Aperçu rapide de la Zenwalk 6.4 beta 1

La ZenWalk, c’est un mélange de Slackware Linux avec Xfce. Ayant lu sur distrowatch l’arrivée d’une nouvelle version béta remplie de nouveautés (dont un noyau très récent), j’ai décidé d’y jeter un oeil.

J’en avais déjà parlé à l’époque de la première RC de la version 6.0, ce qui remonte à mars 2009.

J’ai donc utilisé l’outil wget pour récupérer une image iso de cette distribution en 32 bits.

fred@frugalware:~/download$ wget -c http://chronos.iut-bm.univ-fcomte.fr/distributions/zenwalk/people/jp/28032010/zenwalk-6.4beta.iso
–2010-04-01 07:00:01– http://chronos.iut-bm.univ-fcomte.fr/distributions/zenwalk/people/jp/28032010/zenwalk-6.4beta.iso
Résolution de chronos.iut-bm.univ-fcomte.fr (chronos.iut-bm.univ-fcomte.fr)… 193.52.61.12
Connexion vers chronos.iut-bm.univ-fcomte.fr (chronos.iut-bm.univ-fcomte.fr)|193.52.61.12|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…206 Partial Content
Longueur: 540936192 (516M), 540723200 (516M) restant [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : «zenwalk-6.4beta.iso»

100%[======================================>] 540 936 192 710K/s ds 12m 57s

2010-04-01 07:12:58 (680 KB/s) – «zenwalk-6.4beta.iso» sauvegardé [540936192/540936192]

J’ai ensuite utilisé la machine virtuelle habituelle en utilisant les lignes de commande suivantes :


fred@frugalware:~/download$ qemu-img create -f qcow2 zen.img 32G
Formatting 'zen.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred@frugalware:~/download$ kvm32 -hda zen.img -cdrom zenwalk-6.4beta.iso -boot d &

kvm32 est le raccourci pour la commande suivante :


qemu --enable-kvm -m 1500 -soundhw all -localtime -k fr

Après un démarrage en mode texte, on arrive directement sur l’outil d’installation.

Zenwalk 6.4 beta 1

Continuer la lecture de « Aperçu rapide de la Zenwalk 6.4 beta 1 »

Compiler Minefield sur les distributions linux « moins grand publics » – Partie 2 – Slackware Linux.

Après la Frugalware Linux, voici le deuxième volet : La Slackware Linux. J’ai installé et mis à jour une slackware64 13.0. J’ai installé une version allégée, remplaçant le KDE 4.2.x proposé par défaut par un Xfce 4.6.1.

Le point ennuyeux ? L’absence d’autoconf 2.13 qui est indispensable pour lancer la compilation du code source. Cf le bug 104642 sur le bugzilla de Mozilla.

N’ayant pas pu trouver le paquet pour autoconf 2.13 sur http://www.slackbuild.org/, j’ai été obligé de le faire compiler à la main. Pas très propre mais fonctionnel !

J’ai du rajouté le paquet libnotify (en forçant l’architecture dans le fichier de slackbuild) depuis http://www.slackbuild.org/.

Pour gagner du temps, j’ai utilisé le paquet du code source que j’utilise dans ma machine réelle. Il faut dire que le code source pèse quelque chose comme 600 MiO décompressé.

Sinon, pour récupérer le code source en entier :

hg clone http://hg.mozilla.org/mozilla-central/ src

Le code source est localisé dans ~/fox/src

Le fichier de configuration .mozconfig utilisé est le suivant :

#
# See http://www.mozilla.org/build/ for build instructions.
#

export AUTOCONF=autoconf2.13

. $topsrcdir/browser/config/mozconfig

mk_add_options MOZ_OBJDIR=@TOPSRCDIR@/../objdir-fx

# Options for ‘configure’ (same as command-line options).
ac_add_options –enable-optimize
ac_add_options –disable-debug
ac_add_options –disable-tests

Ensuite on verifie que le code source est bien à jour :

hg --verbose pull -u

Et la compilation proprement dite :

make -f client.mk build

Erreur compilation de Minefield dans une Slackware 13.0 64 bits

Et impossible de dépasser la compilation du moteur javascript, la compilation s’arrête avec une histoire de cible « -pthread » introuvable. Je me suis aperçu de la présence de 2 répertoires dans /usr :

  • /usr/lib
  • /usr/lib64

J’ai tenter de rajouter le second dans le fichier /etc/ld.so.conf, mais après un redémarrage, aucun changement. J’avoue avoir « googler » mais sans grande réussite. A croire que la version de développement ne se compilera dans une Slackware Linux 13.0 64 bits 🙁

A croire que ce commentaire sur l’article précédent était un brin prémonitoire.

