Fedora Linux 22 à une dizaine de jours de sa sortie, elle ressemble à quoi ?

La Fedora Linux 22 sortira (ou sera sorti, tout dépend de quand vous lirez cet article) le 26 mai 2015, du moins, selon sa feuille de route idéale. Le code étant en période de gel depuis le 12 mai 2015, toujours dixit la feuille de route, autant dire qu’on est assez proche du résultat final.

En fouillant un peu, je suis tombé sur cet article des forums officiels de la Fedora Linux qui permettent d’accéder à des images ISOs des différentes étapes de développements de la distribution GNU/Linux communautaire chapeautée par RedHat.

On y trouve un lien vers une version suffisamment avancée de la Fedora Linux 22 « finale », du moins, si on en croit la page qui lui y est consacrée sur le wiki de la distribution.

J’ai donc voulu voir à quoi ressemble actuellement la Fedora Linux 22. On a le choix entre plusieurs ISOs, la Workstation (avec Gnome), celle avec KDE, une avec le duo Mate-Desktop et Compiz, une avec LXDE et enfin une avec Xfce. Principalement en version « live » installable, pour processeurs 32 et 64 bits.

Mon choix s’est porté sur la version Live avec Xfce en 64 bits. Soit un téléchargement d’environ 860 Mo. Pour info, la version avec KDE monte à 1,2 Go, celle avec Gnome à 1,3 Go.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://alt.fedoraproject.org/pub/alt/stage/22_TC3/Live/x86_64/Fedora-Live-Xfce-x86_64-22-TC3.iso
–2015-05-14 17:26:27– http://alt.fedoraproject.org/pub/alt/stage/22_TC3/Live/x86_64/Fedora-Live-Xfce-x86_64-22-TC3.iso
Résolution de alt.fedoraproject.org (alt.fedoraproject.org)… 209.132.181.27, 209.132.181.25, 209.132.181.26, …
Connexion à alt.fedoraproject.org (alt.fedoraproject.org)|209.132.181.27|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 899678208 (858M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « Fedora-Live-Xfce-x86_64-22-TC3.iso »

Fedora-Live-Xfce-x8 100%[=====================>] 858,00M 2,61MB/s ds 6m 2s

2015-05-14 17:32:30 (2,37 MB/s) — « Fedora-Live-Xfce-x86_64-22-TC3.iso » sauvegardé [899678208/899678208]

Ensuite, j’ai créé une machine virtuelle avec VirtualBox pour voir ce qu’à dans le ventre la future Fedora Linux 22. Comme d’habitude, j’ai été généreux : 2 Go de mémoire dédiée, 128 Go de disque et 2 CPUs virtuels.

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Deux mois avec Xfce 4.12.0 : quel bilan ?

Il y a environ 2 mois, j’installais en dur Xfce en lieu et place de Gnome 3.14.2, après presque 4 années passées sous Gnome Shell.

En mars 2015, j’écrivais déjà un article dithyrambique sur mes trois premières semaines passées avec l’environnement Xfce.

Je concluais l’article ainsi :

Xfce est devenu un choix de tranquillité en ce qui me concerne. Même si la sortie de Gnome 3.16 est très proche au moment où je rédige cet article (le 22 mars 2015, la sortie étant pour le 26 mars 2015), je pense rester avec l’environnement dont le développement de la nouvelle version a pris près de 3 ans.

Cela ne m’empêchera pas de faire quelques tests en machine virtuelle. Quant à migrer de nouveau vers Gnome, ce n’est pas encore à l’ordre du jour !

Cinq semaines sont passées, et je dois dire que je suis toujours avec Xfce. Dépasser la barre des deux mois est déjà pas si mal. J’avoue que je me surprend à utiliser encore Xfce. Au point que j’en viens à préférer faire mumuse avec des OS libres proposant Xfce. J’aurais bien fait un article sur OpenBSD 5.7, mais contrairement à ce que j’écrivais dans l’article de mars 2015, OpenBSD a fait marche arrière et est revenu sagement à Xfce 4.10. Dommage !

J’ai conservé quelques outils de l’environnement Gnome car les outils proposés par l’environnement Xfce ne me convenait pas : Brasero (pour la gravure de galettes), SoundJuicer (pour ripper les galettes que j’ai acheté), Evince (pour la lecture des fichiers) et File-Roller (pour les archives).

Sinon, tout le reste sont des outils développés en gtk, donc neutre au niveau de l’environnement et qui pourrait tout aussi bien s’intégrer dans Gnome, Mate Desktop, Cinnamon ou encore Lxde.

Le gros point noir étant le jeu d’icones. Depuis l’installation de Xfce, j’en ai changé plusieurs fois. D’abord celui de FerrariOS elementaryOS porté pour Xfce, puis le thème Faience et finalement, j’ai décidé d’installer le jeu d’icone Tango, malheureusement « rétrogradé » sur AUR, à savoir les paquets tango-icon-theme et tango-icon-theme-extras.

Xfce mai 2015 avec les icones tango

D’accord, le jeu d’icones fait vieux, mais on échappe aux émétiques aplaties icônes Numix.

Outre le fait que j’ai parfois l’impression d’utiliser un SSD en lieu de mon disque dur mécanique (ne serait-ce qu’au lancement de l’environnement), je ne regrette pas vraiment pas la migration. Prochain cap ? Les 6 mois d’utilisation. Rendez-vous début septembre prochain pour faire un bilan.

