Vieux geek, épisode 348 : ah, les easter eggs de MS-Windows dans les années 1990.

Les easter egg en informatique, ce sont des fonctionnalités cachées qui la plupart du temps permet de connaitre qui est à l’origine de quel produit. Un site très fourni sur les easter eggs se trouve à l’adresse https://eeggs.com/

Dans les années 1990, les développeurs de Microsoft ont en mis partout, que ce soit dans MS-Windows ou dans les outils bureautiques, voire le navigateur internet. La pratique a été officiellement interdite chez Microsoft à compter de 2002. Dommage 🙁

Dans le cadre de ce court article, je vais parler des easter eggs concernant MS-Windows 3.1, MS-Windows 95 et 98.

Ce sont ceux que j’ai connu entre 1995 et 1999. Si l’easter egg de MS-Windows 3.1x est assez simple à trouver, celui de MS-Windows 95 est des plus capricieux. Celui de MS-Windows 98 est le plus avancé et aussi le plus multimédia des trois.

J’ai donc enregistrer une vidéo qui montre les easter eggs en action, même si celui de MS-Windows 95 m’a envoyé paître.

Vous l’avez vu – et merci youtube pour l’easter egg de MS-Windows 95 – c’était sûrement les parties les mieux codées de l’ensemble. Cela aurait été bête qu’un easter egg ne provoque un écran bleu de la mort.

Quant à l’easter egg bonus dans la vidéo, il ne faut pas oublier qu’à compter de MS-Windows 98, Internet Explorer faisait partie de l’OS, dixit Microsoft !

Vieux geek, épisode 347 : Ubuntu 12.04 LTS ou quand Unity devenait enfin utilisable.

Unity, cela a été l’environnement de bureau pour les outils Gnome développé par Canonical pour les versions d’Ubuntu entre la 11.04 et la 17.04.

Je n’ai jamais été un grand fan d’Unity, son ergonomie ne me parlant pas outre mesure. Et un autre fait qui m’a fait rejeter Unity était sa non portabilité congénitale. En effet, en faisant une recherche sur mon blog avec les mots clés Archlinux et Unity, on tombe sur plusieurs tentatives faites au fil des années pour proposer l’environnement de Canonical sur autre chose qu’une Ubuntu.

C’était en partie peine perdue, car il suffisait de voir le nombre de rustines qu’il fallait appliquer pour faire fonctionner tant bien que mal l’environnement Unity. D’ailleurs en avril 2012, j’avais rédigé un article que je concluais ainsi :

[…]
Ce sera surement une bonne version de la Ubuntu, qui s’approche de plus en plus du « one size fits all », car l’interface est clairement pensée pour une utilisation tablette et / ou écran tactile.

Par contre, un point qui me semble étrange est le suivant : pourquoi proposer la plupart des outils de Gnome 3.4 (dont Unity est une surcouche), mais certains de la génération Gnome 3.0 donc vieux d’un an ?

Maintenant, est-ce que cette version LTS sera convaincre les réticents à Unity ? La question est dans le camp des utilisateurs.

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En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce quatrième samedi du mois de juin 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Dans la domaine des distributions vraiment utiles, je demande la dernière Tails, la 6.4.
  • Dans la série, je propose un support technique très étendu, OpenSuSE vient d’établir un nouveau record. Un support proposé pour… 19 ans pour sa SLES ! Non, ce n’est pas le premier avril !
  • La DGLFI de la semaine. Prenez une base Debian 12, ajoutez-y Mate, un écran de grub personnalisé, un outil d’accueil, un plymouth personnalisé et Calamares et une utilisation intensive des backports. Secouez-le tout, vous aurez l’italienne Deblinux.
  • Si vous aimez les jeux de plateformes, un vient de sortir pour l’Amstrad CPC, du nom de Trasgo.
  • Vous aimez les jeux où on doit jongler avec des éprouvettes pour n’avoir qu’une seule couleur au final ? Alors le jeu Huestack pour le Commodore 64 est pour vous.
  • Dune II est l’un des premiers RTS sorti en 1992. Une version retravaillée pour les Amiga OCS et AGA est en cours de réalisation. Histoire de donner un Dune II un peu mieux optimisé pour les capacité de l’Amiga 1200.

Côté culture ?

Rien cette fois ci.

Sur ce, bon week-end

Vieux geek, épisode 346 : Kubuntu 5.04, la deuxième saveur liée au projet Ubuntu.

