ZevenOS : enfin un dérivé d’Ubuntu rafraichissant ?

Ubuntu Linux est sûrement l’une des distributions qui connait le plus de dérivés. En dehors des dérivés officiels (Kubuntu, Xubuntu, Edubuntu, Mythbuntu), on peut trouver – de mémoire :

Et j’ai encore du en oublier un sacré paquet. ZevenOS – qui se base sur xubuntu – reprend une interface qui fera écraser quelques larmes aux amateurs d’OS alternatifs : BeOS. La version 2.0 de la distribution est sortie récémment.

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XZ : voila un format de compression qu’il est bien.

Dans un billet de fin mai 2009, j’avais abordé rapidement l’arrivée des xz-utils dans Archlinux. Mais que sont donc les xz-utils ?

Avant toute chose, il faut aborder deux notions différentes et pourtant liée de l’informatique : l’archivage et la compression.

Archivage : c’est créer un fichier unique à partir d’un ensemble de fichiers et de répertoires.

Compression : c’est utiliser des outils pour réduire – sans perte de données – un fichier ou une archive.

Dans le petit monde des unix, c’est tar pour Tape ARchive qui est le plus connu. Dans le petit monde de Windows, c’est zip, qui combine à la fois archivage et compression.

D’ailleurs, si mes souvenirs sont bons, la première fois qu’un Windows a intégré la gestion en natif des fichiers zip, cela devait être à l’époque de Windows Millenium en 2000.

D’ailleurs d’autres formats ont maintenant pris le relais : rar, ace ou encore 7-zip.

Côté outil de compression dans le monde des unix, on peut citer : gzip (Gnu zip), Bzip2 (l’un des plus employé actuellement), rzip (assez confidentiel). Sinon, historiquement ce fût compress qui a eu ses heures de gloire.

Maintenant que le point – rapide – a été fait sur la différence entre archiveur et compresseur, continuons à parler de xz-utils.

xz-utils, c’est le descendant de lzma, pour « Lempel-Ziv-Markov chain-Algorithm » et il permet d’avoir des taux de compression assez impressionnant.

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Quoi de neuf sur la slackware-current 2 mois et demi après la sortie de la slackware 13.0 ?

Il y a 2 mois et demi la version 13.0 de l’une des plus anciennes – voire même la plus ancienne – des distributions linux encore vivantes sortait, un an après la précédente version, la 12.2.

La grande nouveauté de cette version, en dehors de l’ajout de KDE 4.2.x, c’était l’arrivée d’une version officielle en 64 bits.

Comme les versions majeures de la slackware sortent quand elles sont prêtes (en gros entre 6 et 12 mois en moyenne), j’ai voulu voir ce qu’avait actuellement dans le ventre la version -current.

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OpenSuSE 11.2 : tout ça pour ça ?

J’ai téléchargé l’image ISO du DVD de l’OpenSuSE 11.2 en version AMD 64. J’ai installé la version Gnome de la distribution. Car bien que j’ai passé quelques semaines avec KDE, je préfère voir ce que donne la version de Gnome personnalisé par Novell.

L’installation s’est faite dans une machine virtuelle qemu, équipée comme d’habitude d’un petit GiO de mémoire vive et de 32 GiO de disque dur.


fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 os11.img 32GFormatting 'os11.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred ~/download $ qemu-system-x86_64 --enable-kvm -m 1024 -k fr -localtime -soundhw all -hda os11.img -cdrom openSUSE-11.2-DVD-x86_64.iso -boot d &

Installation sans problème. Mais c’est par la suite que cela s’est gaté. En effet, la version 64bits est littéralement gavée de paquets en 32bits.

Paquets 32 bits dans OpenSuSE 11.2 64 bits

A vrai dire, je n’avais plus vu cela depuis une époque assez reculée, celle de la Fedora 8 64bits qui était assez métissée.

J’avais encore soulevé le problème début 2009, à l’époque avec l’OpenSuSE 11.1

A croire que seulement Fedora, Debian, Archlinux, Mandriva, Ubuntu (et ses déclinaisons) ou encore Slackware savent faire des distributions rééllement 64 bits…

Sans oublier le « menu intelligent » de la version OpenSuSE de Gnome qui est un clone assez ressemblant du menu démarrer « nouvelle génération » jadis introduit avec MS Windows XP…

Le menu intelligent d'OpenSuSE 11.2 pour Gnome

Bref, rien de bien nouveau pour l’utilisateur. Il est vrai que dans les tripes, les changements ont été nombreux, qu’elle est plus rapide que sa précédente version, mais on trouve souvent des ressucées des autres distributions : l’idée du delta-rpm initié par la Fedora 11, l’arrivée de partitions en ext4fs, un nouveau Gnome, un nouvel OpenOffice, etc…

Bref, comme l’a fait remarquer Cyrille Borne dans un article récent : où sont passés les vraies nouveautés des distributions cycliques ?

