Pour les codeurs de gwibber, ubuntu n’est que la seule distribution à gérer ?

Je parlais il y a quelque jours de la nouvelle version de Gwibber, qui paraissait bien alléchante, malgré l’ajout d’une couche supplémentaire de dépendance, répondant au nom de Desktopcouch qui installe une bonne dizaine de paquets supplémentaires.

Il y a 5 jours, arrive la révision 503, qui part d’une bonne idée. Comme desktopcouch est indispensable au fonctionnement de cette version de gwibber, autant vérifier qu’elle démarre avant gwibber… Et patatras… Gwibber se viande en beauté au démarrage, balançant une erreur qui met clairement en cause desktopcouch :

Traceback (most recent call last):
File « /usr/bin/gwibber », line 45, in
obj = dbus.SessionBus().get_object(« org.desktopcouch.CouchDB », « / »)
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/bus.py », line 244, in get_object
follow_name_owner_changes=follow_name_owner_changes)
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/proxies.py », line 241, in __init__
self._named_service = conn.activate_name_owner(bus_name)
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/bus.py », line 183, in activate_name_owner
self.start_service_by_name(bus_name)
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/bus.py », line 281, in start_service_by_name
‘su’, (bus_name, flags)))
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/connection.py », line 622, in call_blocking
message, timeout)
dbus.exceptions.DBusException: org.freedesktop.DBus.Error.Spawn.ChildExited: Launch helper exited with unknown return code 1

[1]+ Exit 1 gwibber

Un bug dédié est ouvert, mais impossible de faire comprendre la culpabilité de la révision citée au-dessus. Tant que cela fonctionne avec Ubuntu, les autres distributions, vous savez où vous pouvez aller ?

J’ai donc pris le taureau par les cornes, et j’ai adopté le paquet qui permettait à une époque de compiler Gwibber 2.0 sur Archlinux. Ayant corrigé le PKGBUILD en question, désormais – même si la branche 2.0 de Gwibber n’aura plus de mise à jour, au moins, il y aura un gwibber fonctionnel sur Archlinux !

C’est quand même assez écoeurant de voir un tel manque de respect envers les non-utilisateurs d’ubuntu… Je sens que je vais me faire traiter de tous les noms, mais comme les infos sont disponibles…

Sortie de Lanikai alpha1 et nouvelles illustrations pour Shredder.

Commençons par le commencement, à savoir traduire les noms :

Aujourd’hui, la première alpha de Lanikai (alias Mozilla Thunderbird 3.1) est sortie. Parmi les nouveautés :

  • Basé sur Gecko 1.9.2, en clair, le même moteur que celui de Mozilla Firefox 3.6
  • Des améliorations sur le plan des dossiers intelligent, du support IMAP, des filtres de message, de la gestion des pièces jointes.
  • Des corrections au niveau de l’interface.
  • Des bugs corrigés ici et là.

Etant donné que c’est la première alpha, elle est déconseillée pour le grand public et reste réservée aux personnes qui aiment faire mumuse avec leurs courriers ou qui savent utiliser à bon escient les notes de publications 🙂

Pour Shredder, les illustrations qui dataient de l’époque des version 0.x de Mozilla Thunderbird (soit en gros cinq bonnes années) commençaient à dater. C’est pour cela que le bug 433630 avait été ouvert il y a un an et demi.

On peut traduire Shredder par… destructeur. Et l’icone officielle des versions de développement est assez claire à ce sujet :

Nouvelles illustrations dans Shredder

Maintenant, attendons patiemment la sortie des futures versions du client de messagerie de la Fondation Mozilla 😉

Le futur Gthumb 2.12 sera-t-il l’outil qui fera oublier f-spot ?

F-spot est un excellent outil de gestion de photos, mais il a un énorme défaut : il utilise mono pour fonctionner. Un de ses avantages est l’export vers des galeries en ligne comme PicasaWeb ou encore Flickr.

L’un des outils gnome principaux pour la gestion des photos, GThumb, actuellement en version stable 2.10, ne supporte pas l’export vers les dites galeries. Cependant, depuis aujourd’hui, les versions de développement, alias les 2.11.x le permettent. Au moins pour le moment, vers picasaweb.

