Confession : Je suis archlinuxo-manjaristo-debianiste et c’est pas plus mal.

Derrière ce titre un peu bizarre, je décris les différents systèmes linux – GNU/Linux pour satisfaire les pisse-froid – que j’ai installé sur mes ordinateurs et autres Raspberry Pi.

Pour Archlinux, j’ai mon PC fixe qui me sert au quotidien et dont l’installation d’Archlinux date de plus de 5 ans.

J’ai aussi un Raspberry Pi 4 – 2 Go qui me sert à diverses tâches et qui fonctionne avec Archlinux ARM.

Pour Manjaro, c’est une installation d’une Tux’n’Vape Mate transformé par la suite en station sous Gnome. L’ordinateur en question date de l’époque de fin MS-Windows Vista début MS-Windows 7. Autant dire qu’il fait son âge.

Pour Debian, c’est la Debian unstable qui fait fonctionner un Asus eeePC 1005 HAG, le tout avec Xfce pour des raisons de mémoire.

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L’informatique moderne ? Qu’est-ce qu’on se fait chier avec !

Désolé pour la crudité du titre, mais c’est mon impression actuelle. On se fait copieusement chier.

Entre les jeux AAA à la durée de vie aussi courte qu’ils sont photoréalistes, MS-Windows qui via WSL devient un autre environnement linuxien, les projets de distributions GNU/Linux toujours plus débiles et bizarroïdes, suivant les modes comme un chien poursuit une balle qu’on lui lance, etc.

Vous allez sûrement me dire : tu ne noircis pas un peu le tableau ?

Pas vraiment. Comme vous le savez, je suis tombé amoureux du rétroludique, que ce soit sur Commodore 64/128, Amstrad CPC ou encore du PC MS-DOS, liste non exhaustive, bien entendue.

Avec DistroWatch, le site que je visite le plus régulièrement, c’est Indie Retro News qui recense les nouveaux projets sur des ordinateurs aux capacités ridicules mais dont les développeurs dédiés arrivent à sortir des bijoux qu’on pensait inenvisageables.

Je pense particulièrement à la développeuse Sarah Jane Avory qui, sur twitter, montre l’avancement d’un nouveau shoot’em’up, « Zeta Wings 2 » en attendant la suite de son JRPG, « Briley Witch Chronicles 2 » qui est prévu pour Halloween 2023.

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Le support du matériel informatique ancestral, une voie de garage à terme ?

Par ancestral, je parle de périphériques comme les cartes graphiques, les circuits wifi ou encore des cartes sons. Je parle de cartes vidéo comme la Matrix Millenium, les ATI Rage 128, les Voodoo de 3dfx, bref du matériel sentant bon l’informatique des années 1998 à 2002/2003. Quelle époque glorieuse !

Le noyau linux supporte une vaste gamme de matériels, qui sont purgés au fil du temps. Le support des processeurs i386 a été abandonné lors du développement de la version 3.8, fin 2012, début 2013.

Plus récemment, une annonce a mis le feu aux poudres. Pour le noyau linux 6.3 – qui sortira dans 4 mois environ, soit vers mai 2023), un abandon de masse de vieux matériels qui sont des légendes dans le domaine de la carte vidéo : ATI Rage 128, 3Dfx, S3 Savage, i810 entre autres.

L’article de Phoronix parle en long et en large de l’abandon des pilotes concernés, dont certains ne sont plus du tout maintenu.

Il est normal que pour du matériel qui a dépassé les 20 ans d’âge un peu de nettoyage soit effectué. Évidemment cela m’a foutu un coup de vieux et sur le coup ma première réaction a été de la colère mais je me suis vite ravisé. Du code mal maintenu voire plus maintenu du tout ne peut qu’être source d’ennuis à terme.

Je ne me souviens pas d’une telle réaction épidermique lors de l’abandon du i386 par exemple. Mais peut-être que ma mémoire me dessert. Ce n’est pas impossible.

Ah, la quête sans fin de la distribution GNU/Linux ultime…

Je dois dire que je ris à me faire péter les côtes quand je vois un article ou une vidéo sur Youtube qui parle de la « distribution (GNU/Linux) ultime ». Cette quête est comme celle du Graal : sans fin car il ne peut pas exister de distribution ultime.

Si c’était le cas, il ne devrait plus rester qu’une poignée de distributions, que ce soit les distributions mère (Archlinux, Debian, Fedora, OpenSuSE et Slackware) ou les distributions filles comme Manjaro, Gecko Linux ou encore la plus célèbre de toutes – toutes proportions gardées – Ubuntu et sa floppée de saveurs officielles ou pas.

Ce que l’on peut avoir au mieux, c’est une distribution qui corresponde le plus à un cahier des charges précis, établi plus ou moins consciemment.

Que ce soit le format de publication (en continu ou semestriel, annuel voire bisannuel), l’environnement graphique (Environnement de bureau ou gestionnaire de fenêtres), le navigateur internet, la gestion des paquets logiciels (interface graphique ou ligne de commande), le noyau Linux (LTS ou court terme), etc.

Je pourrai rajouter encore d’autres caractéristiques, mais je pense avoir cité les principales. La zone des commentaires est présente pour rajouter des critères. Je dois dire que je n’avais pas le choix pour des raisons techniques, ni l’envie, de changer d’écosystème quand j’ai eu mon Ryzen3 2200G en février 2018.

J’ai galéré durant plusieurs mois, en gros jusqu’en octobre 2018 pour pouvoir enfin accéder à une gestion potable du GPU intégré au processeur d’AMD. Il m’était indispensable de toujours avoir le dernier noyau pour être tranquille. L’utilisation aurait été horrible si j’étais resté avec le dernier noyau LTS de l’époque, le 4.14 si mes souvenirs sont bons.

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Ah, la peuplade dans les TER de la SNCF…

La semaine dernière, pour dépanner une amie en Gironde (mon département de naissance), j’ai pris des TER sur plusieurs centaines de kilomètres au total. Le tout en partant le vendredi matin et en repartant le samedi matin.

J’ai eu sûrement droit à la peuplade typique des voyageurs en train. Entre les TER qui sont pleins comme des oeufs dès le départ comme le Bordeaux-Arcachon qui pour éviter que l’on soit entassé comme dans un métro de Tokyo met en place deux rames collées l’une à l’autre.

Pour faire plusieurs centaines de kilomètres en aller-retour et accumuler environ 8 heures et 30 minutes de trajet sur une journée, il faut le vouloir et en avoir l’obligation.

Car j’ai eu la chance d’être tranquille la plupart du temps, sauf dans une correspondance qui se remplit au fur et à mesure des passages en gare successifs.

Entre la fan de séries téléchargées sur la toile sur l’écran de son portable 15 pouces – via Bittorrent ? – en VOSTF car il faut quand même se la jouer un peu, les personnes qui prennent des bouquins pour donner l’impression de lire – je n’ai jamais réussi à me concentrer pour lire dans le train, ça bouge trop – le dernier roman à la mode, j’ai eu droit à tout.

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