Un coup d’oeil sur Ubuntu Maverick Meerkat alias Ubuntu 10.10.

N’ayant pas lancé d’exemplaire d’Ubuntu depuis plusieurs semaines dans une machine virtuelle, j’ai récupéré une image post béta d’Ubuntu Maverick Meerkat. Une version « alternate », car j’avais envie de ne pas voir la publicité lors du processus d’installation 🙂

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://cdimage.ubuntu.com/daily/20100925/maverick-alternate-amd64.iso
–2010-09-26 08:18:31– http://cdimage.ubuntu.com/daily/20100925/maverick-alternate-amd64.iso
Résolution de cdimage.ubuntu.com… 91.189.92.168
Connexion vers cdimage.ubuntu.com|91.189.92.168|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 740177920 (706M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : «maverick-alternate-amd64.iso»

100%[======================================>] 740 177 920 802K/s ds 13m 15s

2010-09-26 08:31:46 (909 KB/s) – «maverick-alternate-amd64.iso» sauvegardé [740177920/740177920]

Une fois l’image récupérée, j’ai lancé la machine virtuelle de test habituelle : 32 GiO de disque et 1,5 GiO de mémoire vive.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f raw disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=raw size=34359738368
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom maverick-alternate-amd64.iso -boot d &

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Trisquel GNU/Linux 4.0 : une version libérée de la Ubuntu 10.04 LTS.

Trisquel GNU/Linux, sur laquelle j’avais écrit un rapide topo lors de la version 3.5 (il y a environ 6 mois) est une distribution dérivée de la Ubuntu 10.04 LTS, qui enlèvent les codes non-libres, et utilise une version libérée (au sens entendu par la Free Software Foundation) du noyau Linux.

Etant donné qu’elle est synchrone avec la Ubuntu 10.04 LTS, c’est un noyau Linux de la génération du 2.6.34 qui est utilisé.

J’ai récupéré l’image iso via bittorrent (aurais-je droit à un courrier électronique de l’Hadopi ?) et je l’ai installé en utilisant la machine virtuelle habituelle.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f raw disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=raw size=34359738368
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom trisquel_4.0_amd64.iso -boot d &

J’ai demandé à ce que l’installation soit lancée en automatique. Comme le montre les captures d’écrans qui suivent, l’installation est franchement simple, et est limite du clique bouton… En 10 minutes, la distribution est installée.

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Un autre GNU/Linux pour Madame Michu : Ubuntu 10.04 LTS ;)

Cet article est la suite du précédent, où on peut encore faire plus simple pour l’utilisateur débutant. Déjà que Fedora est vraiment largement plus simple que l’image que l’on peut se faire de la distribution GNU/Linux, Ubuntu pousse encore le bouchon plus loin.

Je me suis contenté de récupérer une image ISO de la Ubuntu 10.04 pour 64 bits. Et de la lancer dans une machine virtuelle, donc les lignes de commandes suivantes :


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f raw disk.img 64G
Formatting 'disk.img', fmt=raw size=68719476736
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -usb -cdrom ubuntu-10.04-desktop-amd64.iso -boot d &

Après le lancement de l’installateur qui ne demande que quelques infos de base (la langue d’installation, le fuseau horaire ou encore un compte utilisateur de base), on passe à l’installation, puis au redémarrage qui demande à l’utilisateur de s’identifier… Que c’est complexe pour Madame Michu…

Ensuite, les mises à jour arrivent toutes seules et demande l’autorisation de s’installer… Sans la moindre ligne de commande…

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Chakra Linux Phoix, ou comment la Chakra veut s’émanciper d’Archlinux…

Chakra Linux, c’est le duo ArchLinux + KDE. Cependant, récemment, il a été annoncé que le projet allait sur la longueur, mettre de coté son héritage archlinux pour prendre une base propre.

D’ailleurs, au lieu des dépots core, extra et testing, il y aura :

  • core : la base de l’OS
  • platform : X11
  • Desktop : tout KDE.

La deuxième annonce, plus récente, confirme l’émancipation progressive de de la distribution Archlinux.

Le but à terme serait de proposer un système de paquetages à la MacOS-X :

We’re still in the evaluation stage about this, but it will most likely be a bundle system as seen on systems like Mac OSX.

Ce qui donne traduit :

Nous sommes encore à l’étape d’évaluation sur ceci, mais cela pourrait être  un système de paquet comme ce que l’on peut trouver sur MacOSX

Ce qui me fait un peu penser au PBI de PcBSD, tiens 😉

J’ai donc récupéré l’image ISO d’une version récente de développement, histoire de montrer un premier aperçu du résultat.