Le seul moyen d’obtenir une version qui permet cela, c’est de la compiler. La page de développement explique comme compiler depuis la reine des distributions, et même pour Fedora (joie !).

Pour Archlinux, il suffit d’entrer un petit :

yaourt -S gthumb-git

Et d’attendre que le code soit compilé pour installer le logiciel.

Ensuite, il faut activer l’extension, puis redémarrer le logiciel pour permettre l’envoi vers PicasaWeb.

Ensuite, en utilisant le menu File / Export to… on peut envoyer les photos en ligne. Les captures d’écrans qui suivent sont suffisamment parlantes.

On crée l’accès au compte en ligne.

Ensuite, on crée l’album.

Et enfin, on envoie les données.

Je suis heureux de voir cette fonctionnalité rajoutée. Cela me fera gagner pas mal de temps quand j’aurais besoin d’envoyer plus de 5 images sur mon espace PicasaWeb 😉

En vrac’ rapide et libre

Un petit en vrac’ rapide et libre.

gwibber 2.29.1 sous Archlinux

C’est tout pour aujourd’hui 🙂

Test rapide de la Omega Fedora Remix 12, l’autre linux mint du monde Fedora.

Dans un précédent article j’ai taillé un costume 3 pièces à un remix de la Fedora, la Fedora Community Remix. J’ai ensuite appris l’existence d’une autre linux mint du monde Fedora, j’ai nommé l’Omega Fedora Remix.

Après avoir téléchargé l’image iso de la distribution en question depuis le site officiel j’ai lancé une machine virtuelle virtualbox pour tester l’engin.

Au premier démarrage, l’écran nous parle d’un « generic 12 » peu avenant. Cependant, la distribution – uniquement 32 bits pour le moment est franchement l’opposé de sa consoeur. Elle est légère, agréable, bref, bien conçu.

Déjà, la connexion automatique est gérable, et on peut tranquillement choisir clavier et langage à l’utilisation 😉

L’installation se passe sans problème. Le seul gros hic, c’est le nombre de paquets qui demande à être mis à jour ! Plus de 300 corrections, alors que l’image de base est dérivée de la fedora 12 + correctifs jusqu’au 14 décembre :

« This release is a remix of Fedora 12 and includes all the updates till Monday 14th of December 2009 from Fedora, RPM Fusion and Livna repositories. »

Une grosse partie des mises à jour viennent d’ailleurs des dépots tiers comme rpm-fusion ou encore livna.

Après le redémarrage, un Gnome 2.28.2 nous accueille.

Malgré cela, on sent que le travail a été fourni pour que la distribution reste légère et agréable à l’emploi. Seul point noir : l’absence de flash… Mais comme on peut l’installer facilement…

Pour tout dire, j’avoue que j’ai été des plus agréablement surpris par cette distribution qui redore un peu le blason des versions remix de la Fedora Linux.

A suivre de près, donc.

Fedora Community 12.1 Remix : la « linux mint » ratée du monde fedora ?

Dans le monde d’Ubuntu Linux, la Linux Mint est une version « aux hormones » de la Ubuntu Linux : en plus de la distribution mise à jour, il y a l’ensemble pour la lecture des formats propriétaires (mp3, flash et compagnie) qui ne sont pas activés par défaut dans la Ubuntu Linux de base, en plus d’un outil amélioré pour la gestion des paquets.

Comme la route de l’enfer est pavée de bonnes intention, le groupe derrière la Fedora Community 12.1 remix est parti d’un principe simple : la fedora de base, avec le maximum de paquets du dépot rpm fusion (qui offre la lecture des formats propriétaires). En utilisant le principe du remix qui est chez Fedora les versions dérivées non officiellement supportées, un peu à l’image de la Linux Mint pour Canonical.

Fedora Community Remix 12.1

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L’avenir des distributions linux à destination du « bureau » appartient-il aux « rolling releases » ?