Moria pour les linux modernes ? C’est possible ;)

Vers 1994 – 1995, j’ai été un utilisateur d’un Amiga 1200. Parmi les nombreuses disquettes que l’on pouvait acheter par correspondance, je suis un jour tombé sur un jeu auquel j’ai tout de suite accroché : moria.

Seule la version Amiga avait des graphismes, comme le prouve une capture d’écran disponible sur le site « Beej’s Moria Page« , une bible pour ce jeu mythique.

La version originale est en caractères texte, ce qui est un peu plus « rustique » mais tout autant jouable 😉

J’ai vu il y a quelques temps arrivé sur le dépot AUR concernant justement la version unix de moria un paquet à compiler.

Il suffit de deux étapes pour installer moria sur une archlinux moderne – ou toute autre distribution ayant les outils de compilation préinstallé. La première est d’ajouter à son compte utilisateur le groupe games :

sudo gpasswd -a nom-utilisateur games

Il faut se déconnecter et se reconnecter pour que la modification soit pris en compte.

Et ensuite, de compiler le paquet, ce qui est simplissime avec yaourt :

yaourt -S umoria

Pour les autres distributions, il suffira d’appliquer le patch, et de faire un duo make ; make install pour installer le jeu.

Le jeu compilé se lance dans une console en entrant la commande moria

Voici quelques captures d’écran : l’intro, l’interface de création de personnage, le village, un niveau, et la page de décès, ayant honteusement perdu au premier niveau, victime d’une horde de rats géants 🙁

Le pavé numérique sert pour les déplacements du personnage, donc, pour les portables sans pavé numérique, c’est infernal à utiliser 🙁

Un jeu à découvrir, surtout pour les nombreux fans de jeu comme World Of Warcraft, ou pour les plus vétérans, un certain Diablo !

Test rapide de la Sidux 2009.03 alias Momos.

La Sidux, c’est une distribution basée sur la branche de développement constante de la Debian GNU/Linux, connu comme étant sid (pour still-in-development ?).

J’ai pu lire la sortie de cette nouvelle version de la distribution via Distrowatch, j’ai donc fait chauffé wget pour récupérer l’image iso complète hybride (i386 et x86_64) :

fred ~/download $ wget -c http://ftp.spline.de/pub/sidux/release/sidux-2009-03-momos-kde-full-i386-amd64-200911110039.iso
–2009-11-11 06:33:26– http://ftp.spline.de/pub/sidux/release/sidux-2009-03-momos-kde-full-i386-amd64-200911110039.iso
Résolution de ftp.spline.de… 130.133.110.66
Connexion vers ftp.spline.de|130.133.110.66|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 2180651008 (2,0G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «sidux-2009-03-momos-kde-full-i386-amd64-200911110039.iso»

100%[====================================>] 2 180 651 008 916K/s ds 40m 14s

2009-11-11 07:13:40 (882 KB/s) – «sidux-2009-03-momos-kde-full-i386-amd64-200911110039.iso» sauvegardé [2180651008/2180651008]

Les notes de publications complètes précise que cette version est assez revampée : noyau 2.6.31, KDE 4.3.2, iceweasel 3.5.4 (la version « libre » de Mozilla Firefox, sans oublier de nombreuses modifications sous le capot que les notes expliquent en long et en large.

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Gnome 2.32 sera finalement Gnome 3.0

C’est en butinant sur le site Planet Gnome que je suis tombé sur cette annonce : http://blogs.gnome.org/aklapper/2009/11/10/gnome-3-0-september-2010/

A l’origine, Gnome 2.30 (sortant en mars 2010) devait être Gnome 3.0. Cependant, les développeurs de Gnome ont décidé de décaler de 6 mois la sortie de cette version majeure.

Peut-être que les développeurs de Gnome ont voulu éviter le syndrome du « pas encore prêt pour l’utilisateur final » KDE 4.0.

Car il faut être honnête, KDE 4 n’a été vraiment utilisable qu’au bout d’un an avec la sortie de KDE 4.2

Si on lit le billet concernant le report, l’accent est mis sur la volonté de continuer l’amélioration des briques qui constitue Gnome et spécialement la nouvelle génération, comme GnomeShell.