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Et si le problème des distributions linux était la sur-popularité d’une seule d’entre elle ?

Une planche de geektionnerd reprise par le Framablog a eu un commentaire qui a montré une réflexion typiquement… fanboyesque :

C’est marrant cette tendance des gens à critiquer ce qui devient populaire. On aime bien la réussite, mais pas trop…

Dans un précédent billet, je parlais de la sortie de deux distributions ayant des racines anciennes, à savoir la Slackware Linux 13.1 et la Fedora 13.

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Rions un peu avec les noms de code.

Dans l’informatique – aussi bien libre que non-libre – les noms de code sont une tradition vieille comme l’informatique elle même.

Quelques exemples célèbres :

  • Windows 95 => Chicago
  • Windows 98 => Memphis
  • Windows XP => Whistler
  • Windows 7 => Vienna

Mais les exemples qui parlent le plus actuellement, c’est la longue série des noms de code des Ubuntu Linux depuis la première en octobre 2004 :

  • 4.10 : Warty Warthog => Phacochère varuqueux
  • 5.04 : Hoary Hedgehog => Hérisson chénu
  • 5.10 : Breezy Badger => Blaireau jovial
  • 6.06 : Dapper Drake => Canard étincellent
  • 6.10 : Edgy Eft => Salamandre énervée
  • 7.04 : Feisty Fawn => faon téméraire
  • 7.10 : Gutsy Gibbon => Gibbon couillu
  • 8.04 : Hardy Heron => Héron robuste
  • 8.10 : Intrepid Ibex => Bouquetin intrépide
  • 9.04 : Jaunty Jackalope => Jackalope enjoué
  • 9.10 : Karmic Koala => Koala karmique
  • 10.04 : Lucid Lynx => Lynx Lucide.

Le nom de code de la version 10.10, Maverick Meerkat a été dévoilé il y a peu. Certains esprits chagrins pour remplacer les deux M par :

La 11.04 aura un nom de code en NN, comme Naughty Nymph (Nymphe coquine) par exemple.

Mais en y pensant bien, la combinaison OO (pour la  11.10) serait intéressant à tester. J’avais penser à un truc comme Oblivious Octopus (poulpe inconscients), par exemple 😉

Des idées à me proposer ? 😉

En vrac rapide et plus ou moins libre ;)

Un petit vrac que j’avais envie de faire.

J’allais oublier la capture d’écran du site de la KahelOS !!!

kahelOS, une distribution en avance sur son temps ?

Voila, c’est tout pour aujourd’hui ! Bonne journée !

Gwibber 2.30 en dehors d’Ubuntu Lucid Lynx… Quel bilan ?

J’ai voulu voir sur le top 10 des distributions de distrowatch lesquels – en dehors d’Ubuntu – qui peuvent proposer un Gnome 2.30, prérequis pour pouvoir utiliser Gwibber 2.30. Pour chaque distribution, j’ai utilisé qemu, soit avec une image ISO 32 bits (pour Mandriva ou encore PCLinuxOS), ou une image ISO 64 bits (pour les autres).

C’est aussi – en quelque sorte – une réponse à ce commentaire : https://blog.fredericbezies-ep.fr/?p=3791&cpage=1#comment-12467

C’est un article assez long, avec une grosse quinzaine de captures d’écran, mais j’ai voulu être le plus complet et le plus vérifiable possible.

On verra bien si je suis selon les propos de certains commentaires un « anti-ubuntu primaire » ou encore un « anti-logiciel libre primaire » 🙂

Dans la mesure du possible, j’ai utilisé des versions proposant directement Gnome dès l’installation, si possible en liveCD.

Le top 10 au 24 avril 2010 est le suivant :

  1. Ubuntu
  2. Fedora
  3. Mint
  4. OpenSuSE
  5. Mandriva
  6. Debian
  7. PCLinuxOS
  8. Sabayon
  9. Arch
  10. Mepis

Dans la liste, on peut sortir 3 distributions : Ubuntu, Mint (qui est fortement basée sur Ubuntu et dont la version 9 se basera – sauf information contraire – sur Ubuntu 10.04), et Mepis qui ne propose pas de version avec Gnome.

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Quand la mère copie la fille… Debian Squeeze aura son « software center » !

