Merci Gnome-Unstable… Où comment j’ai pu installer Gnome 2.32.0 avant l’annonce de sa sortie officielle sur Archlinux ;)

Le dépot « Gnome Unstable » – comme son nom l’indique – permet d’installer en avant première l’environnement de bureau Gnome sur Archlinux.

Pour activer son utilisation, il faut rajouter en haut de son fichier /etc/pacman.conf les lignes suivantes :

# Gnome Unstable
[gnome-unstable]
Include = /etc/pacman.d/mirrorlist

Puis de passer à un petit :


yaourt -Syu

Paquets à mettre à jour

récupération de près de 200 Mo... Seulement ?

Bien que l’annonce officielle sera disponible dans la journée du 30 septembre, l’environnement de bureau est déjà disponible. Les seuls problèmes que j’ai rencontrés ?

  1. Obligé de réinstaller le paquet gdk-pixbuf2-2.22.0-1-x86_64.pkg.tar.xz à la mimine.
  2. Obligation de recompiler certaines dépendances de Gwibber 2.32.0. Mais ensuite, cela n’a été que du bonheur.

Gnome 2.32 et Gwibber 2.32...

Je ne me suis pas encore plongé dans les nouveautés, mais à ce que j’ai pu voir, les changements sont plus internes qu’externes. Le grand ravalement de façade étant l’arrivée du Gnome Shell dans Gnome 3.0 en mars 2011…

Je n’aurais plus qu’à désactiver le dépot une fois que Gnome 2.32 sera officiellement disponible. Mais je crains que le passage Gnome 2.32 vers 3.0 ne soit pas aussi facile que de la version 2.30.x à la 2.32…

Javascript contre-attaque ;)

On va se la jouer un peu George Lucas… Après un premier épisode sur la guerre du JavaScript, j’ai voulu voir les progrès fait en une grosse vingtaine de jours sur le plan de l’implémentation du JavaScript dans le futur Mozilla Firefox 4.0

Alors que la béta 7 commence à se faire un peu attendre, les modifications apportées à Jaegarmonkey sont assez régulières.

Pour mémoire, dans le précédent test, les résultats à SunSpider était de 478 ms et le score obtenu au benchmark v8 était de 1859 points.

Avec une compilation d’aujourd’hui, le 29 septembre, on a des scores bien meilleurs :

Sunspider : 440,9 ms. 38 ms de moins, soit un gain de 7,94%.

440 ms à SunSpider avec Minefield 4.0b7pre

v8 : 2236 points, soit un gain de 20,28% !

2236 points au benchmark v9  avec Minefield 4.0b7pre

Autant dire que la vitesse du JavaScript commence à devenir réalité 🙂

J’allais oublier les détails technique : Archlinux testing à jour, avec Gnome 2.32, le tout avec une machine à base d’Athlon X2 215, 3 Go de mémoire vive, et une carte nVidia GT210 en PCI-Express 16x.

Et pour éviter toute interférence, j’ai utilisé un profil fraichement créé. Voila, vous savez tout.

Adoption de Trisquel 4.0.1 pour mon PC portable ;)

J’avais, hier, testé rapidement la Trisquel GNU/Linux 4.0 dans une machine virtuelle kvm.

Je suis passé à la vitesse supérieure, en l’installant sur mon PC portable, un Acer 5520 vieux de 2 ans et demi.

Voici donc quelques captures d’écrans de la distribution installé, en notant au passage que c’est désormais Gnash 0.8.8 qui est proposé…

Le seul gros hic avec le noyau fourni avec cette version de la distribution, c’est qu’il fait pêter un cable au circuit wifi au bout d’une heure d’utilisation 🙁

L’autre problème est que l’affichage est brouillé, à cause d’un mauvais support du code du pilote NouVeau… Je suis obligé de rajouter « nomodeset » à la ligne contenant kernel dans le fichier /boot/grub/grub.cfg

En tout cas, j’ai réalisé un vieux souhait : un pc ne tournant que grace à du code libre 😉

Petit truc pour rendre une ISO classique démarrable sur une clé USB.

On m’a parfois fait le reproche de n’utiliser que des machines virtuelles pour tester des distributions linux.

