Humilions-nous en beauté… Mes prédictions pour l’année 2016.

Comme tous les ans, je m’amuse à participer au jeu des prédictions pour l’année à venir. Après un bilan somme toute pas trop mauvais pour les prédictions concerant l’année 2015 (cf le billet bilan de début décembre 2015), reproduisons l’exercice pour 2016. Je tiens à préciser que si l’article est daté du 26 decembre 2015, je l’ai rédigé la veille.

Allons-y gaiement. Commençons par le logiciel libre. Puisque c’est ma zone d’expertise, du moins sur certains plans 🙂

Selon moi, ce sera l’année du quitte ou double pour au moins une distribution : la Devuan. En effet, alors que je rédige cet article, à moins d’une semaine du nouvel an 2016, toujours aucune nouvelle de la version béta de la première Devuan officielle. Comme je l’avais précisé dans le billet bilan :

Pour la Devuan, comme je l’ai exprimé dans un billet récent, elle souffre d’un retard pris suite à la réécriture du système de gestion des périphériques, géré sous linux soit par udev, soit par eudev.

C’est ici le noeud du problème. De plus, ce qui n’aide pas, c’est que la Debian GNU/Linux Wheezy, la dernière en date à proposer par défaut un système d’init à la sysVinit sera supporté au moins jusqu’à mai 2018, par l’équipe LTS qui s’occupe des distributions en fin de vie technique.

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Viperr 8 : quoi de neuf pour la deuxième édition de 2015 ?

Comme tous les six mois – en moyenne – depuis environ 4 ans, j’ai le plaisir de parler de la Viperr. Distribution GNU/Linux basée sur la Fedora, elle reprend le principe de la Crunchbang. Autant dire : légèreté et austérité à souhait. Ce n’est pas une distribution que je mettrai dans les mains d’une personne qui débute sous GNU/Linux, sauf si je ne veux plus entendre parler d’elle 🙂

Dans mon précédent article, sur la Viperr 7, fin juillet 2015, je concluais ainsi :

Cette version de la Viperr m’a particulièrement plu. Il y a quelques petits points noirs : l’absence de yumex, mais cela est à mettre en relation avec l’arrivée de l’outil dnf avec la Fedora 22. L’utilisation de gFtp pour le ftp ou encore geany pour l’édition de texte.

Mis à part cela, l’ensemble est rapide, le conky est bien fourni sans tomber dans l’excès. L’ensemble est très bien traduit, le jeu d’icones est sympa. Ce qui serait bien pour la Viperr 8, un outil graphique pour être une surcouche de dnf comme Yumex était celle de yum. Simple suggestion, hein 😉

La Viperr 8, alias Vipera Azathoth, basée sur la Fedora 23 est donc désormais disponible. On peut constater qu’elle a pris un tout petit peu d’embonpoint. Lorsque j’ai utilisé wget pour récupérer l’image ISO depuis le site officiel, j’ai pu lire ceci à la fin du téléchargement :

Viperr8_x86_64.iso 100%[=====================>] 1,24G 1,81MB/s ds 9m 22s

Passer de 1,03 Go à 1,24 Go, ce n’est pas une prise de poids si énorme que cela. Certaines distributions ferait bien d’en prendre de la graine. Et encore, ma connexion VDSL2 n’était pas au mieux de sa forme 🙂

Comme d’habitude, VirtualBox a été mon ami, et j’ai lancé la distribution qui propose directement l’installation. On peut bien entendu quitter l’installateur et l’utiliser comme une distribution « live », histoire de se faire un peu la main.

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Vieux geek, épisode 48 : 1999-2003, quand Xfce clonait l’apparence de CDE.

Ah, Xfce. Le Gnome castré – comme le dit si bien grand maître Cyrille – est un environnement de bureau qui est né il y a près de 20 ans. Pour être plus précis, même si le projet est né en 1996, la première version qui est vraiment un environnement de bureau à partir de sa version 3.0 qui se base sur GTK+ 1.x. Les générations précédentes de Xfce utilisaient XForms qui n’était pas encore un logiciel libre à l’époque.

D’ailleurs, même si l’origine du nom s’est perdu, une légende tenace veut que dans Xfce, xf soit pour xforms. Vérité ? Rumeur ? Le saura-t-on jamais ? 🙂

En 1999, la version 3.0 de Xfce sort, et devient un environnement à part entière, commençant à proposer ses propres outils, mais surtout une interface connue à l’époque : CDE pour Common Desktop Environment.

