Vers un démarrage toujours plus « propre » ?

Je suppose que c’est une nouveauté récente dans le développement de la distribution Hardy Heron.

Désormais, quand le nombre de redémarrages (par exemple pour une personne qui éteint sa machine chaque soir) qui nécessitent une vérification du contenu des partitions. (man e2fsck pour plus d’information).

Si sous des versions précédentes d’Ubuntu, si la vérification avait lieu, on passait du mode de démarrage graphique en mode texte, typique pour effrayer le débutant sous Linux.

Désormais, quand la vérification s’effectue, un texte arrive, informant l’utilisateur. J’ai fait une photo, mais le résultat n’est pas superbe.

Vérification des disques au démarrage

Intéressant, non ? 😉

KVM par l’exemple : installation d’une mandriva 2008.1 AMD64 « virtualisée ».

Dans un article précédent, je parlais de KVM. J’ai récupéré une image ISO du DVD de la version « free » d’une Mandriva 2008.1 (alias 2008 Spring) pour AMD64.

J’ai donc décidé de créer une image de disque dur de 32 Go, et d’allouer 768 Mo à la machine virtuelle, ainsi qu’un circuit son ES1370.

La création d’une image disque est assez simple. Dans une console :

$ qemu-img create -f qcow2 mandriva.img 32G
Formatting 'mandriva.img', fmt=qcow2, size=33554432 kB

La ligne de commande de lancement est assez simple bien qu’un peu longue 😉

$ kvm -m 768 -hda mandriva.img -cdrom mandriva-linux-free-2008-spring-dvd-x86_64.iso -localtime -soundhw es1370 -boot d &

En gros : -m = taille de la mémoire en Mo, -boot désigne le lecteur de démarrage, -k donne le clavier à utiliser.

Voici donc l’écran de démarrage d’installation de la Mandriva 2008.1 :

Ecran de démarrage de Mandriva 2008.1 dans KVM

Pour me simplifier la tâche, j’ai laissé les options par défaut, utilisant KDE comme environnement de bureau principal. L’installation et la configuration a duré une grosse demi-heure. Le circuit son émulé fonctionne très bien, idem pour la connexion réseau. Et la résolution écran choisie colle à ce que je voulais : du 1024×768.

Cet article n’ayant pas pour but d’être un test exhaustif de la distribution en question, mais plus une preuve de faisabilité, je me limiterais à une capture d’écran : celle de Firefox 2.0.0.13 qui prouve que c’est bien une distribution 64bits qui est utilisée.

Firefox 2.0.0.13 dans une Mandriva 2008.1 64bits sous KVM

Je pense avoir trouvé MON outil de virtualisation, et j’avoue avoir été agréablement surpris par la qualité de KVM.

KVM : la solution « ultime » de virtualisation pour les libristes ?

C’est ce billet de LLamgui qui m’a donné envie d’utiliser une solution de virtualisation libre, KVM.

A cause d’un bogue ennuyeux qui « tue » le support de la touche ctrl de droite du clavier, rendant l’utilisation de VirtualBox impossible, et surtout voulant avoir une virtualisation« virtualisation d’OS 64bits sans passer par un logiciel propriétaire comme VMWare Server, je me suis tourné vers KVM. Et comme j’utilise un PC portable propulsé par une génération de processeur AMD intégrant un support matériel pour la virtualisation, pourquoi ne pas en profiter ? 😉

L’installation sous ma Ubuntu Hardy Heron AMD64 a été assez simple, ne demandant qu’un redémarrage pour me permettre l’utilisation de KVM sans passer par le compte root.

Maintenant, je pourrais virtualiser autant d’OS que j’aurais besoin. Sans me prendre la tête outre mesure et en restant dans le logiciel libre, ce qui me fait assez plaisir.