J’ai tenu compte de cette remarque, et j’ai cherché le moyen d’avoir facilement une image ISO transformée en clé USB « bootable » pour tester les distributions linux sur de vraies machines. L’astuce a été publié sur le site de la Chakra Linux qui vient d’ailleurs de sortir en version 0.2.2 🙂

La solution tient en deux ligne de commande (quelle horreur), utilisant isohybrid (fourni avec les outils de syslinux) et la bonne vieille – et sans pitié – commande dd.


isohybrid nom-de-l'image.iso
sudo dd if=nom-de-l'image.iso of=/dev/sd?

Pour savoir la référence de la clé usb, un simple df -h donne la réponse.

Voila, au moins, on ne pourra pas dire que je suis une personne dont le fond de commerce est la démolition systématique des distributions linux 🙂

Truc testé et approuvé avec l’image ISO de la Chakra Linux, mais aussi la Trisquel 4.0.

Un coup d’oeil sur Ubuntu Maverick Meerkat alias Ubuntu 10.10.

N’ayant pas lancé d’exemplaire d’Ubuntu depuis plusieurs semaines dans une machine virtuelle, j’ai récupéré une image post béta d’Ubuntu Maverick Meerkat. Une version « alternate », car j’avais envie de ne pas voir la publicité lors du processus d’installation 🙂

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://cdimage.ubuntu.com/daily/20100925/maverick-alternate-amd64.iso
–2010-09-26 08:18:31– http://cdimage.ubuntu.com/daily/20100925/maverick-alternate-amd64.iso
Résolution de cdimage.ubuntu.com… 91.189.92.168
Connexion vers cdimage.ubuntu.com|91.189.92.168|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 740177920 (706M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : «maverick-alternate-amd64.iso»

100%[======================================>] 740 177 920 802K/s ds 13m 15s

2010-09-26 08:31:46 (909 KB/s) – «maverick-alternate-amd64.iso» sauvegardé [740177920/740177920]

Une fois l’image récupérée, j’ai lancé la machine virtuelle de test habituelle : 32 GiO de disque et 1,5 GiO de mémoire vive.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f raw disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=raw size=34359738368
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom maverick-alternate-amd64.iso -boot d &

Continuer la lecture de « Un coup d’oeil sur Ubuntu Maverick Meerkat alias Ubuntu 10.10. »

Trisquel GNU/Linux 4.0 : une version libérée de la Ubuntu 10.04 LTS.

Trisquel GNU/Linux, sur laquelle j’avais écrit un rapide topo lors de la version 3.5 (il y a environ 6 mois) est une distribution dérivée de la Ubuntu 10.04 LTS, qui enlèvent les codes non-libres, et utilise une version libérée (au sens entendu par la Free Software Foundation) du noyau Linux.

Etant donné qu’elle est synchrone avec la Ubuntu 10.04 LTS, c’est un noyau Linux de la génération du 2.6.34 qui est utilisé.

J’ai récupéré l’image iso via bittorrent (aurais-je droit à un courrier électronique de l’Hadopi ?) et je l’ai installé en utilisant la machine virtuelle habituelle.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f raw disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=raw size=34359738368
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom trisquel_4.0_amd64.iso -boot d &

J’ai demandé à ce que l’installation soit lancée en automatique. Comme le montre les captures d’écrans qui suivent, l’installation est franchement simple, et est limite du clique bouton… En 10 minutes, la distribution est installée.

Continuer la lecture de « Trisquel GNU/Linux 4.0 : une version libérée de la Ubuntu 10.04 LTS. »

En vrac rapide plus ou moins libre ;)

Fin de semaine, un « en vrac' » s’impose.

Bon week-end.

Kraken, un test de mesure taillé sur mesure par la Fondation Mozilla pour Firefox 4 ?

C’est du moins ce que dit Pierre, d’Opera-Fr.com dans son commentaire.

Le test est disponible à cette adresse : http://krakenbenchmark.mozilla.com/

J’ai donc voulu vérifier cette affirmation, en me basant sur les dernières versions de développement disponible de Chromium, d’Opera et bien entendu de Mozilla Firefox 4.0 pré-béta7.

