Comment je me simplifie la vie pour la mise à jour du tutoriel d’installation d’Archlinux… Du grand truandage geeko-linuxien :)

Mensuellement, depuis près de deux ans, je propose au téléchargement un petit guide en français pour désacraliser l’installation d’une distribution Archlinux. Même si le plus gros du travail a été effectué au fil des versions, il y a toujours un besoin de vérifier la validité des informations. Le 26 de chaque mois, je m’attaque à la génération d’une base minimale que je clone le nombre nécessaire de fois pour pouvoir vérifier les procédures d’installation des différents environnements de bureau disponibles.

Cependant, il arrive que dans le courant du mois depuis la précédente version des modifications soient apportées au niveau de la base logicielle, comme une nouvelle génération de noyau par exemple. Archlinux étant une distribution assez vive, partir d’une ISO presque vieille d’un mois n’est pas le plus évident. C’est aussi plus agréable en cas de besoin comme pour mon tutoriel ou une installation sur une machine fraîchement achetée.

Même si l’installation se fait à 95% via une connexion internet, j’apprécie d’avoir une ISO plus récente. Ici, un outil créé par les mainteneurs de la distribution s’avère bien pratique, c’est ArchISO. C’est un outil qui permet de générer des images ISO en un tournemain.

Même si on peut aller au delà de la création d’une ISO d’installation classique, cela peut être bien pratique si on a besoin de faire une installation depuis une clé USB. C’est un ensemble de scripts pour créer de manière automatisée une image ISO. La seule limite est d’utiliser une Archlinux 64 bits, même si l’ISO disponible est compatible à la fois en 32 et en 64 bits.

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Guide d’installation d’Archlinux, version de juin 2015.

Voici la vingtième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle de mai 2015.

Côté environnements : Gnome 3.16.2, KDE SC 4.14.8, Plasma 5.3.1, Cinnamon 2.4.8, Xfce 4.12.0 et Mate Desktop 1.8.2 (en espérant que la 1.10 sera disponible dans le courant du mois de juin 2015). J’ai conservé KDE SC 4.14.x. J’ai hésité avant de le conserver, mais tant qu’il est maintenu en amont… Il y a aussi un éclaircissement au niveau de la section de l’installation en UEFI.

NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

  • La version odt
  • La version pdf
  • La version ePub
  • La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 3.0.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

En vrac’ dominical.

En ce dernier jour du mois de mai 2015, voici quelques liens en vrac. Commençons par le doux monde du logiciel libre :

Sur le plan culturel, maintenant.

Voila, c’est tout pour ce dimanche.

La Parabola GNU/Linux devient-elle trop libre pour une utilisation quotidienne ?

S’il y a une distribution GNU/Linux reconnue comme libre par la Free Software Foundation que j’aime vraiment, c’est bien la Parabola GNU/Linux, qui est une Archlinux pour les personnes voulant une distribution respectant les canons du logiciel libre.

Pour voir où en est la Parabola GNU/Linux, j’ai récupéré la dernière ISO d’installation stable en date, qui semble désormais vouloir suivre désormais le rythme de publication mensuel de sa « mère ». Le dernier article que je lui avais consacré datant du mois d’octobre 2014, j’ai voulu voir l’évolution de la distribution.

Je concluais l’article ainsi :

Mis à part le bug de community-testing (qui empêche les fondus de mon engeance et les testeurs) de pouvoir passer à la vitesse supérieure, la Parabola GNU/Linux est une des plus utilisables des distributions 100% libre.

Cependant, elle n’a pas la facilité d’installation d’une Blag Linux ou d’une Trisquel GNU/Linux (dont la version 7 commence à prendre du temps à arriver, surtout que rien ne semble bouger depuis l’article que je lui ai consacré en août 2014 ) qui pourrait attirer des utilisateurs qui ne voient pas le logiciel libre comme uniquement gratuit, mais aussi sous la forme d’une éthique à suivre.

L’installation est identique – ou presque – à celle d’une ArchLinux classique. J’ai donc pris mon manuel du mois de mai 2015, et j’ai installé la Parabola GNU/Linux avec Gnome 3.16.x dans une machine VirtualBox avec 2 Go de mémoire vive, 128 Go de disque virtuel et 2 CPUs virtualisés. Cependant, pour suivre au maximum les canons du logiciel libre, j’ai été obligé de faire quelques modifications.

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Solus beta 2 : où en est le projet jadis connu sous le nom d’EvolveOS ?

Le projet actuel d’Ikey Doherty pour développer une distribution GNU/Linux, après une période connue sous le nom d’EvolveOS – j’en avais parlé de son alpha 2 en juillet 2014 – a dû changer de nom pour des raisons de marque déposée, et est devenu le projet Solus. Un clin d’oeil à son ancien projet dont la vie a été plus que mouvementée.

Distrowatch, le site que les barbus aiment à détester autant que les développeurs de la Devuan haïssent systemd, a publié l’annonce de la béta 2 de Solus Operating System.

En lisant les notes de publication, on apprend que le projet propose un noyau Linux 4.0.3, une base gnome 3.16.3 avec le Budgie Desktop 8.2 au dessus, Mozilla Firefox 38.0.1, le support de l’UEFI, et que pour des raisons en gourmandise côté ressource au niveau de l’accélération 3D, l’utilisation dans une machine virtuelle présente un fonctionnement au ralenti. De plus, il est précisé que le partitionneur de disque n’a pas été incorporé au niveau de l’installateur. Ce qui n’est pas grave, vu que ce n’est qu’une béta au final 😉

Côté ressource, il est conseillé d’avoir au minimum 4 Go d’espace disque (le système pouvant monter jusqu’à 10 Go), et un petit Go de mémoire vive au minimum.

Piqué par ma curiosité, et en gardant en mémoire les limitations précisées dans l’annonce de publication, j’ai récupéré la lourde ISO avec wget.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://ikeydoherty.com/Solus-Beta2.iso
–2015-05-18 08:42:26– http://ikeydoherty.com/Solus-Beta2.iso
Résolution de ikeydoherty.com (ikeydoherty.com)… 217.78.5.167
Connexion à ikeydoherty.com (ikeydoherty.com)|217.78.5.167|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 746586112 (712M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « Solus-Beta2.iso »

Solus-Beta2.iso 100%[=====================>] 712,00M 1,75MB/s ds 5m 10s

2015-05-18 08:47:36 (2,30 MB/s) — « Solus-Beta2.iso » sauvegardé [746586112/746586112]

J’ai ensuite respecté les recommandations de l’annonce de publication : 2 Go de mémoire vive virtuelle, 128 Go de disque, 2 CPUs virtuel, le tout en mode Bios. Même si cela ne permettra pas d’avoir la souplesse idéale, j’ai quand même activé l’accélération 3D dans VirtualBox.

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