Les « péchés capitaux » de la Manjaro Linux… Graves ou pas ?

Avant d’allumer le bûcher pour me faire brûler tel un hérétique, ce sont trois points précis que j’ai eu envie de montrer car ils sont, de mon point de vue de vieux linuxien (9 ans en démarrage unique sur du linux, ça ira ?), problématiques. Après tout, ne dit-on pas : « qui aime bien châtie bien » ?

La Manjaro Linux a de nombreux avantages, comme un installateur graphique, des outils pour gérer les noyaux en un clic de souris, un gestionnaire de paquets graphiques vraiment bien conçu. Sans oublier le gestionnaire de paramètres de la Manjaro Linux pour s’occuper des noyaux, paquets linguistiques et d’autres petites joyeusetés.

Mais il y a des points faibles, sujet de ce court article. À une époque, la temporisation par rapport à la Archlinux pouvait être problématique en ce qui concernent les failles de sécurité, mais une politique plus « énergique » a été mise en place, comme l’a souligné Allan McRae.

Le thème d’icones ? Je résumerais en un mot : mochissime. On pourra me répliquer que « La beauté réside dans l’oeil de l’utilisateur », mais des icones qui ressemble à des dessins d’élèves de CE1 ou de CE2, c’est assez moyen.

Parlons de choses un peu plus grave. Le premier point concerne l’apparence générale. Ma remarque se résume en une phrase : pourquoi autant de haine pour Xfce ?

La réponse est simple : attirer les personnes utilisant auparavant MS-Windows pour qu’elles ne soient pas trop perdues. Dans ce cas, un environnement graphique colle par défaut avec cette apparence : c’est KDE. Pour les captures d’écran, j’ai pris une Manjaro Linux 0.8.12 que j’ai mis à jour, en activant le noyau Linux 3.18, car ce sera celui proposé par défaut avec la Manjaro Linux 0.8.13. Dixit les notes de publications de la Manjaro Linux 0.8.13rc2.

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En vrac’ rapide et varié mercurien.

En ce jour dédié à Mercure, version romanisée du dieu grec Hermès, un petit article en vrac’ pour remplir un peu le blog 🙂

Commençons par le logiciel libre.

Continuons par du culturel.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui. Bonne journée !

Étant dans ma période « gentoo-esque », faisons un point sur la Calculate Linux.

Dans le domaine des distributions binaires basées sur la Gentoo Linux, il y a deux noms : la sucrée Sabayon Linux et la moins connue Calculate Linux, d’origine russe. J’avais parlé de sa version 12.0 sortie en… 2012. Sur ce vieil article de presque 3 ans (d’accord, 2 ans et onze mois au moment où je rédige le présent article), je concluais ainsi :

Calculate Linux est une très bonne distribution, à qui il manque un atout de taille : un gestionnaire de paquets graphique comme celui que propose la Sabayon Linux. Du tout bon à part cela, même si elle vise un public plus technophile que la Sabayon Linux.

L’annonce sur distrowatch de la sortie de la 14.16.2 en diverses saveurs, dont celle pour Xfce m’a donné envie de faire chauffer mon outil de tipiakage client torrent pour récupérer l’ISO de la version Xfce.

Selon les notes de publication (en date du 5 juin 2015), on apprend que l’on a droit à Xfce 4.12, LibreOffice 4.4.3, Chromium 43, le dernier Claws Mail, Gimp 2.8.14 et l’outil « Clementine » pour la musique. Apparemment, c’est une version 3.18.14 LTS du noyau Linux qui propulse l’ensemble. Comme pour la Gentoo Linux, le système d’initialisation est géré par OpenRC, et les mises à jours sont cherchées toutes les 24 heures.

J’ai donc pris ma machine VirtualBox habituelle : 2 Go de mémoire vive, 2 CPUs virtuels, 128 Go de disque virtuel. Au démarrage, on peut choisir la langue, le clavier, le fuseau horaire avant de lancer la version testable sans installation.

On se retrouve avec un Xfce à l’apparence classique. Le thème d’icone proposé s’appelle Calculate. On évite le sempiternel thème d’icône aplatie à la mode. Joie. J’ai lancé l’installateur, en gardant les options par défaut.

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De Gentoo Linux et Funtoo Linux, laquelle des deux est la plus « fraiche » ?

Il y a dans le domaine des distributions GNU/Linux basée sur la compilation de code source deux principaux noms qui viennent à l’esprit : Gentoo Linux et sa « cousine », la Funtoo Linux, pour rester dans les distributions GNU/Linux utilisables.

J’ai voulu savoir quelle était la distribution la plus « fraiche » en terme de logiciels disponibles. J’avais déjà installé la Funtoo Linux avec Gnome et sans systemd en décembre 2014. Pour cet article, j’ai décidé de suivre le protocole suivant :

  1. Une installation en suivant le guide proposé scrupuleusement par les mainteneurs.
  2. Installer Xfce (et ses greffons) avec Mozilla Firefox, Abiword, Gnumeric, Quodlibet, Gnome-Mplayer, Evince, gThumb et le thème d’icones Tango. Je n’avais pas envie de me supporter la compilation de WebKitGTK qui demande plusieurs heures de compilation, même sur mon vrai ordinateur. Quant à LibreOffice, c’est 6 bonnes heures de compilation sur ma vraie machine !
  3. Chaque distribution utilise la même machine virtuelle : 2 Go de mémoire vive, 2 CPUs virtuels, 128 Go de disque virtuel.

J’ai voulu reproduire au mieux l’environnement que j’utilise quotidiennement avec mon ArchLinux sauf que je n’ai pas fait compiler Shotwell (qui nécessite WebKitGTK), Mozilla Thunderbird (remplacé par Claws Mail) et LibreOffice. Sans oublier qu’il n’y a pas de partition séparée pour les données des utilisateurs.

Commençons par le commencement, et donc par la Gentoo Linux. Le guide d’installation est assez bien fait.

Je n’ai pas eu trop à batailler, mise à part pour la création du noyau, make defconfig m’a été d’un grand secours.

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Comment je me simplifie la vie pour la mise à jour du tutoriel d’installation d’Archlinux… Du grand truandage geeko-linuxien :)

Mensuellement, depuis près de deux ans, je propose au téléchargement un petit guide en français pour désacraliser l’installation d’une distribution Archlinux. Même si le plus gros du travail a été effectué au fil des versions, il y a toujours un besoin de vérifier la validité des informations. Le 26 de chaque mois, je m’attaque à la génération d’une base minimale que je clone le nombre nécessaire de fois pour pouvoir vérifier les procédures d’installation des différents environnements de bureau disponibles.

Cependant, il arrive que dans le courant du mois depuis la précédente version des modifications soient apportées au niveau de la base logicielle, comme une nouvelle génération de noyau par exemple. Archlinux étant une distribution assez vive, partir d’une ISO presque vieille d’un mois n’est pas le plus évident. C’est aussi plus agréable en cas de besoin comme pour mon tutoriel ou une installation sur une machine fraîchement achetée.

Même si l’installation se fait à 95% via une connexion internet, j’apprécie d’avoir une ISO plus récente. Ici, un outil créé par les mainteneurs de la distribution s’avère bien pratique, c’est ArchISO. C’est un outil qui permet de générer des images ISO en un tournemain.

Même si on peut aller au delà de la création d’une ISO d’installation classique, cela peut être bien pratique si on a besoin de faire une installation depuis une clé USB. C’est un ensemble de scripts pour créer de manière automatisée une image ISO. La seule limite est d’utiliser une Archlinux 64 bits, même si l’ISO disponible est compatible à la fois en 32 et en 64 bits.

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