Sortie de logiciels libre en vrac’ – deuxième.

Un peu la suite du billet d’hier. WordPress 2.7rc2 est finalement devenu WordPress 2.7 final. Il ne reste plus qu’à attendre la version officiellement traduite par l’équipe de WordPress-fr.net.

La doyenne des distributions linux, la slackware vient de sortir en version 12.2, après une unique version rc. Au menu :

Assez à jour donc, modulo la version « périmée » de Gimp. Dommage par contre que ce soit uniquement une version en 32 bits.  En attendant que le projet non officiel slamd64 arrive bientôt en version 12.2 lui aussi.

Slackware 12.1 : la doyenne des distribution sort une nouvelle version.

Je dois avouer que la Slackware Linux est un peu ma distribution « chouchou ». C’est la première distribution linux que j’ai jamais utilisée. La première version que j’ai pu avoir, c’était une version de la distribution qui utilisait un noyau 1.2.xx de Linux, ce qui doit remonter vers… 1996.

Elle avait été proposée avec le numéro 6 du défunt magazine « PC Team ». Autant dire qu’à l’époque, Linux était loin d’être autant « user-friendly » que de nos jours.

Même si son créateur ne produit pas actuellement de versions 64 bits – les dérivés que sont Slamd64 et BlueWhite 64 s’en occupant – c’est toujours avec plaisir que je touche à cette distribution, qui se veut simple dans sa conception.

J’ai donc récupéré l’image ISO du DVD depuis le tracker torrent du site de la distribution, histoire d’avoir à éviter à jouer au « grille pain » avec les images ISO des CDs.

J’ai ensuite lancé une session KVM, avec une image disque de 32 Go, un clavier français, un circuit son es1370, donc la ligne de commande suivante :

fred@fred-laptop:~/download$ kvm -m 768 -hda sl121.img -cdrom slackware-12.1-install-dvd.iso -k fr -localtime -soundhw es1370 -boot d &

Le disque a été partitionné en créant une partition principale de 30 Go, les 2 Go restant étant consacré au swap. Ensuite, je me suis contenté d’une installation en mode « full ».

L’installation en anglais a été toute simple, et j’ai pu avoir un lilo – à quand le grand saut vers Grub ? – de toute beauté.

l'écran de démarrage de la slackware 12.1

La configuration de Xorg se fait via l’outil xorgconfig – il faut choisir une profondeur de 16 bits, la profondeur de 24 bits provoquant des plantages de l’outil de terminal dans Xfce – et l’ajout d’un utilisateur via l’outil adduser. Je n’ai plus eu qu’à lancer KDM pour pouvoir ouvrir une session de KDE que j’ai configuré pour obtenir du français. J’aurais tout aussi bien ouvrir une session dans xfce, fluxbox, ou encore windowmaker.

L’équipement logiciel contient la totalité de KDE – qui pour une fois ne me donne pas cette impression de lenteur qu’on peut trouver dans d’autres distributions proposant KDE – dont KOffice.

Les infos techniques de la slackware 12.1

En effet, l’installation d’OpenOffice.org passe par le site slackbuilds.org qui est très agréable d’emploi.

OpenOffice.org 2.4.0 sous la slackware 12.1

Parmis les autres logiciels, on peut trouver Firefox 2.0.0.14, Gimp 2.4. Coté « entrailles », gcc est fourni en version 4.2, et le noyau de la slackware est un 2.6.24.5… Alors que la slackware avait une réputation de distribution assez conservatrice, cela est un peu étonnant à voir 😉

Que dire de plus ? Que cette distribution est toujours autant un plaisir à installer ? Et à utiliser ? Mon seul regret est l’absence de Gnome, mais cela, c’est une décision assez ancienne du créateur de la distribution, et je la respecte.

Bref, si vous voulez découvrir à quoi ressemble cette vénérable ancêtre, dont les premières versions remontent aux années 1992-1993, n’hésitez pas et vous ne serez pas déçus !

Sortons en vrac ;)

Un petit en’vrac consacrée aux sorties de la semaine.

Voila un rapide topo des sorties qui se sont succédées en cette fin de semaine. Je compte publier des articles sur OpenBSD 4.3, la Slackware 12.1 et l’OpenSuSE 11.0 béta 2 le plus vite possible.