Il y a un peu plus de deux mois, je faisais un article fortement commenté (55 commentaires !) sur lequel j’exprimais mon point de vue en ce qui concerne le modèle de publication semestrielle des distributions actuelles.

Je me cite :

Je me demande si l’avenir n’est pas plus dédié à des distributions qui proposent à un instant T une version installable, puis qui serait continuellement mise à jour, à l’image de ce que propose ArchLinux ou encore la version de développement de la Frugalware Linux.

Car l’informatique – libre ou pas – est en constante évolution. Et ce qui semblait être le haut de gamme se retrouve 6 mois plus tard complètement obsolète. Je ne prétends pas détenir la vérité, mais j’ai pu constater depuis mon retour sur Archlinux (en mai 2009) que je n’ai jamais prise la distribution à défaut. Et j’ai connu quand même 4 versions majeures du noyau (de la 2.6.28.x à la 2.6.31.5 actuellement), deux générations de Gnome (la 2.26 et la 2.28), sans oublier une nouvelle génération d’OpenOffice.org.

En gros, on peut rajouter une génération de noyau de plus avec l’arrivée entre temps du noyau 2.6.32.x

Si je déterre la hache de guerre, c’est pour citer le cas d’un outil qui est devenu dans notre informatique actuelle le nerf de la guerre : le navigateur internet, et dans notre cas, Mozilla Firefox qui est sorti en version 3.6 assez récemment.

Même si – au moment où j’écris cet article – la version 3.6 n’est pas la version officiellement disponible sur archlinux stable, elle est toujours disponible dans le dépot « testing »

fred ~ $ yaourt -Si firefox
Dépôt : testing
Nom : firefox
Version : 3.6-2
URL : http://www.mozilla.org/projects/firefox
Licences : MPL GPL LGPL
Groupes : —
Fournit : —
Dépend de : xulrunner=1.9.2 desktop-file-utils
Dépendances opt. : —
Est en conflit avec : —
Remplace : firefox3
A télécharger : 1017,93 K
Taille (installé) : 3676,00 K
Paqueteur : Biru Ionut
Architecture : x86_64
Compilé le : jeu. 21 janv. 2010 22:47:31 CET
somme MD5 : 29c91c303201d5da689c07304dd3e03d
Description : Standalone web browser from mozilla.org

Donc d’ici quelques jours, si je le désire, ma machine pourra utiliser Mozilla Firefox 3.6 sans passer par le dépot testing.

Voyons donc comment les grands noms des distributions linux ont géré le passage de la version 3.0 à 3.5 de Mozilla Firefox, qui sauf grand changement stratégique appliqueront la même politique pour la transition Mozilla Firefox 3.5 vers la version 3.6. A savoir : une nouvelle version majeure de Mozilla Firefox sera disponible dans la future nouvelle version stable.

Je vais prendre les trois principaux noms : Fedora, Ubuntu et OpenSuSE. Et prendre chaque version qui correspond au passage de la version 3.0 à la version 3.5 de Mozilla Firefox, à savoir :

  • Fedora 10
  • Ubuntu 9.04
  • OpenSuSE 11.1

Je me suis basé sur ce choix en utilisant la page suivante sur le site Distrowatch : http://distrowatch.com/dwres.php?resource=major

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Un aperçu de lxde 0.5

Je me suis basé sur la machine virtuelle du précédent article pour tester lxde 0.5, le « lightweight X Desktop Environment ».

L’installation est simplissime ; il suffit de taper dans une console :

yaourt -S lxde

Le coeur de cet environnement de bureau qui repose sur openbox se charge. J’ai ensuite rajouté midori et les paquets lxde-input et lxnm pour compléter l’environnement.

Pour lancer l’environnement, j’ai simplement rajouter la ligne suivante au fichier .xinitrc disponible à la racine du compte utilisateur :

exec startlxde

Ensuite, lxde se lance avec un petit :

startx

NB : à cause d’un bogue d’openbox, il faut réduire la profondeur d’affichage à 16 bits dans le fichier /etc/X11/xorg.conf au lieu du 24 bits proposé par défaut.