Dommage !

Test de Salix OS 13.0.2 – 64 bits.

La Salix OS, c’est une Slackware Linux (aussi bien 32 que 64 bits) auquel est rajouté Xfce (en lieu et place de KDE), avec quelques outils dont slapt-get. C’est sur la suggestion de Devil505 sur identi.ca que je teste cette distribution.

J’ai donc récupéré l’image ISO de la SalixOS 13.0.2, et j’ai lancé ma machine virtuelle VirtualBox habituelle (1,5 GiO de mémoire vive, 32 GiO de disque).

Salix OS 13.0.2

Continuer la lecture de « Test de Salix OS 13.0.2 – 64 bits. »

Une sortie d’hibernation pour mieux y retourner.

C’est en écoutant l’album éponyme de Porthishead que je redige ce billet. Je sais que j’avais promis de ne plus rien poster jusqu’à début janvier, mais j’avais une envie d’écrire, un besoin oppressant d’écrire.

Ce billet va être un énorme coup de gueule. Enfin, plutôt une série de coups de gueule.

Le premier concerne l’autisme des grands pontes de l’économie ou encore de la politique. Alors que le système qu’ils ont patiemment construit depuis le milieu des années 1970 leur explosent à la tête, ils font tout pour le maintenir en place.

Il serait peut-être temps de s’apercevoir que la croissance « infinie » est incompatible avec une planète qui a des ressources en matière première définie depuis sa naissance il y a 4 milliards d’années.

L’annonce de la faillite de la pétro-monarchie de Doubaï annoncée récemment n’est que la première d’une longue liste : en gros, toutes les monarchies de la péninsule arabique passeront d’ici une vingtaine d’années à la casse elles-aussi.

Dans le genre « bulle qui va nous péter à la gueule », j’ai demandé le marché de l’immobilier et la folie irréaliste d’une France de propriétaires. Entre les différentes options de maisons à petit prix achetées par des personnes qui s’endettent jusqu’à la soixantaine passée (en moyenne), pour un bien qui ne leur appartient que sur le papier.

Nombre de personnes de ma génération (années 1970) veulent devenir propriétaire de leur logement, arguant qu’elle ne payent plus de loyer…

Elles payent un autre loyer, à un propriétaire largement moins compréhensif : un organisme de prêt qui se fait des bijoux de famille en or massif avec les emprunts sur 30 ans…

Deuxième coup de gueule : la lente agonie de l’industrie du disque. Je pense qu’il a été démontré encore et encore que les majors du disque mentent comme des arracheuses de dents en faisant porter le chapeau de la baisse des ventes de galette en plastique à des « méchants pirates » sans remettre en question un modèle en voie d’obsolescence : celui de la rareté des biens de divertissement à une époque où la copie est presque instantanée avec une perte de qualité quasi-nulle et pour un prix très faible.

Comme jadis, à l’époque du mouvement luddiste, les ouvriers du tissu cassèrent des machines à tisser pour protéger leurs emplois, les majors du disque poursuivent des clients potentiels pour pouvoir proposer leur sou-soupe commerciale.

Plus dure sera la chute, et ce n’est pas des lois inapplicables comme la série des Hadopi qui rapportera un centime de plus aux créateurs. Loin de là.

A croire que dans leur monomanie, les majors oublient une chose : la taille des rayonnages des CDs diminue comme une peau de chagrin dans les grandes surfaces (50% de surface en moins en l’espace de deux ans et demi dans l’hypermarché proche de chez moi), au profit des consoles de jeux, de l’informatique, des films, etc…

Inutile de revenir encore une fois sur ce sujet… Sinon, je risque de devenir largement moins courtois dans mes propos.

Troisième coup de gueule : l’amalgame « Ubuntu = Linux ».

Je sens que je ne vais pas me faire que des amis par la suite, mais, je m’en contrefous un peu.

Marre ! Marre ! Marre ! Y en a marre des personnes qui limitent les systèmes à base de Linux (et de GNU tant qu’on y est) à Ubuntu. Ayant rejoint l’équipe des modérateurs du planet-libre, j’ai remarqué que 60 à 70 % des articles concernent Ubuntu ou ses dérivés. Même si ce sont des informations qui peuvent être appliquée de manière transversale, seul Ubuntu est traité.

