En vrac’ rapide et dominical.

En ce chaud dimanche de début août 2015, un petit article en vrac’. Comme d’habitude, commençons par le panier de crabes informatique, le logiciel libre.

  • Pour les fans de distributions GNU/Linux un peu redondante, j’ai demandé la ZorinOS 10 qui est officiellement sorti en version 10. Autant utiliser une Linux Mint si on veut une distribution qui reprend l’ergonomie générale de MS-Windows, non ? 🙂
  • Pour les fans du « oui, on a envie de payer pour juste avoir l’installateur », je demande la nouvelle béta de la Elive, une distribution basée sur Debian GNU/Linux et Enlightenment.
  • Dans la série, « tiens, elle est encore vivante », je demande la Black Panther OS 14.1, basée à l’origine sur la Mandriva Linux. D’origine hongroise, la distribution propose KDE SC 4.14.10, et a pour nom de code « Walking Dead ». Tout un programme, non ?
  • Dans la série, « oui, j’ai envie de faire une distribution pour astiquer mon ego », je demande l’Apricity OS, en gros une Archlinux (ou une Antergos au moins pour le jeu d’icones), avec une présentation à la Elementary OS / MacOS-X. J’aurais bien une idée du nom réel de cette distribution, mais je n’ai pas envie d’être cruel… Du moins, par pour le moment 🙂

Passons à la partie culturelle du billet.

  • Trouvé via un lien sur le réseau social fantôme à savoir Google Plus, le groupe de musique médiévale inspiré des troubadours provençaux, Cortesia. Pour plus d’infos, dont l’écoute entière de leur dernier album en ligne, sur leur site officiel.
  • Abby Gundersen, la compositrice et multi-instrumentaliste néo-classique, propose en pré-commande son deuxième album sur sa page bandcamp. Il s’appelle « Aurora »

Voila, c’est tout pour aujourd’hui.

« Cosmic Ground 2  » de Cosmic Ground : ah, la musique électronique des années 1970.

Le 25 juillet 2015, dans un article « en vrac' » j’avais parlé en vitesse du deuxième opus de Dirk Jan Müller, alias Cosmic Ground. Son premier opus n’est plus disponible qu’en version numérique, cependant.

Bien que l’album en version physique ne soit officiellement disponible qu’à partir du 3 août 2015, l’avoir précommandé m’a permis d’avoir une bonne surprise plus vite que prévu dans la boite aux lettres.

Les années 1970 en musique électronique ont été des plus prolifiques, et les grands noms du domaine sont fait la main à l’époque : Vangelis, Jean-Michel Jarre, Klaus Schulze, ou encore les Tangerine Dream.

Ici, nous avons un album d’environ 77 minutes, le tout divisée en quatre pistes. Oui, cela donne des pistes plutôt longues 🙂

C’est une musique hypnotique, sombre, typique de l’école de Berlin dans le domaine de la musique électronique. Ce sont des pistes qui vous emportent. C’est le genre de musique que j’aime à écouter en buvant un petit thé, et tout en essayant de mettre par écrit ma prose « littéraire » 🙂

Il est difficile de décrire ce genre de musique, car elle se vit plus qu’elle ne se décrit. Tout ce qu’il me reste à vous dire ? Bonne écoute 🙂

De la sodomie de portefeuille comme sport préféré dans l’industrie musicale.

Oui, j’ai employé un terme volontairement grossier dans le titre de cet article, mais j’avoue que je commence à en avoir ma claque de voir des groupes et des éditeurs qui considèrent que les amoureux et amoureuses de musique ne sont que des portefeuilles sur jambes.

J’aurai pu employer le terme de siphonnage, mais c’est encore trop peu puissant pour exprimer la volonté de se faire du fric sans la moindre mauvaise conscience. Dans cette catégorie de productions uniquement faite pour amorcer et alimenter la pompe à fric, je pourrai prendre sans aucun problème la sortie des versions remastérisées des albums de Led Zeppelin par Jimmy Page en 2014.

Je pensais que les groupes et artistes sur Bandcamp avait compris la leçon et ne proposaient pas des produits peu fournis (du genre 2 ou 3 pistes de 3 à 4 minutes pièces) au dela de 5 € en numérique et 6 € en version physique.

Je me trompais lourdement. Alors que je fouillais la section metal de Bandcamp pour trouver des nouveautés, je suis tombé sur une page qui m’a fait sentir des drôles de sensations pas franchement agréables au niveau de l’arrière-train, avec le minuscule EP des « The Negation ».

Note du 28 juillet 2015 : la page en question a été modifiée, ne proposant plus que le CD pour 12€. Ce qui est plus raisonnable, même si une écoute préalable des pistes semble indisponible. Cf le commentaire du groupe sur cet article qui plaide l’erreur de conception dans la page bandcamp en question.

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En vrac’ rapide de fin de semaine.

Étant donné que je serais absent de mon clavier d’ordinateur une bonne partie du week-end, un petit en vrac’ pour meubler jusqu’à lundi prochain.

Commençons par le monde du logiciel libre.

Parlons culture maintenant.

Pour finir, je ne pouvais pas ne pas parler – même brièvement – de la loi sur le renseignement. Outre l’inutilité congénitale de la loi, et pour éviter de rajouter ma prose à celle déjà existante, je vous renvoie à l’article de Tristan Nitot qui regroupe pas mal de liens.

Bon week-end !

C’est officiel : acheter de la musique au format physique, c’est être un schnock !

En janvier 2012 – que c’est vieux – je poussais déjà une gueulante sur la mort du format physique en terme de musique. C’est un extrait d’un article sur l’hypocrisie des lois britanniques en terme de « pompage » de CDs pour pouvoir écouter sa musique sur autre chose qu’une platine CD qui m’a fait sortir de mes gonds.

Je cite l’extrait en question :

[…]Quelque part, toute ces lois sont maintenant à quelques années près des combats d’arrière garde. Le succès d’Apple Music et des autres systèmes de streaming nous orientent vers un système de location de contenus qui devrait finir par s’imposer comme la référence en terme de consommation de ces derniers.[…]

Mon sang n’a fait qu’un tour. Outre le fait qu’on part sur une hypothèse qui peut très bien se casser les dents, comme jadis Yahoo Unlimited (vers 2005 – 2006), car je ne crois pas que l’écoute en flux soit l’avenir de la musique enregistrée, c’est une manière de dire que les personnes  qui aime à avoir une version physique d’un album sont des dinosaures pour rester gentil et dans les limites des propos sociaux.

J’ai connu trois changements de supports musicaux. Mon enfance a été bercée le duo 33 et 45 tours en vynile. Mon adolescence par les cassettes stéréos. Puis les CDs et enfin la musique dématérialisée.

Si je n’ai plus de cassettes stéréos – largement plus fragiles qu’un vynile ou qu’un CD – j’ai toujours plus d’une centaine de galettes pour tourne-disque et plus de 600 galettes plastifiées, dont certaines ont un âge assez avancé : 22 ans. C’est l’âge de mon édition originale de « Into The Labyrinth » des Dead Can Dance.

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