Je cite le message :

« On the contrary, this will help us integrate the changes that are ready for 2.30, while leaving the parts that are still rough on the edges outside of GNOME, as used daily by our users, until after 2.30 is out. This will solidify both our 2.30 and 3.0 releases. »

Ce qui donne traduit :

« Au contraire, cela nous aidera à intégrer les changements qui sont prêt pour la (version) 2.30, en laissant de coté les parties encore rugueuses aux angles en dehors de Gnome, utilisé quotidiennement par nos utilisateurs, jusqu’à la sortie de la version 2.30. Ceci rendra plus solide à la fois les version 2.30 et 3.0 »

Et un peu plus bas :

« Such goals range from modernizing part of our stack to proposing new UI models for our desktop: those broad changes show our ambition to always offer the best to developers and users, and this make our path to GNOME 3.0 most exciting! »

Ce qui donne traduit :

« De tels buts qui vont de la modernisation des bases jusqu’à de nouveaux modèles d’interface utilisateurs pour notre bureau : ces larges changements montre notre ambition de toujours offrir le meilleur aux développeurs et aux utilisateurs, et rendre notre chemin vers Gnome 3.0 plus excitant ».

Maintenant, on verra bien comment se passera l’arrivée de Gnome 3.0, spécialement avec le changement important qu’est Gnome Shell.

Mozilla Firefox 3.6 béta 2 bientôt parmi nous ?

Mettant à jour ce matin – sur le PC du travail (sous MS Windows XP) dont j’ai la responsabilité – mon exemplaire de Namoroka, j’ai eu la surprise de constater la présence d’une nouvelle version, du moins dans sa dénomination :

Identifiant de compilation : Mozilla/5.0 (Windows; U; Windows NT 5.1; fr; rv:1.9.2b3pre) Gecko/20091109 Namoroka/3.6b3pre

La boite d'information d'un Namoroka récent

En effet, en jettant un oeil sur le dépot mercurial de la Fondation Mozilla, et plus précisément sur la section consacré à Namoroka (propulsé par Gecko 1.9.2), qu’une étiquette a été créé récemment :

at Sun Nov 08 16:17:46 2009 -0800 FIREFOX_3_6b2_RELEASE changeset | changelog | files

Doit-on penser que la deuxième béta de Namoroka va bientôt le bout de ses octets ? J’aurais largement tendance à le penser.

Seul l’avenir nous le dira. En tout cas, une deuxième béta aussi rapidement, c’est qu’ils mettent les bouchées doubles à la Fondation Mozilla pour sortir Namoroka aussi vite que possible.

Un aperçu rapide de la Frugalware 1.2pre1 en 64 bits.

La première préversion de la Frugalware 1.2 (nom de code Locris) vient de sortir.

Daniel a dans son article précisé les nouveautés de cette préversion, donc inutile d’y revenir 😉

Uniquement disponible en 32 bits, dommage pour les utilisateurs de 64 bits. Je vais donc installer son « équivalent ». Pour se faire, je vais installer une Frugalware 1.1 via le réseau (histoire d’avoir des logiciels à jour), avec le strict minimal : la base + Xorg + Gnome + logiciels multimédia de base.

Ensuite, je passerais la distribution en version « current ».

Commençons par récupérer l’image ISO d’installation en réseau de la Frugalware Locris :

fred ~/download $ wget -c http://www7.frugalware.org/pub/frugalware/frugalware-1.1-iso/frugalware-1.1-x86_64-net.iso
–2009-11-07 16:54:24– http://www7.frugalware.org/pub/frugalware/frugalware-1.1-iso/frugalware-1.1-x86_64-net.iso
Résolution de www7.frugalware.org… 88.191.250.131
Connexion vers www7.frugalware.org|88.191.250.131|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 62179328 (59M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «frugalware-1.1-x86_64-net.iso»

100%[======================================>] 62 179 328 934K/s ds 67s

2009-11-07 16:55:31 (908 KB/s) – «frugalware-1.1-x86_64-net.iso» sauvegardé [62179328/62179328]

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Un aperçu de la Fedora 12, une dizaine de jours avant sa sortie.

Enfin, une douzaine de jours, étant donné que la date officielle est le 17 novembre.

Pour réaliser cet aperçu, j’ai téléchargé l’image de la version béta que j’ai installé dans une machine virtuelle VirtualBox. La dite machine étant équipé d’un GiO de mémoire dédiée et de 32 GiO en disque virtuel.

Après l’installation, quelques 297 mises à jour sont annoncées. Ce qui demande une petite heure de patience. Au démarrage suivant, on nous annonce qu’on utilise une Fedora 12, du doux nom de code de Constantine.

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