J’ai enregistré une petite vidéo (saccadée, et contrairement à ce que j’avais affirmé dans l’article précédent), ce n’est pas du à la gourmandise de l’environnement de bureau, mais à un mauvais réglage du logiciel de capture vidéo 🙁

Néanmoins, cela permet de voir à quoi ressemble lxde 0.5 brut de fonderie.

Encore jeune, car certains outils sont franchement rudimentaires, mais il a du potentiel face à des environnements de bureau plus gourmand comme xfce, gnome ou encore kde.

KDE SC 4.4rc2 : premier aperçu :)

Comme jadis pour KDE 4.3 rc1, j’ai décidé de faire un petit test rapide de la future nouvelle version stable majeure de KDE. Du moins de cette 2ième candidate à la publication.

La feuille de route pour KDE SC 4.4 est disponible à cette adresse : http://techbase.kde.org/Schedules/KDE4/4.4_Release_Schedule

J’ai donc installé une machine virtuelle avec une archlinux 64 bits dedans. Ben ouais, pourquoi ne pas employer une distribution linux qui est des plus proches du code original pour les logiciels ?

Donc, les habituelles lignes de commandes :


fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 kde44rc2.img 32G
Formatting 'kde44rc2.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred ~/download $ kvm -hda kde44rc2.img -cdrom archlinux-2009.08-netinstall-x86_64.iso -boot d &

Je laisse de coté les méandres de l’installation sur archlinux qui sont par ailleurs d’une simplicité enfantine si on lit le wiki francophone.

Après l’installation, j’ai installé yaourt, hal, alsa, et enfin configuré Xorg pour pouvoir accueillir tranquillement la release candidate de KDE SC 4.4, en utilisant le dépot kde-unstable.

NB : pour installer KDE depuis le dépot kde-unstable, il faut d’abord activer le dépot testing.

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Un aperçu rapide de la SimplyMEPIS 8.5 beta 4.

Il y a une dizaine de jours environ, la 4ième béta de la SimplyMepis 8.5 est sortie. A l’origine basée sur Ubuntu, cette distribution est désormais basée sur la debian stable avec des logiciels assez récent : comme le noyau linux 2.6.32 ou encore KDE SC 4.3.4.

J’ai récupéré l’image iso en utilisant l’outil wget :

fred ~/download $ wget -c ftp://ftp.nluug.nl/pub/metalab/distributions/mepis/released/SimplyMEPIS-CD_8.4.96-b4_64.iso
–2010-01-17 09:07:59– ftp://ftp.nluug.nl/pub/metalab/distributions/mepis/released/SimplyMEPIS-CD_8.4.96-b4_64.iso
=> «SimplyMEPIS-CD_8.4.96-b4_64.iso»
Résolution de ftp.nluug.nl… 192.87.102.42, 192.87.102.43, 2001:610:1:80aa:192:87:102:43, …
Connexion vers ftp.nluug.nl|192.87.102.42|:21…connecté.
Ouverture de session en anonymous…Session établie!
==> SYST … complété. ==> PWD … complété.
==> TYPE I … complété. ==> CWD (1) /pub/metalab/distributions/mepis/released … complété.
==> SIZE SimplyMEPIS-CD_8.4.96-b4_64.iso … 728080384
==> PASV … complété. ==> RETR SimplyMEPIS-CD_8.4.96-b4_64.iso … complété.
Longueur: 728080384 (694M) (non certifiée)

100%[======================================>] 728 080 384 484K/s ds 17m 1s

2010-01-17 09:25:01 (697 KB/s) – «SimplyMEPIS-CD_8.4.96-b4_64.iso» sauvegardé [728080384]

J’ai ensuite utilisé une machine virtuelle qemu équipée avec 32 GiO de disque virtuel.


fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 mep.img 32G
Formatting 'mep.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred ~/download $ kvm -hda mep.img -cdrom SimplyMEPIS-CD_8.4.96-b4_64.iso -boot d &

kvm est l’alias suivant dans mon .bashrc :

alias kvm='qemu --enable-kvm --soundhw es1370 -localtime -k fr -m 1536'

Mepis 8.5 beta 4 – 64 bits

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