J’ai été utilisateur d’Ubuntu de la Dapper Drake à la Jaunty Jackalope – après un bref premier passage dans le monde merveilleux d’Archlinux – et je reconnais que cette distribution a un énorme avantage : elle a démocratisé pas mal gnu/linux auprès du grand public.

Cependant, ce doit être – selon moi – une première étape. Ce serait une erreur de rester ad-vitam aeternam sur une seule distribution. Car ce serait développer une forme de monoculture à l’image du monde de Microsoft Windows.

En dehors de la très moyenne – quel beau pléonasmeOpenSuSE 11.2, il existe de nombreuses distributions de qualité : la Debian qui a donné naissance à la royale Ubuntu, mais aussi Fedora (même si SELinux me sort par les yeux et me donne de l’urticaire), Archlinux (bien entendu), et la Frugalware (dont je n’arrive jamais à installer correctement, je dois être inconsciemment allergique à cette distribution), ou encore la vénérable Slackware.

Pourquoi un tel retour à la monoculture alors que Linux et GNU (ah, vivement que Hurd sorte !) est par définition la diversité ?

Quatrième coup de gueule : KDE

Un petit coup de gueule concernant KDE. Non, je ne parle pas du coté technique, mais de la volonté de l’équipe de KDE de recentrer les choses… Et en voulant mieux défendre son image de marque, on tombe dans des subtilités et de complexités digne du roi Ubu(ntu)

KDE ne désignera plus l’environnement mais la communauté des développeurs. Pour l’environnement, il faut dire KDE Software Compilation 4.x.y… Joie, mais je me demande combien de temps il faudra pour faire entrer cette nouvelle appelation dans le cerveaux des utilisateurs…

Voila, cela fait du bien.

Je retourne en hibernation, en attendant la prochaine envie d’écrire qui viendra.

Quoi de neuf sur la slackware-current 2 mois et demi après la sortie de la slackware 13.0 ?

Il y a 2 mois et demi la version 13.0 de l’une des plus anciennes – voire même la plus ancienne – des distributions linux encore vivantes sortait, un an après la précédente version, la 12.2.

La grande nouveauté de cette version, en dehors de l’ajout de KDE 4.2.x, c’était l’arrivée d’une version officielle en 64 bits.

Comme les versions majeures de la slackware sortent quand elles sont prêtes (en gros entre 6 et 12 mois en moyenne), j’ai voulu voir ce qu’avait actuellement dans le ventre la version -current.

Continuer la lecture de « Quoi de neuf sur la slackware-current 2 mois et demi après la sortie de la slackware 13.0 ? »

Aperçu rapide de la Slackware Linux 13.0 – 64 bits.

Elle est enfin là. La première version officielle de la slackware Linux en 64 bits. Après avoir lu l’annonce sur distrowatch et récupérer – vilain tipiak que je suis – l’image iso depuis le lien torrent, j’ai lancé l’installation de la distribution dans ma machine habituelle de tests :


fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 sl13.img 32G
Formatting 'sl13.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred ~/download $ qemu-kvm -k fr -localtime -soundhw all -m 1024 -hda sl13.img -cdrom slackware64-13.0-install-dvd.iso -boot d &

Slackware 13.0 – 64 bits

Continuer la lecture de « Aperçu rapide de la Slackware Linux 13.0 – 64 bits. »

Tour rapide de la Slackware 13.0rc2 AMD64

J’ai voulu en ce dimanche pluvieux faire un tour du « propriétaire » de la version RC2 de la Slackware 13.0. C’est la première version à supporter officiellement les processeurs AMD64.

Slackware 13.0rc2 – AMD64

Continuer la lecture de « Tour rapide de la Slackware 13.0rc2 AMD64 »

En vrac’ rapide et libre.

Une liste rapide des nouveautés du monde libre en ce samedi 8 août 2009.

C’est tout pour aujourd’hui. Bon week-end.

En vrac’ libre et rapide

Un petit vrac’ rapide et libre.

C’est tout pour aujourd’hui

Tour du « propriétaire » de la distribution linux « Bluewhite64 12.2 ».

La vénérable distribution Slackware Linux (la plus ancienne encore en vie ?) n’a qu’un défaut – mis à part de proposer KDE – c’est de n’être disponible qu’en version 32 bits. Il existe deux ports non-officiels de la Slackware Linux, la Slamd64 et la Bluewhite64 Linux.

Continuer la lecture de « Tour du « propriétaire » de la distribution linux « Bluewhite64 12.2 ». »