C’est l’un des premiers environnements de bureau, utilisant le toolkit Motif pour les unix et apparentés. Ce fut l’interface graphique principale des OS de Sun, Solaris, même s’il fut abandonné à l’époque de Solaris 11 pour être remplacé par Gnome.

En gros l’interface de CDE se compose d’une grosse barre de lancement, subdivisées en catégories qui permettent de lancer des logiciels ou de s’occuper de réglages. Simple mais fonctionnel, une fois un certain temps d’adaptation passé.

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AntiX MX-15 : une bonne distribution GNU/Linux à destination bureautique pour les fans de Debian qui n’aiment pas systemd ?

Il y a un an, en décembre 2014, je consacrais un article à la AntiX MX 14.3, pour son utilisation pour redonner vie à des ordinausores. Depuis, j’ai suivi d’un oeil attentif cette distribution basée sur la Debian GNU/Linux. La version MX-15 est basée sur la Debian GNU/Linux Jessie, mais pour des raisons d’ordre technique n’utilise pas systemd mais sysVinit.

On peut très bien décider de ne pas utiliser systemd pour des raisons techniques – ce que je comprends très bien – ou encore d’ordre idéologique… Sur ce deuxième point, une citation de Den Xiaoping me vient à l’esprit : « Peu importe qu’un chat soit blanc ou noir, s’il attrape la souris, c’est un bon chat. »

Comprenne qui pourra ou qui voudra. Cette courte parenthèse étant fermée, j’ai pu lire l’annonce de la sortie de la RC1 de la Antix MX-15.

Parmi les différences avec la Debian GNU/Linux Jessie classique, en dehors du système d’init, c’est la présence d’un noyau quand même plus récent, le 4.2. J’ai donc fait chauffer mon client de tipiakage bittorrent pour récupérer l’image ISO en 64 bits.

J’ai ensuite créé une machine virtuelle dans VirtualBox en prenant comme base une Debian. Je l’ai un peu gonflé, utilisant 2 Go de mémoire dédiée, 2 CPUs virtuels et 128 Go de disque dur.

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En vrac’ de fin de semaine.

Noël 2015 approchant, je vais faire un en vrac’ qui sera pas trop méchant pour une fois. Ben quoi, c’est la bonté de Noël qui me touche 🙂

Commençons par le monde noyauté par des idéologues enfermés dans leurs tours d’ivoire du logiciel libre.

Passons maintenant à la culture.

C’est tout pour aujourd’hui. Bon week-end.

BlackLab Linux 7.01 : les créateurs ont-ils oublié de vérifier le fonctionnement de l’installateur ?

Fin mars 2015, je me fendais d’un billet assassin sur la Black Lab Linux 6.5. Cette distribution dérivée de la Xubuntu 14.04 LTS souffrait d’un mal étrange : celui d’avoir l’installateur qui se plante comme un MS-Windows Millenium sous amphétamines quand on veut utiliser une autre langue que l’anglais.

Près de 9 mois sont passés et la Black Lab Linux 7.01 a été publiée. Cette fois, la Xubuntu 14.04 LTS a été affublée d’une ergonomie et d’une présentation à la BeOS ! Après un look à la Amiga Workbench – quand la Black Lab Linux s’appellait encore OS/4 OpenLinux – les auteurs nous font une crise de nostalgie en reprenant BeOS sur le plan de l’apparence. Pourquoi pas ?

Comme pour tout article, je fais d’abord une première installation qui me permet d’avoir un premier aperçu de l’ensemble, faisant les captures d’écran lors d’une deuxième installation. J’ai donc lancé VirtualBox qu’on ne peut pas accuser d’être discriminatoire sur le plan de l’installation. Je ne compte plus le nombre d’Ubuntu officielles ou pas que j’ai pu installé en utilisant l’installateur dans la langue de Molière. Comme je le craignais, l’installateur s’est planté en beauté juste après l’installation de Grub ! À l’ultime étape ! Rageant, non ?

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Pearl Linux, la seule distribution héritière de PearOS en vaut-elle la peine ?