La beauté, c’est vraiment relatif… Spécialement en informatique libre :)

La beauté est une notion toute relative, spécialement en informatique libre avec le thème d’icone aplatie en cette année 2015. Mais je ne vais pas revenir sur des icones qui ressemblent à des dessins de maternelle mal finis. Non, je vais parler dans cet article d’une énième dérivée de la Xubuntu LTS, j’ai nommé BellaOS.

Addition toute fraiche à la liste des distributions indexées sur Distrowatch (elle fait donc partie des 290 distributions encore vivantes), la BellaOS est pour schématiser une Xubuntu à laquelle on aurait rajouté Plank (le dock du projet ElementaryOS), avec le menu Whisker, Banshee, un fond d’écran à la MacOS-X.

La version 2.2 du projet a été annoncé récemment sur la page d’accueil de Distrowatch. Elle ne semble exister qu’en 64 bits. Je l’ai donc récupéré depuis l’espace sourceforge. Apparemment, c’est aussi la première version disponible en téléchargement.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://freefr.dl.sourceforge.net/project/bellaos/BellaOS-2.2_64bit/Bella-OS-2.2-64bit.iso
–2015-04-11 14:34:08– http://freefr.dl.sourceforge.net/project/bellaos/BellaOS-2.2_64bit/Bella-OS-2.2-64bit.iso
Résolution de freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)… 2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1, 88.191.250.136
Connexion à freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)|2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1649410048 (1,5G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « Bella-OS-2.2-64bit.iso »

Bella-OS-2.2-64bit. 100%[=====================>] 1,54G 2,52MB/s ds 10m 52s

2015-04-11 14:45:00 (2,41 MB/s) — « Bella-OS-2.2-64bit.iso » sauvegardé [1649410048/1649410048]

J’ai ensuite lancé VirtualBox pour voir cette énième dérivée de Xubuntu LTS en action.

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Pour changer des distributions GNU/Linux remplissant les poubelles à cause de leurs inutilités, parlons de la Emmabuntus 3 1.01 et de la HandyLinux 2.0 béta.

Derrière ce titre coup de gueule se cache une lassitude devant la propagation de distributions GNU/Linux comme la Manjaro Linux Unity, édition communautaire du projet Manjaro Linux qui n’apporte rien au schmilblick, loin de là.

On peut dire qu’il est marrant de tester des distributions dont les créateurs possèdent un égo qui donnerait une indigestion à un trou noir supermassif. C’est marrant, mais au bout d’une demi-douzaine, la lassitude arrive et on ne trouve plus de mots assez acides ni cinglant pour renouveller son vocabulaire.

Dans cet article, j’ai eu envie de changer un peu et de parler de distributions GNU/Linux vraiment utiles. Malgré ce que l’on pourrait penser, il n’est pas nécessaire de rester avec les distributions mères (du genre Debian GNU/Linux, Gentoo linux, Slackware Linux, Fedora Linux ou encore Archlinux) pour avoir des produits intéressants.

Leurs filles sont toutes autant intéressantes, que ce soit Ubuntu (avec sa floppée de dérivées officielles), la Manjaro Linux ou encore la Funtoo Linux.

Si on rajoute un cran, il ne reste plus grand monde, mis à part la distribution au goût de menthe. On pourrait rajouter la Emmabuntüs, dont j’ai déjà parlé plusieurs fois sur le blog, la dernière fois en août 2014.

Fin mars 2015, la première révision mineure de la Emmabuntüs 3 est sortie.

Basée sur la Xubuntu 14.04.2, elle apporte toujours sa floppée de logiciels qui permettent d’équiper un ordinateur avec une connexion réseau faible, en clair, largement en dessous de la moyenne européenne en terme de vitesse.

Cela permet d’allonger la durée de vie des ordinateurs et limite ainsi le gaspillage et la pollution. Seul une censure d’une quinzaine de jurons bien chatiés de problème de résolution écran après l’installation dans VirtualBox qui nécessite la recompilation des pilotes additionnels au lieu de simplement installer le paquet disponible. Un bug de la Xubuntu 14.04.2 apparemment. Du moins, selon les retours que j’en ai eu.

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Prenez une pincée de Debian GNU/Linux, une pincée d’Illumos, vous obtiendrez Dyson.

Dyson est un projet hybride intéressant. En partant de la Debian GNU/Linux (qui propose aussi des noyaux autres que linux avec des projets comme Debian GNU/kFreeBSD ou pour les plus que barbus, la Debian GNU/Hurd), le projet Dyson a une approche différente : celle de proposer le noyau illumos.

Illumos ? C’est le descendant du projet OpenSolaris mis à mort par Oracle après le rachat de Sun Microsystems en janvier 2010. J’ai parlé rapidement plusieurs fois du projet OpenSolaris sur mon blog, dans les années 2008 et 2009.

Comme pour le monde linuxien, Illumos propose le noyau, et il existe plusieurs distributions. Dans le domaine des version grands publics, il n’y a pas énormément de choix en dehors de la Dyson : OpenIndiana, OpenSXCE et XStreamOS.

J’ai décidé de parler de la Dyson, car c’est un projet qui est sur la liste d’attente de distrowatch depuis pas mal de temps. Depuis juin 2009 pour être plus précis : « Dyson (submitted on 2009-06-05) »

La dernière ISO installable date d’octobre 2014, et j’ai donc récupéré l’énorme ISO (100 Mo environ) depuis le répertoire http://ftp.osdyson.org/iso/2014-10-08/.

Ensuite, j’ai créé une machine virtuelle en utilisant le modèle « OpenSolaris 11.x » de VirtualBox.

Une fois la version « lacaille » lancée, on arrive sur l’installateur qui est en anglais du début à la fin.

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