Quand Ubuntu 4.10 est sorti en octobre 2004, il se basait sur Gnome. Il a fallu attendre une version supplémentaire pour que KDE soit empaqueté sur une base Ubuntu pour devenir Kubuntu. À l’époque – et jusqu’à la 6.06 LTS – il y avait deux images ISO disponibles : une pour le système « live », une autre pour l’installation. Et installation en mode texte, s’il vous plaît 🙂

Les autres saveurs sont arrivées au fil des versions, et je n’ai pas envie de toutes les lister, même si ça me ferait un paragraphe rempli rapidement 😉

Le nom de code de la version 5.04 est sympa, c’est « Hoary Hedgehog » ce qui donne « Hérisson cendré ». On a connu pire par la suite, comme avec la « Jaunty Jackalope » (Ubuntu 9.04) pour rester dans les versions historiques.

Pour l’émulation, j’ai bien commencé avec VirtMachineManager, mais la souris ne répondait pas aux ordres. Je me suis donc replié sur Pcem, ce qui a ralenti pas mal la vélocité de l’ensemble. Côté technique, on se retrouve avec un noyau linux 2.6.10, une partition /boot en ext2, le reste en ext3… Et oui, on parle d’une version sortie il y a un peu plus de 19 ans 🙂

Pour récupérer l’image ISO qui va bien, je suis passé par les archives d’ubuntu et plus précisément celle consacré à Kubuntu 5.04, à savoir https://old-releases.ubuntu.com/releases/kubuntu/5.04/ À l’époque, il y avait aussi les versions pour PowerPC et pour AMD64, mais ce n’était pas super utilisable sur cette plateforme. Je me souviens d’avoir attendu jusqu’à Ubuntu 6.10 pour tenter le 64 bits en février 2007. Et c’était épique à l’époque 😀

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« The Key » en version française. L’attente en valait la peine.

Le jeu d’aventure point’n’click à la troisième personne pour Amstrad CPC est enfin sorti en version française. Il faut dire que la traduction, c’est quelque chose de long, rébarbatif et franchement casse-pieds surtout quand on doit jongler avec une quantité de mémoire vive restreinte.

J’ai enfin pu jouer à la VF, et mis à part deux bugs de traduction sur lesquels je reviendrai, le jeu reste jouable. C’est le principal. Les bugs de traductions ? Dans un couloir, il y a un buste que l’on peut examiner. Au lieu de « examiner buste » on a « examiner casser ».

Le deuxième ? Dans la salle de bain, au lieu de « examiner vidange », on a « examiner vidanger ».

Et c’est tout. Du moins, ce que j’ai pu voir en allant directement à la solution la connaissant ayant déjà fait un longplay de la version anglaise.

Donc voici la solution complète de la version française. Bon visionnage. Bien entendu, si vous voulez finir le jeu par vous-même, ne regardez pas la vidéo 🙂

À ce que j’ai pu lire sur twitter, pardon sur X, la deuxième partie de l’histoire est en cours de création, en espérant que les traductions en anglais et en français soient rapidement disponibles 🙂

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier samedi du mois de mai 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Vous aimez le post-rock instrumental un brin aérien ? Alors le dernier album de « When Colors Are Fading » est pour vous.

Ajout à 17 h 35, le 4 mai 2024.

Un longplay de la version anglaise de « The Key ». Merci à Xyphoe pour sa vidéo qui m’a bien aidé !

Et oui, je ferai de même avec la version française quand elle sera disponible !

Sur ce, bon week-end

« The Key », le premier jeu point’n’click de l’Amstrad CPC.

Les jeux point’n’click ont eu leurs beaux jours sur des plateformes comme l’Atari ST, le Commodore Amiga ou encore les PCs. Des séries comme les « King Quest », « Space Quest », « Leisure Suit Larry » ou encore « Monkey Island » ont donné l’occasion à des pléthores de joueurs et de joueuses de s’arracher les cheveux par poignées entières.

C’est un genre qui est toujours développé, comme je l’avais montré dans un vieil article sur le jeu « The Third Wish » en octobre 2023.

Ce qui fait la différence avec « The Key » ? C’est que c’est le premier jeu du genre sur Amstrad CPC. Au moment où je rédige cet article, le 28 avril 2024, il n’existe qu’en espagnol. Cependant des versions anglaise et française sont prévues.

Le scénario ? Je recopie la traduction de la page officielle du jeu. Mon espagnol – dans lequel je me suis replongé récemment – étant un peu rouillé, je suis passé par deepl.

Il y a quarante ans, un événement terrible s’est produit. Les personnes impliquées l’ont dissimulé, ne laissant que des cassettes en guise de témoignage, afin qu’une telle atrocité ne soit pas oubliée et répétée à l’avenir. Aujourd’hui, nous avons trouvé l’une de ces cassettes…

Entrez dans la première aventure point and click à la troisième personne pour Amstrad CPC et résolvez les mystères de Carfax Manor tout en découvrant la terrifiante vérité.

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Les jeux d’aventure textuels et semi-graphiques, un retour en grâce ?