Ah, PearOS… Toute une histoire d’amour et de haine qui a rythmé les années 2012 et 2013 sur mon humble blog. Parmi les héritières potentiels de cette distribution GNU/Linux basée sur Ubuntu et voulant cloner l’interface de MacOS-X, il ne reste plus grand monde qui soit encore en vie. Outre la TrentaOS (dont j’ai parlé dans un article de novembre 2015), il y a la Pearl Linux.

Dans mon article de novembre 2015, j’étais resté un peu sur ma faim :

[…]
Pour la PearlOS, j’avoue que je suis plus perplexe. Soit il y a un problème technique avec le site internet, soit la distribution est morte. En tout cas, au moment où je rédige ce rapide article, rien se s’affiche sur le site officiel. La seule image ISO que je peux récupérer date de décembre 2014, sur l’espace sourceforge.[…]

Depuis, la situation s’est arrangée. Si on va sur le site de la Pearl Linux, on a droit à une douzaine d’images ISO disponibles, que ce soit pour la version 1.0, 1.5, voire 2.5 de la distribution. On a droit à des versions avec Mate Desktop, Xfce, Gnome, et le Pearl Desktop Environment… Sans oublier l’inévitable image ISO pour Raspberry Pi 2.

Autant dire que c’est un énorme bazar. Pour être certain d’avoir l’image ISO la plus récente – du moins, on peut l’espérer – j’ai pris l’ISO dite Pearl OS 2.5 en 64 bits. Elle date du 19 octobre 2015.

Cerise sur le gateau mal cuit ? L’environnement est basé sur Compiz… Ne hurlez pas à l’idiotie… Il y a un environnement qui est aussi basé sur Compiz. Un certain Unity, interface graphique utilisateur d’une distribution GNU/Linux peu connue, Ubuntu 🙂

Après avoir récupéré l’image ISO, j’ai lancé VirtualBox avec un modèle ubuntu dopé : 2 Go de mémoire vive, 2 CPUs virtuels et 128 Go de disque dur.

L’image du démarrage sur le liveCD m’a fait penser au logo des boites de lessives en poudre du début des années 1980… Ouille 🙂

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En vrac’ dominical.

Après un samedi plutôt mouvementé, voici donc le billet en vrac’ dominical pour faire retomber la pression.

Commençons par le logiciel libre.

Parlons culture maintenant.

Bon dimanche !

En vrac’ de fin de semaine.

Pour finir la première semaine du mois de décembre, un en vrac’ qui contiendra son lot de vachardises. C’est comme ça et pas autrement !

Commençons par le logiciel libre.

Quelques autres liens divers et avariés.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui.

Demain, je serais un bête et méchant citoyen, j’irais voter au premier tour des régionales, mais je respecte les personnes qui ne votent pas. C’est leur choix, après tout.

Inutile de partir dans un débat sans fin dans les commentaires sur ce point précis, le recyclage ad-nauseam des arguments des deux camps n’ayant rien à envier aux guerres technologiques dans le logiciel libre… On peut faire mieux avec la bande passante, non ? 🙂

Le billet de « l’humiliation » : quel bilan pour mes prédictions concernant 2015 ?

Le 26 décembre 2014, je m’essayais au jeu des prédictions pour 2015. Le mois de décembre étant entamé, j’ai voulu faire le billet de l’humiliation du bilan. Voyons donc le résultat final. Je comptais poster le billet le samedi 5 décembre 2015, mais des imprévus m’obligent à avancer la publication.

Premier point :

[…]2015 sera une année où une forme de rationalisation se fera encore plus sentir. Nombre de projets mettront la clé sous la porte, et ce ne sera pas une grande perte.

D’ailleurs, en un an, on est passé de 77 à 67 distributions basées sur Ubuntu et encore vivantes. Ce qui fait 23,50% des distributions indexées et encore vivantes. Soit près de 3 points de moins en un an…

Sur ce plan, je me suis planté en partie. Cependant, sur le nombre de distributions basées sur Ubuntu et encore vivante, on est passé de 67 à 70. Une faible progression.

Ce qui représente en gros près du quart des distributions en vie indexées par Distrowatch. En effet, au 30 novembre 2015, il y a 278 distributions indexées marquées comme vivantes. Soit 25,17% du total.

Fin décembre 2014, il y avait 285 distributions marquées comme vivantes. Donc 7 qui sont mortes en l’espace d’un an. C’est quand même perte assez notable.

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