert d’hymne à la « Nouvelle Star 2006 », non ?

La non-viabilité de la location de musique prouvée ?

Dans un article publié sur Presence-PC (reprenant cette dépêche de Reuters, Napster (historiquement connu pour avoir été le premier logiciel de P2P musical) se plaint de ne pas pouvoir tailler des croupières à Apple et son iTunes Music Store.

« Notre activité repose sur le logiciel de gestion des droits d’auteurs (DRM) de Microsoft et notre modèle économique repose également sur l’écosystème des constructeurs de baladeurs autour de Microsoft », a-t-il ajouté.

Microsoft doit négocier avec un grand nombre d’éditeurs de services musicaux et de fabricants de baladeurs, a reconnu Craig Gorog. « C’est beaucoup plus difficile à organiser correctement que de concevoir un baladeur et un service comme Apple l’a fait », a-t-il déclaré.

Cette contre-performance s’explique par deux points : une dépendance envers un format précis sur une seule plateforme, le WMA et donc Windows Media Player.

Apple, bien qu’il se soit lancé en premier a décidé de ne pas rester sur son OS et de proposer un logiciel qui tourne aussi bien sous Windows que sous Linux. Allez donc trouver une version récente de Windows Media Player pour MacOS-X… La dernière est la version 9, sortie en novembre 2003 !!!

Un autre point : la location de la musique.

Autant je peux comprendre la location d’un film, autant la location de musique, cela me fait drôle. De plus, je n’en ai rien à faire d’avoir accès à 1,5 million de titres si au bout de six mois, en ayant assez de payer, je me retrouve avec des morceaux inaudibles.

Il est étrange de noter qu’il n’y a en France, sauf erreur de ma part que des services de vente de musique, aucun service de location n’ayant traversé l’Atlantique.

Enfin, seul l’avenir nous dira si la location de musique est une idée viable ou complètement débile…

Le principal mensonge des majors du disque détruit !

En lisant cet article du Nouvel Observateur, on s’aperçoit que les revenus des majors (Universal, Sony-BMG, EMI, etc…) ont augmenté, et ce, malgré un piratage qui fait – selon les majors – baisser leurs revenus…

La SCPP (Société Civile des Producteurs Phonographiques) a reversé près de 8% de plus de droits d’auteurs qu’en 2004 !

« […]En 2005, la SCPP a réparti 48,8 millions d’euros à ses ayants droit, soit une progression de 7,4% par rapport à 2004. »

Et on entendra une minorité d’artistes riches à millions se plaindre…

Décidément, la vie est trop injuste…