Reste deux logiciels propriétaires encore indispensable : le pilote pour mon circuit wifi, et celui pour mon circuit graphique nvidia… Et j’aurais une machine propulsée à 100% par du logiciel libre 😉

Un article d’aperçu de la Fedora 9 AMD64 sera le premier test grandeur nature de KVM sur ma machine 😉

Webkit-gtk : Acid3 est presque passé ? :)

Je me suis basé sur la révision 31787 de WebKit-Gtk pour rédiger cet article. Après avoir lancé une compilation en activant le support du SVG – avec un ./configure --enable-svg-experimental – puis une fois la compilation terminée avec le programme de test GtkLauncher.

Si au premier passage, le test n’est pas passé, au second lancement, celui-ci se lance, donnant un résultat presque parfait, n’affichant qu’une erreur : « Linktest failed ».

Webkit r31387 sous Ubuntu Hardy Heron AMD64.

Au moins, cela laisse de l’espoir pour le futur d’Epiphany, dont la version 2.24.x (en clair, celle qui sortira avec Gnome 2.24 en septembre prochain) d’utiliser WebKit sans gros problème de rendu.

Gnome 2.22.1 est officiellement disponible sur Ubuntu Hardy Heron :)

Ce matin, j’ai eu droit à un paquet de mises à jour lors de l’application de l’habituel duo de commande : sudo apt-get update ; sudo apt-get upgrade, dont certains concernaient des paquets comme gnome-panel.

Et après le redémarrage rendu nécessaire par l’arrivée d’un nouveau noyau (le 2.6.24-15.27), j’ai pu voir que j’avais en effet la possibilité d’utiliser Gnome 2.22.1 :

Gnome 2.22.1 sous Ubuntu Hardy Heron AMD64.

Et avec l’excellente nouvelle que j’ai pu lire sur le blog de Ploum concernant l’excellent petit jeu Gweled, je peux dire que la journée a bien commencée, même si j’ai remarqué une chose étrange : je n’ai plus de connexion wifi si la partie « ligne téléphonique » de ma LiveBox est « tombée »…

Relation de cause à effet ? Aussi, dans le paquet de mise à jour de ce matin : Pidgin 2.4.1 et une nouvelle version de Liferea.

24 heures sous Ubuntu Hardy Heron.

Cela fait un peu plus de 24 heures que j’ai migré mon PC portable sous Ubuntu Hardy Heron. Il s’agit d’un Acer 5520 :

  • AMD Athlon64 X2 K55 (de 800 Mhz à 1800 Mhz en fonction des besoins)
  • 2 Go dont 256 mangés par le circuit graphique Nvidia GeForce 7000M
  • 120 Go de disque dur.
  • Circuit Atheros 5007eg pour le wifi
  • Graveur DVD
  • Ecran 15.4″ en WXGA (1280×800)
  • WebCam Acer Crystal Eye

Après avoir récupéré l’image « live » d’une version « nocturne » récente (celle du 6 avril 2008) en version AMD64, j’ai pu constaté, modulo la résolution écran et le circuit wifi que tout était supporté, même la webcam 🙂

J’ai donc sauté le pas, et j’ai lancé l’installation en utilisant le port ethernet pour pouvoir récupérer les premières mises à jour, et aussi me permettre de récupérer les paquets pour me connecter en Wifi, même si la connexion en utilisant ndiswrapper n’est pas toujours trop reposante pour le système nerveux.

J’ai préféré la distribution en 64 bits pour un seul point : pourquoi utiliser une distribution 32 bits alors que je pourrais utiliser une version 64 bits sur mon PC ? Le seul point vraiment laxatif étant la connexion wifi, mais on peut toujours se dépanner avec la connexion filaire, même si ce n’est qu’un pis-aller.

Bref, après l’installation, j’ai pu profiter d’une distribution avec un noyau 2.6.24, de Gnome 2.22.0 (en attendant la version 2.22.1 qui doit sortir aujourd’hui). Avant de configurer ma connexion wifi, j’avais besoin d’avoir la bonne résolution d’écran, car après l’installation, la résolution était bloqué en 800×600, un brin inconfortable, surtout quand on peut avoir du 1280×800 en résolution maximale !

