PearOS : une distribution « princesse royale » un peu différente des autres ? Et c’est agréable :)

J’ai parlé dans mon « en vrac' » récent de la distribution PearOS.

Ayant récupéré l’image ISO de la version 1.0 (la 1.5 sort le 1er septembre), j’ai voulu voir cette énième dérivée de la distribution reine en action.

Et j’avoue que j’ai été agréablement étonné. Basée sur la version Natty Narwhal, on trouve des éléments classiques : dock avec des icones type faenza, un moniteur d’information minimale en haut, mais aussi des éléments moins répandu, comme Opera (au lieu de Chromium ou de Mozilla Firefox), Clementine au lieu de Rhythmbox ou Banshee. Ainsi qu’un outil à la Ccleaner, Bleachbit.

Une icone Slingshot / Launchpad (qui me donne envie de rugir d’un coup) permet d’accéder à un panneau à la Unity / Gnome Shell et de jongler avec les applications disponibles.

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Ubuntu 11.10 : Oh, du cidre 5 étoiles…

J’ai récupéré l’alpha3 de la Ubuntu 11.10, puis je l’ai installé dans une machine virtuelle VirtualBox, histoire d’avoir Unity en action… Et les critiques acerbes qui m’avait été adressé sur des billets où je disais que Canonical pompait allègrement sur Apple et son MacOS-X tombent à l’eau. Pour mémoire, voici les deux billets en question : le premier et le second.

Sur le deuxième billet, j’avais fourni une capture d’écran de mon MacOS-X. Je la fourni à nouveau, histoire de rafraichir les mémoires.

fx-cocoa-widgets

Et désormais, c’est officiel… Voici une copie plus que complète du MacOS, version Canonical. Entre autre :

  • L’emplacement des boutons de gestion de fenêtre
  • Disparition des menus dans les fenêtres au profit de ceux dans la barre de menu, comme sur le Finder
  • La barre de lancement qui ressemble furieusement au dock du MacOS-X qu’on aurait mis verticalement et collé à gauche…

Le mieux, c’est une vidéo. On peut voir que certains logiciels n’ont pas été 100% adaptés, comme LibreOffice à ce genre de menus, et que c’est encore de la béta qui plante quand « on éternue devant ».

Maintenant, qui niera que Canonical s’inspire du Finder du MacOS-X d’Apple ? Des volontaires ? 🙂

Assiste-t-on à un murissement du marché des distributions GNU/Linux ?

Quand j’ai commencé à ce blog, il y a 5 ans et 9 mois environ, le nombre de distributions GNU/Linux vraiment différentes étaient intéressantes ; En septembre 2005, j’avais des distributions à base de paquets .deb (avant l’offensive *buntu), d’autres à bases de rpms, des distributions avec des formats de paquets exotiques, comme la feu nasgaïa, des distributions en meta-sources, d’autres copiant la hiérarchie windowsienne (GoboLinux), etc…

Cependant, depuis quelques mois, pour ne pas dire une grosse année, le choix s’est appauvri. On ne compte plus le nombre de ubuntu-like qui souvent n’ont changé qu’un ou deux logiciels / thèmes, les dérivées de la Fedora qui souvent rajoute des logiciels non libre par défaut.

Si on prend le top 10 actuel de distrowatch en cette fin juin 2010 :

  1. Ubuntu
  2. Linux Mint (ubuntu like)
  3. Fedora
  4. Debian, la mère d’Ubuntu sur certains plans
  5. OpenSuSE
  6. ArchLinux
  7. PCLinuxOS (mélange de Mandriva, Fedora et OpenSuSE)
  8. Puppy (basée sur Ubuntu, et largement dégraissée)
  9. CentOS (version libre de la RedHat Linux Entreprise)
  10. Sabayon (une gentoo pour humain)

Donc, 50% basé sur des paquets deb, 30% sur des paquets rpm, et les deux dernières sur des paquets tiers ou meta source.

Certains détracteurs disent qu’il y a des milliers de distributions linux… Mais combien de vraiment originale ? Pas grand monde…A noté l’absence dans le top 10 de grand noms, comme Gentoo, Mandriva, Slackware

Comme quoi le marché des distributions commence à murir, et même si un certain nombre de distributions dérivées d’Ubuntu sorte à chaque fois, rare sont celles qui arrivent à se démarquer vraiment…

Les distributions GNU/Linux doivent-elles se « dégeekiser » et devenir des « clones » de Microsoft Windows ?

Derrière ce titre un peu « violent » se cache une réflexion entamée suite à l’annonce de l’éjection de Synaptic de la future version de ce que les médias rendent synonyme de distributions GNU/Linux, j’ai nommé Ubuntu.

En effet, pour la version 11.10, Canonical a décidé de mettre de coté Synaptic au profit de son magasin d’applications.

Même s’il reste 4 mois, il sera difficile au magasin d’applications de proposer autant de puissance que l’outil synaptic, ne serait-ce qu’au niveau du choix de version, de la possibilité de revenir en arrière en cas de problème.

On sent l’envie de tenir l’utilisateur dans un rôle passif, celui d’un consommateur au lieu d’acteur de sa vie informatique.

Je sais que les distributions GNU/Linux ne représentent qu’un gros pourcent de la population des utilisateurs de machines de bureau, soit quelques dizaines de millions de personnes.

Que 99% des personnes qui utilisent l’informatique se contrefichent de l’OS qu’elles utilisent, ignorant même l’existence de cette notion, j’en ai conscience. Déjà que pour nombre de personnes, internet se résume à Google désormais, au lieu du bête e bleu sur leur écran…

Mais ce qui me fait peur, c’est de voir la tendance à trop simplifier les outils, et donc leur enlever ce qui fait leur force : être utilisable et non être de simple gadgets.

Mais à vouloir faire des outils trop simplifiés, on tombe automatiquement dans une complexité qui fragilise l’ensemble, ce qui est contraire à l’esprit des unix : un outil pour chaque tache, donc une simplification réelle de l’ensemble, même si on doit enchainer l’utilisation de trois ou quatre outils pour une action un peu complexe.

Si pour s’imposer un minimum, les distributions GNU/Linux doivent devenir des copies conformes de Microsoft Windows, alors, pourquoi utiliser une copie alors que l’original est vendu – illégalement (cf l’article L-122-1 du Code de la Consommation)  avec chaque machine ?

C’est vrai, pourquoi s’ennuyer à partitionner son disque – il faut donc aborder la notion de partition – et installer un chargeur de démarrage, alors que tout est déjà prêt à l’utilisation dès le premier branchement, sans oublier l’artillerie lourde qui mange plusieurs Go de disque…

C’est peut-être l’avis d’un c*****d de passionné d’informatique ici, mais si cette tendance se poursuit, ce sera l’effet inverse à celui escompté qui arrivera : une désertion d’utilisateurs potentiels qui continueront leurs courses à l’armement informatique pour envoyer des oiseaux percuter des cochons avec des machines dont la Nasa ne pouvait que rêver à l’époque de la conquête de la Lune.

 

En vrac’ rapide et libre :)

La semaine a été très calme sur le blog, vraie vie oblige 😉

C’est tout pour aujourd’hui. Bon week-end 😀