Le monde du libre actuel part en couilles ? Épisode 10 : la négation de la technophobie du grand public…

Si je regarde mon calendrier, je m’aperçois que je rédige cet article le 26 novembre 2017 en écoutant un bon petit album d’Opeth de leur grande époque death metal progressif :

Donc, vous pouvez vous dire que ce sera un billet bien saignant. Et oui, cela va être le cas, car j’en ai marre des personnes du monde du libre qui jouent la politique de l’autruche en ce qui concerne le grand public.

Marre d’entendre des conneries sur la réinvention constante de la roue qui ne sert à rien si ce n’est perdre du temps dans la plupart des cas en plus d’une dispersion de ressources qui seraient utilisées plus utilement ailleurs. Je n’ai pas envie de revenir sur la conceté du fork COMPULSIF.

Le monde Linux est bloqué dans son petit monde d’utilisateurs technophiles, frange convaincue pour des raisons techniques que l’OS de Microsoft est un danger aussi bien pour la vie privée que pour la sécurité des données. L’OS fruité pour les personnes ayant des portefeuilles bien remplis n’est pas mieux ici si on y regarde bien.

En tant que technophile, j’ai vite compris que ce serait inutile de faire croire que l’on pourrait faire progresser la cause de la liberté informatique en multipliant les distributions à destination d’une minorité déjà plus que conquise.

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Ah, la réinvention continuelle de la roue, mal gangrenant le monde linuxien :(

S’il y a bien des maux dans le monde du libre et apparenté, comme l’absence des commentaires sur les blogs parlant du libre et passant par l’obligation de s’inscrire sur un forum par exemple, il en est un autre : la réinvention continuelle de la roue.

Je n’ai cessé de dire via des vidéos et des billets aux développeurs de distributions de se demander : est-ce que votre distribution est vraiment utile ? Apporte-t-elle quelque chose au schmilblick ?

Y a-t-il le besoin d’avoir 15 distributions basées sur Debian GNU/Linux stable avec l’environnement KDE dessus ? Ou encore 15 autres basées sur Ubuntu avec Xfce en ne changeant au final que le fond d’écran, le navigateur et soyons fou le thème d’icônes ? Ou encore reprendre la recette d’une distribution connue en changeant juste le nom. Si je vous dis ubuntu + Cinnamon ? Vous me répondrez LinuxMint, et non sa pâle réinvention qu’est la Cubuntu

C’est cette forme de réinvention de la roue que j’ai constaté une nouvelle fois en lisant les notes de publications de la NuTyX 9.91 publiées le 14 novembre 2017.

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L’accusation de sexisme peut-elle être employée pour masquer une culture générale peu développée ?

Un court billet qui exprime mon exaspération devant le manque de culture générale d’une partie croissante de la population.

Dans mon précédent article, j’ai employé l’expression de « bal des pleureuses ». J’ai été taxé de sexisme par une personne ayant commenté mon article. J’avoue que j’ai été un brin en colère et que je le suis encore alors que je rédige ce billet.

En colère devant le manque de culture générale d’une partie de la population. Parler de pleureuses n’a rien de sexiste. Bien au contraire. C’est un clin d’œil à une fonction sociale attribuée à la gent féminine depuis au moins l’Antiquité… Vous savez, la période de l’histoire humaine qui a précédé le Moyen-Age. En gros, l’époque des Pharaons, de l’Empire Romain d’Occident ou encore des dieux grecs comme Zeus, Hera ou encore Athéna.

Une pleureuse est une femme qui a pour rôle de pleurer une personne d’un certain rang après son décès, histoire de rendre les funérailles en question plus spectaculaires.

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Le noyau linux-libre, un cul-de-sac à terme ?

J’ai pu lire sur Phoronix qu’à peine sorti, le noyau linux 4.14 avait été disséqué pour enlever les micrologiciels et bouts de code précompilés nécessaire au fonctionnement de nombre de matériels.

Le projet Linux-libre veut proposer un noyau complètement débarrassé de ces bouts de code. C’est un choix qu’on peut comprendre sur le plan éthique, même si cela peut entraîner soit le non-support soit un support imparfait du matériel que l’on a parfois acheté à des prix qui font mal au fondement.

Cependant, on peut lire sur l’article de Phoronix la phrase suivante qui résume bien le noeud du problème concernant la production du noyau « libéré » :

There were also complications around upstream Linux 4.14 having dropped their in-tree firmware code.

Une traduction rapide :

Il y avait aussi des complications autour de Linux 4.14 en amont ayant abandonné leur branche du code pour les micrologiciels.

Mais il reste un problème de taille… Le noyau 100% libre ne saurait être vraiment utilisable sans problème sans du matériel qui est lui aussi 100% libre…

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Trois ans sur la framasphere*, quel bilan ?

Il y a un peu plus de trois ans, j’écrivais un billet un peu acide sur la relation que j’ai entretenue avec diaspora*, le réseau social décentralisé.

Je concluais l’article ainsi :

Diaspora* est pour moi un réseau complémentaire, et moins généraliste que Google+ et qui me permet d’avoir un contrôle plus fin des échanges. J’ignore combien de temps j’aurais ce compte sur le pod de framasoft. Peut-être que l’aventure s’arrêtera dans une semaine ou dans trois ans. Pour tout dire, je m’en contrefous complètement.

Ce qui compte, c’est d’essayer, loin de projet feu de paille comme ello. Son idée de ne pas dépendre de la publicité est purement hypocrite, car ils devront bien un jour où l’autre monétiser leurs données, seul trésor de guerre des réseaux sociaux classiques.

Je préfère échouer quelque part que de ne pas avoir essayer. Un échec est plus facile à supporter que des remords. Cela me rappelle une scène culte d’un des meilleurs épisodes de l’hexalogie de la Guerre des Etoiles (en anglais, c’est mieux)

J’ignorais qu’en 2017, je serai encore un utilisateur actif de la framasphere*. Sur mon profil, j’ai quelque chose comme 783 contacts (faudrait que je fasse le tri). D’ailleurs, j’ai remarqué que le réseau décentralisé a fini par remplacer mon vieux compte Google plus que je maintiens en vie pour des raisons sentimentales 🙂

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