« Winter Sun » des Black Flamingo : un petit peu de psyché-gothique, ça vous tente ?

J’avais connu les Black Flamingo en fouillant dans les diverses catégories de Bandcamp, fin 2011. Depuis, j’avoue que je ne suivais pas l’activité du groupe dont le premier album ressemblait à un « one shot ».  « Luau in the Graveyard » était déjà complètement déjanté, et de temps en temps, je me le passais sur ma platine CD.

Et j’ai eu ce matin l’annonce qu’un nouvel album du groupe était sorti, du nom de « Winter Sun » dont la page précise « The final album of LA-based sun-gaze band Black Flamingo. », qu’on peut traduire par : « L’album final du groupe de sun-gaze de Los Angeles, Black Flamingo ». Album testament du groupe ? Je ne saurais dire, le site officiel indiqué étant squatté par un site de vente de coques pour iPhone.

Comme le précise la biographie rapide du groupe, vous prenez les « Mamas and Papas », des guitares intimistes, des mélodies planantes, des voix féminines tout en choeur, et vous obtenez un album constitués de 10 pistes et d’environ 41 minutes.

C’est un album très doux, idéal pour se décontracter du cerveau. Il est disponible en « prix libre ». A vous de voir, mais j’ai donné mon obole, car l’album le mérite bien 😉

En vrac culturel de fin de semaine

Pour bien finir la semaine, un petit vrac’ culturel.

Bon week-end !

« Interstices » d’In Limbo : 35 minutes de bonheur ?

En 2010, je parlais rapidement du premier opus du groupe de rock progressif français « In Limbo », « Somnebuleux« . Celui-ci est toujours disponible sur le site du groupe qui fait l’effort de publicer ses albums sous licence Creative Commons BY-SA. Groupe de rock progressif qui se déclare avoir des racines dans la musique des années 1970.

Yôme, bassiste, batteur et guitariste du groupe a annoncé la disponibilité prochaine du deuxième album, « Interstices » qui doit sortir le 6 novembre 2013. En tant que fan de longue durée du groupe, j’ai pu recevoir en avant-premiere une des rares versions physiques de l’album. Ce qui m’a fait chaud au coeur vu que j’aime bien ce groupe.

Celui-ci sera disponible comme son prédécesseur en libre téléchargement (MP3 320 en téléchargement direct, flac via bittorrent, le réseau des méchants pirates informatiques, dixit les requins Majors du disque).

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« Among The Frozen » de Selene : vous allez aimer le metal symphonique, peut-être ?

J’avoue que j’ai des goûts très variés en musique. Un genre que j’apprécie, parmi d’autres, c’est le metal symphonique. Initié à ce sous-genre du metal par le groupe français Eidon, j’aime cette variante pour le mélange orchestral, les voix souvent féminines qui emportent les mélodies, et des rythmiques bien costaudes.

A la recherche d’un nouvel album de metal symphonique sur Bandcamp, après quelques écoutes plus ou moins convaincantes, je suis tombé sur le groupe Selene, originaire de la région de Londonderry, situé en Irlande du Nord.

Ce groupe menée de voix de « maitresse » par Shonagh Lyons, et par les instruments (guitare, basse) de John Connor , on retrouve les classiques du metal symphonique : de bonnes grosses guitares, des mélodies très travaillées, surmontée par la voix de la chanteuse. Sans tomber dans le grandiloquent ou le pompeux.

C’est un EP de 6 titres, d’une grosse vingtaine de minutes environ. C’est une musique assez légère (pour du metal), très entrainante, qui m’a accroché l’oreille dès la première écoute.

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Mountain Thrower : un retour musical dans les années 1970.

Je suis un enfant des années 1970 : j’ai grandi avec « Starsky & Hutch », « La petite maison dans la prairie » ou encore « Dallas » qui passait le samedi soir.

Après avoir fait une plongée dans les années 1960 et « Thee Dang Dangs », j’ai fait un bond dans la décennie suivante en fouillant Bandcamp. Comment ? En tombant sur le premier album éponymes des Mountain Thrower.

Ce trio de Caroline du Nord nous propose un album de garage rock typique des années 1970, franchement jouissif. L’album contient des pistes assez travaillées, jusqu’à plus de 8 minutes. Ce n’est pas les morceaux radios de 2 minutes 35.

Dès la première piste, la batterie typique des années 1970 fait chaud au coeur. Et le groupe nous propose un rock sans fioriture, sans tomber dans les délires du rock progressif des modestes membres d’Emerson, Lake and Palmer. Les rythmes font parfois penser à ceux qu’on pouvait entendre sur les premiers albums de Yes. A un moment, il y a un trio presque hypnotique entre le batteur, guitariste et l’organiste du groupe

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