Voici les résultats :

  • Minefield 4.0 pré-beta7 : 14789,5 ms
  • Opera 10.70, révision 9047 : 17229,4 ms => 16,49% plus lent que Minefield
  • Chromium 7.0.517.0 : 20009,9 ms => 35,29% plus lent que Minefield

Minefield 4.0 prébeta7 avec Kraken

préversion Opera 10.70 avec Kraken

Chromium 7 - Kraken

Donc, optimisé ? Voici ce que dit la présentation du test Kraken :

Kraken focuses on realistic workloads and forward-looking applications. We believe that the benchmarks used in Kraken are better in terms of reflecting realistic workloads for pushing the edge of browser performance forward. These are the things that people are saying are too slow to do with open Web technologies today, and we want to have benchmarks that reflect progress against making these near-future apps universally available.[…]Kraken will evolve quickly over the coming weeks and months as we build out its test suite and continue to push forward the capabilities of the open Web, as we make the workloads more realistic and varied.

Ce qui donne traduit rapidement :

Kraken se concentre sur des charges de travail réalistes et vers les applications à venir. Nous pensons que les critères utilisés dans Kraken sont meilleurs en termes de charge de travail reflétant réaliste pour repousser encore les limites de performances du navigateur. Ce sont des choses que les gens disent être trop lents à avoir avec les technologies du Web ouvert aujourd’hui, et nous voulons avoir des repères qui reflètent les progrès par rapport à ces applications qui seront universellement disponibles dans un futur proche.[…]Kraken évoluera rapidement au cours des prochaines semaines et des mois que nous construisons sa suite de test et en continuant à faire progresser les capacités du web ouvert, ce que nous ferons avec de la charge de travail plus réaliste et plus variée.

Je laisse chacun juge de la partialité du test. S’il était aussi partial, les autres navigateurs seraient largement plus loin. Maintenant, à voir si ce test en plus sera le test de trop !

Pino 0.3 pre-alpha sur Archlinux ? Passez votre chemin.

Ayant lu l’annonce d’une pré-alpha de Pino 0.3 (qui repart de la feuille blanche), j’ai voulu compiler le code source, comme indiqué sur le site en question.

Mais je n’ai pas réussi, car j’ai eu droit à un problème de blocage : libindicate…

En effet, quand j’ai lancé la commande de compilation du code, j’ai eu droit à cette erreur :


-- checking for module 'indicate >= 0.3'
-- package 'indicate >= 0.3' not found
-- libindicate not found, support disabled...
-- Configuring incomplete, errors occurred!

Qu’à cela ne tienne. Compilons cette bibliothèque typiquement ubuntu-ienne. J’ai donc utilisé le paquet disponible sur AUR, et j’ai eu droit à un échec, même en utilisant le PKGBUILD modifié :

make[3] : on entre dans le répertoire « /home/fred/download/libindicate/src/libindicate-0.3.6/libindicate »
CC libindicate_la-indicate-enum-types.lo
libtool: Version mismatch error. This is libtool 2.2.6b Debian-2.2.6b-2ubuntu1, but the
libtool: definition of this LT_INIT comes from libtool 2.2.10.
libtool: You should recreate aclocal.m4 with macros from libtool 2.2.6b Debian-2.2.6b-2ubuntu1
libtool: and run autoconf again.
make[3]: *** [libindicate_la-indicate-enum-types.lo] Erreur 63
make[3] : on quitte le répertoire « /home/fred/download/libindicate/src/libindicate-0.3.6/libindicate »
make[2]: *** [all] Erreur 2
make[2] : on quitte le répertoire « /home/fred/download/libindicate/src/libindicate-0.3.6/libindicate »
make[1]: *** [all-recursive] Erreur 1
make[1] : on quitte le répertoire « /home/fred/download/libindicate/src/libindicate-0.3.6 »
make: *** [all] Erreur 2

Je ne suis pas personne a abandonné aussi vite, mais il est dommage de devoir utiliser une technologie supplémentaire pour un logiciel qui vantait sa légèreté à l’origine. Même si Gwibber est un peu plus lourd, au moins une version fonctionnelle est disponible…

La guerre du JavaScript aura bien lieu…

Dans le petit monde des navigateurs, la guerre est désormais passé à celle de la vitesse d’interprétation du Javascript. En plus de la guerre des respects des standards, qui sera surement le sujet d’un autre article.

J’ai donc pris les grands noms des navigateurs multiplateformes à savoir Chromium (coeur de Google Chrome), Mozilla Firefox et Opera.

J’ai testé la dernière version stable et la dernière version de développement disponible.

A savoir : Chromium 6 et 7 pre, Mozilla Firefox 3.6.9 et 4.0 beta6pre, Opera 10.62 et 10.70pre.

Les deux tests utilisés ont été SunSpider 0.9.1 et v8 Benchmark v5.

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