Gnome 3.16 : une version de peaufinage ?

En ce 25 mars 2015, la huitième version stable de la génération 3.x de Gnome vient de sortir. Avec un effet d’annonce qui joue sur les chiffres, on apprend que Gnome 3.16 est le résultat de 6 mois de travail, intégrant 33 525 changements introduits par 1043 auteurs.

Le jour même de la sortie, les mainteneurs d’Archlinux propose Gnome 3.16 sur les dépots de tests de la distribution. J’ai donc installé une machine virtuelle avec VirtualBox, et en activant les dépots de tests pour récupérer directement Gnome 3.16.

Pour l’installation, je me suis basé sur le tutoriel que je propose mensuellement, le dernier en date au moment où je rédige cet article étant celui sorti le 1er mars 2015.

Sur l’installation de la base, j’ai activé les dépots testing, puis j’ai effectué la première mise à jour.

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Prenez une pincée de Debian GNU/Linux, une pincée d’Illumos, vous obtiendrez Dyson.

Dyson est un projet hybride intéressant. En partant de la Debian GNU/Linux (qui propose aussi des noyaux autres que linux avec des projets comme Debian GNU/kFreeBSD ou pour les plus que barbus, la Debian GNU/Hurd), le projet Dyson a une approche différente : celle de proposer le noyau illumos.

Illumos ? C’est le descendant du projet OpenSolaris mis à mort par Oracle après le rachat de Sun Microsystems en janvier 2010. J’ai parlé rapidement plusieurs fois du projet OpenSolaris sur mon blog, dans les années 2008 et 2009.

Comme pour le monde linuxien, Illumos propose le noyau, et il existe plusieurs distributions. Dans le domaine des version grands publics, il n’y a pas énormément de choix en dehors de la Dyson : OpenIndiana, OpenSXCE et XStreamOS.

J’ai décidé de parler de la Dyson, car c’est un projet qui est sur la liste d’attente de distrowatch depuis pas mal de temps. Depuis juin 2009 pour être plus précis : « Dyson (submitted on 2009-06-05) »

La dernière ISO installable date d’octobre 2014, et j’ai donc récupéré l’énorme ISO (100 Mo environ) depuis le répertoire http://ftp.osdyson.org/iso/2014-10-08/.

Ensuite, j’ai créé une machine virtuelle en utilisant le modèle « OpenSolaris 11.x » de VirtualBox.

Une fois la version « lacaille » lancée, on arrive sur l’installateur qui est en anglais du début à la fin.

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La Solydxk s’en tire-t-elle mieux que la LinuxMint Debian Edition 2.0rc ?

Dans un article du 18 mars 2015, je parlais de la demi-déception que m’inspirait la LinuxMint Debian Edition 2.0rc. Je me suis demandé comment avait évolué la Solydxk qui propose des interfaces basées sur Xfce et KDE et une Debian GNU/Linux testing.

J’avais déjà parlé de la Solydxk en mars 2013. À l’époque, la distribution souffrait du syndrôme de la modernisation inachevée : en clair, on avait un LibreOffice abandonné en amont et un Mozilla Firefox des plus récents pour montrer que la distribution était un peu le popotin entre deux chaises.

La Solydxk 2015.01 est sortie le 31 janvier 2015 et sa grosse nouveauté est de prendre comme base la Debian GNU/Linux Jessie, pas encore sortie au moment où je rédige cet article le 20 mars 2015.

Après une récupération via le réseau des vilains tipiakeurs de l’ISO avec Xfce, j’ai donc créé une machine virtuelle VirtualBox pour tester la distribution.

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Linux Mint Debian Edition 2.0rc : une occasion de redorer le blason d’une distribution mal aimée par ses créateurs ?

En 2010, l’équipe de la Linux Mint se lançait dans l’idée de proposer une version rolling release de sa distribution, à l’époque basée sur la version testing de la Debian GNU/Linux. En septembre 2012, je disais que Linux Mint avait raté l’occasion d’utiliser une base plus légère qu’Ubuntu.

Je concluais l’article ainsi :

Linux Mint a commis l’erreur – et c’est le vieux linuxien qui parle – de ne pas miser le tout pour le tout sur sa version basée sur Debian GNU/linux, donc plus légère que la version basée sur Ubuntu. Elle avait une occasion en or de se faire une place au soleil, surtout parmi les personnes déçues par Unity, qui se tourneront sûrement vers la maison mère, la Debian GNU/linux.

Deux ans et demi plus tard, je ne changerai pas un seul mot de cette conclusion. C’est donc avec une certaine curiosité que j’ai téléchargé l’ISO de la Linux Mint Debian Edition 2.0rc (qui utilise une base de Debian GNU/Linux Jessie).

Pour éviter d’avoir un environnement qui serait trop lourd, je me suis tourné vers la version Mate Desktop.

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Cassons les idées reçues : installer une distribution basée sur la LFS, ce n’est pas si difficile.

La LFS alias Linux From Scratch est à la fois un guide de fabrication et une distribution GNU/Linux. J’ai déjà parlé de la NuTyX par le passé, la dernière fois en octobre 2014. J’ai aussi parlé d’une autre distribution plus récente, qui reprend le principe de la LFS en scriptant le tout, AryaLinux.

Mais revenons à la NuTyX qui prend comme base la LFS tout en proposant des paquets binaires complémentaires. Une nouvelle ISO de la NuTyX Saravanne est sortie le 15 mars 2015, aussi bien en version 32 que 64 bits.

L’image ISO étant énorme (227 à 230 Mo en fonction de l’architecture), j’ai voulu la tester. Dans l’annonce de publication de la dite iso, on apprend que le noyau proposé est un linux 3.19.1, avec gcc 4.9.2, une nouvelle version de gestionnaire de paquet cards, et plein d’autres bonnes choses.

On pourrait me dire : installer une distribution basée sur la Linux From Scratch, ça doit être un sacré laxatif. Et bien, non, pas tant que cela. Je vais donc vous en apporter la preuve, en installant en vidéo une NuTyX, avec Xfce au dessus (au moment où je rédige cet article, à savoir le 16 mars 2015) en version 4.10.2, LibreOffice, Mozilla Firefox, et quelques outils complémentaires. Le tout ? En moins d’une vingtaine de minutes.

Vous ne me croyez pas ? Très bien, je vous prends au mot. J’ai donc décidé de partir avec un partitionnement simplifié : partition racine (/) de 124 Go, les 4 Go restant étant dédié au swap.

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