Après avoir installé les pilotes propriétaires pour mon circuit Nvidia (opération se limitant à ouvrir l’outil « Pilotes de périphériques » et à demander l’activation du pilote nvidia), j’ai été après un redémarrage en 1280×800 sans rien demander. J’ai juste du installer l’outil Compiz-Config Settings Manager pour définir les options de Compiz qui m’intéressait.

La configuration de la connexion wifi a été paradoxalement plus simple que je le pensais. Après avoir désactivé le module « ath_pci » dans l’outil « Pilotes de périphériques », j’ai ensuite suivi le tutoriel concernant ndiswrapper.

Le gestionnaire de pilotes propriétaires sousUbuntu Hardy heron

La connexion a été ensuite assez « rapide ». Le seul problème est que j’ai du bataillé pour que la connexion ne se fasse pas sur la borne wifi en libre accès d’un hôtel près de chez moi :/

Coté logiciel, on dit souvent que le 64bits est une vraie galère… Rien de plus faux avec cette version d’Ubuntu. Pour mon utilisation, l’implémentation libre fonctionnelle swfdec 0.6 convient très bien pour les sites de vidéos en ligne. Contrairement à l’usine à gaz qu’est Gnash.

Enfin, en ce qui concerne Java, rien ne vaut le greffon IcedTea qui permet d’avoir enfin un Java potable en 64 bits.

Le greffon IcedTea sous Epiphany 2.22.0

Maintenant, il faudra voir avec le temps ce que vaudra au final cette version LTS de la distribution Ubuntu. Quoique j’ai une politique « stricte » envers les mises à jour : ne pas les faire sans avoir un minimum de retour jusqu’à la sortie de la version finale, d’ici 3 grosses semaines 😉

En vrac :)

Un petit « en’vrac » car cela faisait longtemps que je n’en avais plus fait 😉

  • Sortie du duo Sunbird / Lightning en version 0.8
  • Sortie de la nouvelle version d’une distribution linux parmis les plus « bizarre » que j’ai pu connaitre depuis ma première slackware en 1997 : GoboLinux… Une distro qui « windows-ise » un peu linux…
  • Toujours dans les sorties de distribution, du lourd et sérieux montre le bout de son nez : la version béta 1 de Gentoo 2008.0 et la RC1 de la Slackware 12.1.
  • KDE 4.0.3 vient de sortir pour les personnes aimant cet environnement… Jamais pu comprendre on pouvait l’aimer, mais passons 😉

C’est tout pour le moment, en attendant un ou deux billets plus consistants 🙂

10 ans déjà… La libération du code source de Netscape…

31 mars 1998 : le code source de ce qui devait devenir Netscape 5 est rendu public, et est publié sous un contrat de logiciel libre…

10 ans déjà. 10 ans ? Internet Explorer était alors en version 4.0, la version 5.0 devait sortir dans les mois qui suivait. Windows 98 n’était pas encore sorti, mais se plantait déjà en public :

10 ans… Et le bilan n’est pas si mauvais que cela. En 2001, la part de marché d’Internet Explorer était d’environ 95%… Quand Mozilla 1.0 sort en 2002, la situation est critique en terme de part de marché. Seule la sortie de Mozilla Firefox 1.0 en 2004 commence à inverser la tendance, jusqu’à obtenir 28% des parts de marché en Europe en janvier dernier, et ce, malgré la relance d’Internet Explorer, au point mort entre 2001 et 2006… 2001 étant l’année de sortie d’Internet Explorer 6, et 2006, celle d’Internet Explorer 7…

Quel sera la part de marché des deux principaux acteurs dans 10 ans ? Seul l’avenir nous le dira 😉

Acid3 : WebKit et Opera vainqueur « ex-aequo » ?

En l’espace de quelques heures, les équipes d’Opera et de Safari ont annoncé passé officiellement la totalité du test Acid3.