J’ai toujours aimé les jeux d’aventure textuels, même si la proportion de titres anglophone tourne dans les 95%. J’ai remarqué que depuis un an à 18 mois, ce genre de jeu est revenu en grâce.

Je pourrais citer des titres comme le port de « Bronx » sur le Commodore 64 et le Commodore Plus/4 – comme je l’ai évoqué dans un article « En vrac’ de fin de semaine ». Voici son longplay :

J’ai parlé courant mars 2004 du jeu « Castle Quest » que j’ai bien aimé, quoiqu’un peu court au final. J’avais enregistré un longplay du titre.

J’aurai pu citer un autre titre comme Nesterin Trail » qui est assez sympatique. Ou encore  « The Curse of Rabinstein » ou « The Ghosts of Blackwood Manor » de Stefan Vogt.

Dans le monde francophone, il serait difficile de passer à côté de l’excellent « L’ile Tristam » de Hugo Labrande.

Donc si quelqu’un vous dit que les jeux d’aventure textuel, c’est dépassé, montrez-lui cet article.

Bonnes découvertes !

Vieux geek, épisode 345 : Lindows, ou quand Linux avait une tronche à la MS-Windows…

Depuis que les distributions GNU/Linux existent, il y a toujours eu des tentatives pour proposer une ergonomie générale ressemblant à celle de MacOS – comme avec le projet PearOS que les vieux de la vieille se rappelleront ou encore ElementaryOS et CutefishOS – ou encore MS-Windows. Pour ce dernier, faire la liste serait longue et ennuyeuse.

Parmi les derniers projets dans cette catégorie, on peut citer la DGLFI Wunbuntu (la continuation de WindowsFX ?) ou encore la FreeSpire 10 proposée par PC/OpenSystems LLC.

C’est justement à cette dernière dont nous allons faire un historique rapide. Tout commence en 2002. Une entreprise du nom de Lindows Inc propose une distribution basée sur la Debian GNU/Linux de l’époque en lui mettant une interface à la Windows. Il y aura en l’espace de deux ans les versions 1.x, 2.x, 3.x et 4.x.

Microsoft voyant d’un mauvais oeil ce projet fait entendre sa voix, et les dernières versions du projet seront les 4.5 et 5.x en 2004/2005. Xandros rachetera le projet et l’abandonnera dans la foulée. Il faudra attendre 2017 pour que le projet renaissence de ses cendres avec l’intervention de PC/OpenSystems LLC qui proposera un duo Linspire (à 29,99$ la license simple en téléchargement sans support technique) et FreeSpire qui sera gratuite.

Mais revenons à Lindows. À l’époque, proposer une interface à la MS-Windows en bidouillant le KDE 3.x contemporain est une idée assez neuve. Il y avait bien eu des adaptations de fvwm pour le faire ressembler à MS-Windows 95, mais on était loin de ce que proposait Lindows.

Outre un ancêtre des « applications store » dénommé Click’n’run, on avait aussi une version revampée de la suite Mozilla, le support intégré d’Adobe Flash – et oui à l’époque Flash était incontournable – et plein de petites choses qui sont évidentes de nos jours. Cependant, il y a un hic, Lindows n’est disponible qu’en anglais.

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Le rétro-ludique, c’est bien, même si c’est parfois laxatif…

Vous avez pu le lire et le comprendre, j’adore le rétro-ludique. Je prends un plaisir non négligeable à lancer des jeux sur des ordinosaures qui sont – à cause de la mode du vintage – devenus inabordables alors qu’il y a encore 5 ans, on les trouvait pour une poignée de biftons.

Oui, je regrette de ne pas avoir pu m’équiper il y a quelques années. Si je devais avoir un exemplaire de chaque ordinosaure pour lequel je trouve des jeux qui me parlent, il me faudrait trouver :

    • Un Amstrad CPC 6128/6128+ avec son écran
    • Un ZX Spectrum
    • Un BBC Micro
    • Un Atari 800XL ou 130XE
    • Un Commodore Vic20 avec la cartouche PenUltimate 2+ pour les différentes configurations mémoire
    • Un Commodore PET 4032 ou un miniPET (qui semble être indisponibles désormais)

Et encore, je suis resté dans les principaux. Il faudrait que je trouve pour chacun un lecteur de carte SD à l’image du SD2IEC qui équipe mon Commodore 64.

Pour le côté laxatif que j’ai abordé dans le titre, quand j’ai envie de lancer des jeux sur mon vrai Commodore 64, il faut que je branche :

  1. Le cable vidéo composite entre le Commodore 64 et mon téléviseur
  2. Le cable d’alimentation électrique du Commodore 64
  3. Le SD2IEC branché sur le port cassette avec un cable connecté au port IEC
  4. Ma cartouche FinalCartridge III+ pour un chargement plus rapide des images disquettes d64
  5. Le joystick sur le port controleur 2

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