Lors de la sortie de Ubuntu Linux Karmic Koala alias Ubuntu Linux 9.10, un point qui avait fait couler pas mal d’encre électronique, c’était l’arrivée d’un « software center » à l’image de l’App Store d’Apple, dénommé en français « Logithèque Ubuntu« .

Ayant récupéré la dernière image ISO de développement en date disponible pour Debian Squeeze qui sera la version 6.0 via http://cdimage.debian.org/cdimage/weekly-builds/ (j’ai utilisé une image AMD-64 en DVD), et ayant lancé ma machine virtuelle habituelle, j’ai eu la surprise, une fois l’installation terminée et mise à jour de voir apparaître dans le menu Système du Gnome installé un certain « Debian Software Center« .

Je l’ai lancé, et voici ce que j’ai eu :

Le Debian Software Center en action

Etant donné qu’Ubuntu est dérivée de la Debian, on peut vraiment penser que la mère copie la fille 🙂

Si cela permet d’avoir quelques utilisateurs supplémentaires pour Debian, pourquoi pas… Mais je me pose une question : que va-t-on faire de l’innovation dans le monde du libre désormais ?

C’est plus de la pomme, c’est carrément du cidre.

Dans un précédent billet, je pointais le look vraiment cloné d’Apple pour la future Ubuntu. Un nouveau pas a été franchi…

La béta 1 est sorti récemment, j’ai donc récupéré une version de développement post-béta 1 en utilisant wget :

fred@frugalware:~/download$ wget -c http://cdimages.ubuntu.com/daily/20100327/lucid-alternate-amd64.iso
–2010-03-28 10:36:19– http://cdimages.ubuntu.com/daily/20100327/lucid-alternate-amd64.iso
Résolution de cdimages.ubuntu.com (cdimages.ubuntu.com)… 91.189.88.34
Connexion vers cdimages.ubuntu.com (cdimages.ubuntu.com)|91.189.88.34|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 698687488 (666M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : «lucid-alternate-amd64.iso»

100%[======================================>] 698 687 488 680K/s ds 16m 50s

2010-03-28 10:53:10 (675 KB/s) – «lucid-alternate-amd64.iso» sauvegardé [698687488/698687488]

C’est une version qui s’installe en mode texte. Plus pratique et surtout plus rapide à installer. J’ai donc utilisé la machine virtuelle habituelle :


fred@frugalware:~/download$ qemu-img create -f qcow2 lynx.img 32G
Formatting 'lynx.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred@frugalware:~/download$ kvm64 -hda lynx.img -cdrom lucid-alternate-amd64.iso -boot d &

Pour mémoire, kvm64 est un raccourci pour :


qemu-system-x86_64 --enable-kvm -m 1500 -soundhw all -localtime -k fr

Après l’installation, le démarrage est ultra-rapide. Au lieu des habituels teintes marrons, on se retrouve avec un dégradé de mauve qui change un peu.

Une fois l’écran de connexion passé, on arrive dans l’interface du gnome revu à la sauce ubuntu. Passons sous silence la barre de menus qui ressemble étrangement à celle de MacOS-X.

Le morceau de choix vient du Ubuntu Music Store. Ou plutôt du iTunes à la sauce Canonical. Le prérequis : un compte Ubuntu One.

Ensuite, il suffit de lancer Rhythmbox et d’aller sur le bouton « ubuntu one » dans la colonne de gauche.

Si les greffons mp3 ne sont pas installés, on peut les installer en un clic de souris. Ce qui est très appréciable.

Ensuite, on se retrouve sur un iTunes Ubuntu One Music Store qui n’a rien à envier coté présentation à celle de son grand frère à la pomme. La seule différence ? L’absence de DRMs…

J’ai cherché l’album de Pink Floyd « Dark Side Of The Moon », et comme pour l’ITMS, on peut avoir un aperçu sonore de 30 secondes.

Mais le meilleur morceau, ce sont les CGU.

Pour résumer :

  • Accès uniquement avec le duo Ubuntu 10.04 + compte ubuntu One
  • Pas accès au magasin pour les utilisateurs de Mac et de Windows
  • Les morceaux sont cependant lisibles partout, ce qui est le moyen de faire passer la pilule

Autant dire que la politique d’Ubuntu est de plus en plus claire… Sous prétexte de libérer l’utilisateur, elle veut l’enfermer dans ses outils, et reproduire le schéma qui fonctionne avec Apple : une informatique simplifiée mais avec un goût de logiciel libre.

Si vous voulez avoir accès à la musicothèque proposé par l’ubuntu one music store sans passer par ubuntu : http://fr.7digital.com/