Webkit l’annonce en grande pompe :

With r31342 WebKit has become the first publicly available rendering engine to achieve 100/100 on Acid3. The final test, test 79, was a brutal torture test of SVG text rendering. Details of the bugs we fixed will follow. Indeed, we found a critical bug in the test itself that would have forced a violation of the SVG 1.1 standard to pass, so until a few hours ago it was not possible to get a valid 100/100. Acid3 test editor Ian Hickson has the details.[…]

Ce qui donne traduit :

Avec la révision 31342, Webkit a été le premier moteur de rendu disponible à atteindre les 100/100 sur Acid3. Le test final, le 79, était une torture brutale du rendu d’un texte en SVG. Le détail des bogues corrigés suivra. En effet, nous avons vu un bogue critique dans le test lui-même qui aurait forcé une transgression de la norme SVG 1.1 pour son passage, donc jusqu’il y a quelques heures il était impossible d’atteindre les 100/100. Le créateur du test Acid3, Ian Hickson a les détails.[…]

Pour être complet, des ajouts ont été faits pour rendre le passage « plus valide », et un autre annonçant qu’avec la révision 31356, la versions Windows est disponible.

Opera de son coté, a fait l’annonce aussi. Mais avec une subtilité intéressante ; l’annonce du passage est intéressante à lire :

Today we reached a 100% pass rate for the first time! There are some remaining issues yet to be fixed, but we hope to have those sorted out shortly.

We will release a technical preview version on labs.opera.com within the next week or so. For now, the screenshot above shows the Acid3 test as rendered in our latest WinGogi Desktop build. WinGogi is the Windows version of our reference builds used for the internal testing of Opera’s platform independent Core.

Ce qui donne traduit :

Aujourd’hui, nous avons atteint le score de 100% pour la première fois. Il reste quelques problèmes à corriger, mais nous espérons faire cela rapidement.

Nous publierons une version technique d’aperçu (Note du traducteur : une version alpha, donc) sur labs.opera.com d’ici la semaine prochaine environ. Pour le moment, la capture d’écran montre le test Acid3 affichée dans la dernière compilation de WinGogi Desktop. WinGogi est la versions Windows de nos compilations de référence utilisée pour les tests internes sur la plateforme Opera.

Donc, les deux déclarent passer le test Acid3, et un seul mot : félicitations. Cependant, dans un cas, on peut vérifier les dires avec une compilation téléchargeable, et sur l’autre, uniquement un communiqué.

Etant comme un certain apôtre, je ne crois que ce que je vois… Seul l’avenir nous dira quel sera le premier moteur STABILISÉ et donc rendu grand public qui passera Acid3. Je maintiens mon pronostic pour Safari et donc Webkit. Mais je peux aussi me tromper… Seul l’avenir nous le dira !

Migration vers WordPress 2.5rc2.

Il y a quelques minutes, j’ai mis à jour – sans aucun problème – la version de WordPress utilisé par mon blog, en passant de la version 2.3.3 à la 2.5rc2.

Et il faut dire que le logiciel semble avoir énormément changé. L’interface a été franchement modifiée. Elle est plus claire, plus légère. Plus logique aussi. La partie « administration » est séparée de la partie création de billets / pages.

Les options ne sont plus à droite de l’interface de rédaction de billets, mais en dessous. Cela est un peu déroutant au début, cependant 😉

L’ajout des tags n’est plus une simple boite, mais un formulaire assez simple d’accès. L’ajout des catégories est simplifié aussi. On peut aussi supprimé un tag par une simple pression sur une croix au lieu de supprimer le texte en question.

Mis à part que j’ai été obligé de virer la traduction française qui donnait un résultat étrange à l’utilisation, je suis emballé par cette nouvelle version de WordPress.

Si vous voulez en savoir plus, une vidéo a été postée sur le blog des développeurs de WordPress :

http://wordpress.org/development/2008/03/wordpress-25-rc2/

WordPress 2.5 sera surement un grand cru des logiciels de blog… A quand Dotclear 2 ?