Dear Pariah lance une campagne de financement participatif.

Sur ce blog, je parle souvent d’artistes indépendants. Outre le fait que je ne supporte plus la bouillie pour chat en voie de décomposition avancée qui monopolisent les ondes radios et la télévision, ça ma fait toujours plaisir d’aider à financer des albums d’artistes indépendants.

C’est le cas pour la production du deuxième EP de « Dear Pariah », un duo de folk britannique sur PledgeMusic.

Si vous aimez les mélodies minimalistes, les voix éthérées qui font un peu penser à la grande époque des Cocteau Twins, le groupe vous propose de financer l’album à partir de 5£.

Il reste 26 jours (au moment où je rédige l’article) pour que le financement atteigne les 100%, donc c’est faisable.

Et voici le clip d’un titre du premier EP éponyme et achetable sur le page bandcamp du groupe.

A vous de voir, et si vous accrochez de d’ajouter votre petite pierre.

Pour finir, n’oubliez pas que la Quadrature du Net fait appel aux dons pour se financer et lutter pour la liberté sur la toile.

Note : commentaire sclos pour des propos complètement déplacés et complètement hors-sujet.

Ayten et son album « Mother Earth », deuxième :)

J’avais déjà parlé du premier album de la chanteuse Ayten en mars 2013, l’ayant financé, avec d’autres internautes via le site PledgeMusic.

Je savais que l’album serait disponible en version numérique et physique dès le 17 mai, dixit la page sur le site officiel de la chanteuse. Vous pouvez avoir des extraits de 2 minutes de chaque piste, tout en sachant que les morceaux en version complète pèse au minimum 5 minutes. De quoi se caresser les oreilles.

Or, samedi matin en allant chercher mon courrier, une enveloppe matelassée m’attendait. Et dedans un très beau digipack, celui de « Mother Earth ». Le collectionneur que je suis a été ravi. Car je ne m’attendais pas à un tel coffret, car c’est un des digipacks les plus complet que j’ai eu.

Les photos qui suivent ont été prises pour montrer la qualité de l’ensemble. Et histoire de vous mettre l’eau à la bouche.

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Confession : Je « pirate » de la musique, et j’en achète… Dommage pour la propagande Hadopienne inspirée par les majors du disque ?

Alors que le service Mega devrait arriver le 19 janvier, et que la Hadopi se félicite de la baisse des pratiques illicites des internautes, il faut revenir sur un point précis, souligné avec talent par Lionel Dricot alias Ploum. Il y a un an, il expliquait pourquoi il était un pirate.

L’article a quelques morceaux de choix, dont celui-ci

Mes 200 CDs m’ont probablement coûté un total de 2000€. Auxquels il faut ajouter les taxes sur les CDs vierges que j’achetais pour installer Linux. Sur cette somme, combien ont servi à rémunérer les artistes et l’enregistrement ? 100€ ? 200€ ? Le reste s’est certainement dilué dans des postes dont je me passe très bien aujourd’hui : packaging, distribution, transport, marketing, …

Vos sociétés sont parmi les plus riches du monde. Les artistes que la majorité d’entre nous écoutent habitent dans des gigantesques villas. Les autres sont morts. Vous osez malgré tout me faire le larmoyant numéro du méchant internaute qui tue les artistes crêve-misère ?

Désolé, je pense que vous n’avez pas besoin de mon argent. J’ai volontiers soutenu les petits artistes via Flattr, Jamendo, CDbaby, Magnatune voire même directement. Pour le reste, vous vous passerez très bien de mes sous.

Ce qui m’a poussé à me faire une réflexion. Où en serais-je dans ma collection sans la copie illicite ?

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Virgin et les grandes surfaces culturelles, victime du méchant Internet ? En partie…

Dans un excellent article, Sebastien Musset nous décrit les causes de la chute de Virgin Mégastore :

En gros : le manque d’innovation, ne pas avoir pris le virage internet ni de la vente par correspondance, les capitaux détenus par un fonds spéculatif, le coût artificiellement élevé des galettes plastifiées, la dématérialisation du contenu.

Il faut dire que je suis un grand consommateur de musique, spécialement avec des groupes qui serait introuvables sans internet. Allez demander à un vendeur de ce genre de grande surface culturelle s’ils ont le dernier Amanda Palmer, et vous aurez droit à des yeux exorbités par l’ignorance dans la plupart des cas. Ne parlez pas d’Hope Sandoval, vous ne voudriez pas avoir une tentative de suicide sur les bras, voyons…

Sur les photos suivantes, il y a environ 224 albums. Sachant que j’ai quelque chose comme 480 galettes, le calcul me donne environ 46,67% de ma musicothèque qui n’aurait pas lieu d’être sans Internet… Collection que j’ai constitué depuis le début de l’année 2010, en presque 3 années. Ce qui est énorme, et je pense avoir oublié une demi-douzaine d’albums dans mon recensement…

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Lorraine McCauley & The Borderlands : de la bonne musique folk et celtique.

En fouillant sur les projets proposés par le site de financement participatif PledgeMusic, je suis tombé sur un groupe dont la photo m’avait intrigué. Celui du projet « Lorraine McCauley & The Borderlands », dont l’album dont il demandait une aide pour le financement s’appelle « Light in the Darkest Corners ».

Après avoir écouté l’extrait disponible sur le page du profil du groupe, qui s’appelle « Big Love » (deuxième piste de l’album), j’ai craqué et apporté un financement à hauteur de 10 £ (soit environ 12 €) pour un exemplaire physique de l’album.

Je suis en train d’écouter l’album tandis que je rédige l’article, et j’avoue que je me régale. Si vous aimez la folk, mâtiné de musique celtique, d’accordéon et de cordes, ce sera pour vous un album à découvrir, voire à acheter. Il vous suffira d’aller sur le site du groupe pour plus d’information. Je pense que je vais aussi prendre leur premier EP, « Haunt Me« .

Je dois dire que je ne regrette pas d’avoir suivi mon ressenti et mon intuition. A vous de voir, désormais !