Nouvelle expérience long terme : NixOS unstable dans une machine virtuelle….

…Jusqu’à la sortie de la version 26.05 (mai 2026 ?) alias Yarara. En effet, j’ai envie de voir si NixOS unstable est aussi instable que son nom le prédit. Je suis parti d’une NixOS avec Plasma – faut bien varier les plaisirs – et j’ai appliqué les deux commandes suivantes pour migrer vers ce qui sera dans plusieurs mois la version 26.05 de NixOS.

sudo nix-channel --add https://channels.nixos.org/nixos-unstable nixos
sudo nixos-rebuild switch --upgrade

Après deux minutes d’attente, la NixOS était passée sur le canal unstable. Pas grand-chose de nouveau en ce 7 décembre, surtout que la NixOS 25.11 est sortie le 30 novembre 2025, soit une grosse semaine.

La seule modification vraiment visible ? La migration de l’émulateur Dosbox-X de la version 2025.10.07 vers la version 2025.12.01. Sinon le reste ne semble pas avoir bougé. Je n’ai pas encore virer les anciennes générations, mais je ferai cela quand j’arriverai à la troisième ou quatrième génération de la NixOS unstable.

Et pour finir, l’indispensable fastfetch qui prouve bien que la machine virtuelle est en préversion 26.05.

Prochain bilan d’étape ? Dans un mois, comme je l’avais fait jadis pour la Fedora 41 en machine virtuelle sur le long terme, à la différence que ce sera une machine virtuelle dans VMWare et non dans VirtualBox.

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier samedi du mois de décembre 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Dans la famille des distributions basées sur NixOS, je demande la GLF OS Phoenix à destination des gamers.
  • Dans le monde des distributions légères et rapides, je demande la Alpine Linux 3.23.0.
  • Vous aimez Debian et un linux libre de tout logiciel non libre ? Alors la Flora Linux Libre sera pour vous… Du moins si elle arrive à s’installer… Testez-là en virtuel, vous comprendrez 🙂
  • Si vous aimez les jeux de lettres et la stratégie, alors Cascade (Commodore PET/Vic20/C64/C16 et MS-DOS) sera pour vous. Bonne chance pour battre l’ordinateur !

Côté culture ?

Rien cette fois.

Pour finir, une vidéo. Un tutoriel concernant justement la NixOS. Inutile donc indispensable 🙂

Sur ce, bonne fin de week-end !

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier mercredi de décembre 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Dans le monde des BSDs libres, je demande FreeBSD 15.0 qui vient de sortir.
  • Dans le petit monde des distributions basées sur Archlinux, je demande la dernière version d’EndeavourOS, alias Ganymède.
  • Et enfin, je demande la NixOS 25.11 pour les amateurs de distributions déclaratives et atomiques.
  • Pour les fans de rétroludique MS-DOS, Dosbox-X 2025.12.01 vient de sortir.
  • Fan de jeux de plateformes ? Sherwood pour le Commodore 64 pourra sûrement vous plaire. Devenez Robin des bois, le temps d’un jeu 🙂

Côté culture ?

Rien cette fois-ci

Sur ce, bonne fin de semaine !

Fin d’expérience avec la NixOS. Quel bilan ?

Voila, un mois est passé – à quelques heures près ! – depuis le billet où j’annonçais le début de l’expérience. Je m’attendais à une expérience un peu « pépère » et je n’ai pas été déçu.

L’ensemble a été assez conservateur, et mis à part les changements de noyaux ou de Mozilla Firefox, je n’ai pas constaté énormément de différences. Je pensais avoir droit à une migration de LibreOffice 25.2.x vers la 25.8.x. Mais non, cela sera sûrement réservé à la NixOS 25.11, nom de code « Xanthusia ». Dommage. Les vagues de mises à jour arrivent en moyenne toutes les 36 à 48 heures.

Outre le défaut de la place prise qui devient rapidement problématique, comme je l’ai précisé dans mon billet de mi-chemin, j’ai utilisé au moins deux fois par semaine le duo sudo nix-collect-garbage -d && sudo nixos-rebuild switch pour récupérer de la place. Qui se comptait parfois en centaines de Mo… Et j’ai joué le fou furieux : je ne gardais au maximum que 2 générations, celle utilisée par défaut et la génération pile avant.

Autre point que j’ai trouvé laxatif, c’est la difficulté à avoir un changelog apporté par chaque mise à jour du système. Il faut employer une ligne de commande avec une option expérimentale pour avoir les changements entre les diverses générations présentes sur l’installation. C’est nix profile diff-closures --profile /nix/var/nix/profiles/system --extra-experimental-features nix-command. C’est quand même étrange que lister les changements d’une génération à une autre soit considéré comme expérimental ! Bizarre !

Comment conclure ? La distribution a tenu le choc, elle est suffisamment solide. Il est dommage de devoir perdre du temps pour se faire son fichier /etc/nixos/configuration.nix selon ses propres goûts. C’est plutôt chronophage. Même si une fois que c’est fait, on n’a plus besoin d’y toucher – sauf modifications apportées par un montée en version – que très rarement.

NixOS ? Comme je l’ai dit – et ma courte expérience le confirme – c’est une distribution pensée par des geeks pour des geeks. Pas le genre de distributions que je mettrais dans les mains de n’importe qui.

15 jours avec la NixOS en machine virtuelle, un bilan d’étape.

Il y a légèrement plus de deux semaines, le 12 septembre 2025, je me lançais dans une expérience de longue durée avec la NixOS Gnome dans une machine virtuelle. Ayant vu que cette famille de distribution est de plus en plus utilisée, j’ai décidé de voir ce qui la rendait spéciale et attirante.

Outre le fait que l’on promet une distribution « incassable », et la facilité de faire un retour sur un point de sauvegarde rapidement avec les générations qui sont générées à chaque fois que des mises à jour sont disponibles, c’est vraiment une distribution de geeks faite par des geeks pour des geeks.

Je n’ai pas encore touché à la puissance de certaines fonctionnalités comme les flakes. Il faut dire qu’avec la logithèque disponible que l’on peut fouiller via le site search.nixos.org (qui annonce la présence de 120 000 paquets !), je n’ai pas eu le besoin de bidouiller. Le seul paquet qui manque à l’appel, c’est l’émulateur ZEsarUX qui ne semble pas avoir de mainteneur attitré.

J’ai aussi choisi de ne pas automatiser les mises à jour, ni le collecteur de déchets qui permet de virer les générations inutiles. Une gestion à la main comme quand j’utilisais Archlinux comme OS principal.

Et c’est ici qu’on touche un point faible de NixOS, c’est sa gourmandise en espace disque. Car si le principe de pouvoir revenir sans casse sur une précédente génération en cas de mises à jour foireuses, cela se paye au prix d’un encombrement disque conséquent.

Continuer la lecture de « 15 jours avec la NixOS en machine virtuelle, un bilan d’étape. »