En vrac’ rapide et libre.

Un petit en vrac’ pour continuer la semaine.

Bonne journée !

Bon anniversaire, Windows XP !

10 ans jour pour jour, Windows XP – et son interface « playskool » sortait, remplaçant un calamiteux Windows Millenium.

10 ans déjà. Mais souvenez-vous il y a 10 ans… Le haut de gamme ? Du Pentium 4 à 1,3 ou 1,4 ghz. 256 mo de mémoire vive ? 10 Go de disque ? Et la connexion ?

Les plus chanceux avaient une connexion en ADSL à 512 kb/s. C’est d’ailleurs début 2002 que j’ai eu cette vitesse incroyable à l’époque. La plupart des personnes n’avaient qu’une connexion en RTC à 56 Kb/s en vitesse de pointe.

A l’époque, l’ADSL est assez hors de prix (l’équivalent de 45 €, uniquement pour la connexion, pas de téléphone, ni encore moins de télévision). Les abonnements sont de 50 h à 100 h mensuelles. Autant dire qu’il fallait à l’époque surveiller son temps de connexion avec attention.

Seul Free proposait un accès libre – pas gratuit. AOL, Club-Internet, Liberty Surf existait encore…

Ah, ce vieux spot de 2000 pour Liberty Surf…

MS-Windows XP est tellement connu que son interface est classique. Mais à quoi ressemblait les grands noms des interfaces graphique du monde libre en 2001 ?

J’ai récupéré la RedHat 7.2 (sortie le 22 octobre 2001), nom de code Enigma.

J’ai ensuite créé un disque virtuel de 8 Go, et lancé une machine avec 256 Mo, haut de gamme de l’époque.


[fred@fredo-arch download]$ qemu-img create -f qed disk.img 8G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=8589934592 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch download]$ qemu-system-i386 -m 256 -k fr -enable-kvm -soundhw all -hda disk.img -cdrom enigma-i386-disc1.iso -boot cd &

Si l’installation se passe bien avec le -enable-kvm, j’ai été obligé de le désactiver pour la suite 😉

Continuer la lecture de « Bon anniversaire, Windows XP ! »

FreeBSD 9.0rc1 : le BSD libre des utilisateurs très motivés ?

Dans le petit monde des BSDs libres, il y a mon « chouchou » OpenBSD, NetBSD (le passe partout), et le BSD pour utilisateurs « normaux », j’ai nommé FreeBSD. Ce dernier est à la base de PC-BSD, et de DesktopBSD. J’allais oublier le confidentiel et volant DragonflyBSD 🙂

Ayant pu lire sur distrowatch que la première RC de la version 9.0 de FreeBSD était disponible, j’ai récupéré l’ISO de la version 64 bits et j’ai lancé l’installation.

Pour des raisons pratiques, j’ai utilisé VirtualBox. Qemu aurait fait tout aussi bien l’affaire, mais j’ai remarqué des lenteurs incroyables au niveau de la lecture / écriture des systèmes de fichiers.

L’installateur est en mode texte, en anglais, mais si on se donne la peine de lire la documentation, on peut s’en sortir sans trop de problèmes.

A noter que lors de l’installation, le partitionnement du disque est automatisé, et il est clairement indiqué qu’une couche de support 32 bits est installé. Couche qu’on peut désactiver si on le désire.

Continuer la lecture de « FreeBSD 9.0rc1 : le BSD libre des utilisateurs très motivés ? »

OpenSuSE 12.1, la première distribution linux 48 bits ? :D

Bien que l’annonce n’ait pas été officiellement faite, on peut récupérer sur le site officiel d’OpenSuSE la première version RC de la OpenSuSE 12.1, en demandant à récupérer une version de développement.

J’ai donc récupéré l’image ISO du DVD d’installation en 64 bits via mon client bittorrent (vilain tipiak comme dirait les richissimes majors du disque et du cinéma) un fichier qui s’appelle : openSUSE-DVD-Build0379-x86_64.iso

Etant donné que Gnome 3.x est proposé, j’ai préféré directement prendre VirtualBox qui a un support largement meilleur de la composition que qemu.

J’ai lancé l’installation, et dès le départ, on est averti que c’est une version qui ne s’adresse qu’aux utilisateurs qui savent ce qu’ils font.

L’installateur est toujours aussi efficace, même si parfois la traduction est marrante, comme la proposition d’avoir une partition /home séparée, devenue « partition d’accueil ».

Continuer la lecture de « OpenSuSE 12.1, la première distribution linux 48 bits ? 😀 »

Unity, un cul-de-sac à terme pour Canonical ?

Depuis deux versions de sa distribution Ubuntu, Canonical – qui a voulu se la jouer « cavalier seul »  – a décidé de proposer son interface nouvelle génération, Unity. Basée sur Compiz, elle fut d’abord proposée comme surcouche de Gnome 2.32, et a été adaptée pour fonctionner avec une version mixte de Gnome 3.2 (le terminal étant celui de Gnome 3.0.x par exemple).

Ce qui en a résulté une personnalisation qui nécessite de passer par CompizConfig parfois aussi pratique que la ligne de commande à coup de gsettings pour configurer certains points de gnome-Shell. Clapico propose quelques tutoriels pour personnaliser Unity. Sans oublier les articles disponibles sur ce sujet sur le-libriste.fr.

Il suffit de fouiller sur mes archives pour voir que faire fonctionner Gwibber est parfois assez acrobatique…

Dans la tradition du logiciel libre, un logiciel se doit d’être portable ; c’est à dire que les logiciels proposés doivent se compiler et fonctionner de manière indépendante en fonction de la distribution proposée.

Par exemple, modulo les patchs, c’est le même code source qui est proposé par la Document Foundation pour LibreOffice pour que celui-ci soit compilé pour une distribution à base de paquets debian, de paquets rpm, ou encore pour une archlinux ou une frugalware.

Idem pour des logiciels comme Mozilla Firefox, Chromium, etc… Ou encore pour les environnements de bureaux comme Gnome, KDE, Lxde, Xfce, etc…

Cependant, Unity est tout sauf facilement portable. Le projet qui englobe l’interface Unity, c’est Ayatana. Et le port d’Ayatana est un vrai chemin de croix.

Ce n’est pas moi qui le dit, mais un certain Devil505, un des principaux contributeurs de la distribution Frugalware Linux.

Je cite une partie de son article :

Il y a plusieurs mois, je m’étais lancé dans le projet de porter Ayatana (Unity+Indicators d’Ubuntu) sur Frugalware. Ce travail n’est pas de tout repos car il faut jongler entre les nombreux patchs d’Ubuntu. A l’époque, le projet Ayatana était encore jeune et je me disais que les patchs finiraient par être ajoutés en amont. A l’heure actuelle, les patchs sont toujours nombreux et je ne peux faire attendre le mainteneur de Gnome de Frugalware si celui-ci veut mettre à jour la dernière version de GTK+3 afin de trouver un patch compatible pour cette version par exemple. A noter que la « philosophie » de Frugalware est de patcher le moins possible. De plus unity et unity-2d ne sont pas franchement au point pour fonctionner sur une autre distribution qu’ubuntu ou l’un de ses dérivés.

Continuer la lecture de « Unity, un cul-de-sac à terme pour Canonical ? »