Ubuntu Linux : le Microsoft du monde linux en se « bling bling »-isant ?

Aux personnes qui penseraient que cet article est du « ubuntu-bashing », elles se trompent. Cet article est écrit par une personne qui a utilisé durant près de 3 ans la distribution de Canonical.

Cependant, je ne peux que être critique – même si « La critique est facile, mais l’art difficile » – envers les directions prises par Ubuntu.

Déjà, la tendance lourde à la « bling-bling »-isation de la distribution. Dans un précédent article, je parlais de l’installateur qui se proposait de faire de l’information – ou plutôt de la publicité – lors de la copie des logiciels.

Mais le « bling-bling » ne s’arrête pas là. Il faut voir l’effet de démarrage de la distribution… Du plus pur « bling bling ». Il est vrai qu’une simple barre de progression, c’est trop strict, et cela n’attire pas l’utilisateur.

L’effet de lumière qui se présente au démarrage avec un logo ubuntu au dessus, cela me fait un peu penser à des séries de science fiction de la fin des années 1970…

Autre tendance qui me donne des boutons : le langage mono et les outils en mono dans la distribution. Loin de vouloir faire un troll, pour moi, ce langage est une erreur monstrueuse sur le plan judiciaire. Car il est connu que Microsoft est une entreprise philantropique (cf l’histoire d’OS/2, Netscape, GEM, Lotus…).

Même si Microsoft a promis de ne pas attaquer les personnes qui implémente le langage .Net pour d’autres plateformes autres que MS Windows, je n’en crois rien.

Si on enlève les paquets liés à mono sur une ubuntu fraichement installé en utilisant la commande :

sudo aptitude remove mono-runtime

Le gain est de 47 Mo environ. Ce n’est pas grand chose, mais si cela peut libérer autant sur le disque d’installation…

Ce n’est pas grand chose, mais c’est toujours cela de pris en ce qui concerne la tranquillité sur le plan légal.

Dernier point que je souhaite aborder : c’est l' »Application Store », un peu à l’image de l’appstore pour iPhone.

Quel intérêt de vouloir s’approprier ainsi les logiciels ? Est-ce que Fedora Linux, Slackware, Mandriva, Archlinux ou encore Frugalware (pour ne citer que les premières distributions qui me viennent à l’esprit) veulent s’approprier ainsi les logiciels ?

Pour le moment, l’ancienne interface est encore disponible, mais pourquoi vouloir ainsi tout « ubuntu »-iser ?

A trop vouloir simplifier et cacher le coté mécanique de l’informatique, on finit par trop simplifier et infantiliser l’utilisateur au lieu de le responsabiliser. Simple avis personnel, bien entendu.

Ubuntu Linux Karmic Koala : vers une version plus « bling bling » ?

J’ai récupéré une version post-alpha6 de la future version d’Ubuntu Linux Karmic Koala (alias 9.10) qui doit sortir fin octobre 2009 via l’adresse : http://cdimage.ubuntu.com/daily-live/current/

J’ai voulu l’installer dans une machine virtuelle kvm, mais l’installation ne s’est pas terminée. Le formatage des partitions est restée sur 5%, alors que les écrans d’informations défilaient. Je n’ai pas trouvé de bugs correspondant sur launchpad.net. Ayant fermé mon compte launchpad lors de ma migration sur Archlinux

Ce genre de bugs est assez classique pour une pré-béta, après tout. Ce qui compte, c’est de montrer le coté « bling bling » qui semble s’insérer dans une distribution qui était très bien sans cela. Mais pour draguer les « switchers », que ne ferait-on pas ?

C’est de bonne guerre après tout.

Test de KahelOS, un dérivé d’Archlinux.

KahelOS est une distribution dérivée d’Archlinux pour i686 et x86_64, bien que l’image iso pour x86_64 soit introuvable pour le moment. Ce dérivé utilise Gnome.

KahelOS

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Compiler Amarok 2.2 rc1 sur Archlinux.

Comme le paquet pour Amarok 2.2rc1 n’est pas encore disponible au moment où je rédige cet article, voici le chemin à suivre.

La compilation d’Amarok 2.2rc1 nécessite la recompilation de deux paquets en plus, taglib en version 1.6 pour supporter les fichiers mp4 (joie) et asf (sans commentaires). Et de son corollaire, taglib-extras.

Pour les PKGBUILD ci-dessous, tous ont été modifiés dans leur ligne pkgver et md5sums. Le PKGBUILD concernant taglib a vu sa ligne cmake modifié pour des raisons expliquées par la suite.

# $Id: PKGBUILD 356 2008-04-18 22:56:27Z aaron $
# Maintainer: Tobias Powalowski

pkgname=taglib
pkgver=1.6
pkgrel=1
pkgdesc= »library for reading and editing the meta-data of several popular audio formats. »
arch=(‘i686’ ‘x86_64’)
url= »http://ktown.kde.org/~wheeler/taglib.html »
license=(‘GPL2’)
depends=(‘zlib’ ‘gcc-libs’)
makedepends=(‘cmake’ ‘pkgconfig’)
# svn snapshot: svn co svn://anonsvn.kde.org/home/kde/trunk/kdesupport/taglib
source=(http://ktown.kde.org/~wheeler/files/src/taglib-$pkgver.tar.gz
#ftp://ftp.archlinux.org/other/kde/$pkgname-$pkgver.tar.bz2
#http://belnet.dl.sourceforge.net/sourceforge/soprano/soprano-1.97.1-beta4.tar.bz2
)
options=(!libtool)

build() {
# start building
cd $startdir/src/$pkgname-$pkgver

cmake -DCMAKE_INSTALL_PREFIX=/usr -DCMAKE_BUILD_TYPE=Release -DWITH_MP4=ON -DWITH_ASF=ON
make VERBOSE=1 || return 1
make DESTDIR=$startdir/pkg install || return 1
}

md5sums=(‘5ecad0816e586a954bd676a86237d054’)

Pour taglib-extras :

# $Id$
# Maintainer: Tobias Powalowski

pkgname=taglib-extras
pkgver=1.0.1
pkgrel=1
pkgdesc= »Additional taglib plugins for KDE »
arch=(« i686 » « x86_64 »)
url= »http://developer.kde.org/~wheeler/taglib.html »
license=(‘LGPL’)
depends=(‘taglib>=1.5’)
makedepends=(‘pkgconfig’ ‘cmake’ ‘automoc4’)
source=(http://www.kollide.net/~jefferai/${pkgname}-${pkgver}.tar.gz)

build() {
cd $srcdir/$pkgname-$pkgver
mkdir build
cd build
cmake ../ -DCMAKE_INSTALL_PREFIX=/usr -DCMAKE_SKIP_RPATH=ON || return 1
make || return 1
make DESTDIR=$pkgdir install
}
md5sums=(‘e973ca609b18e2c03c147ff9fd9e6eb8’)

Et enfin Amarok :

# $Id: PKGBUILD 52359 2009-09-18 19:49:27Z giovanni $
# Contributor: damir

pkgname=amarok
replaces=(‘amarok-base’ ‘amarok-engine-xine’ ‘amarok-base-mysqlfree’)
pkgver=2.1.90
pkgrel=1
pkgdesc= »A media player for KDE »
arch=(« i686 » « x86_64 »)
url= »http://amarok.kde.org »
license=(‘GPL2’ ‘LGPL2’ ‘FDL’)
depends=(‘mysql>=5.1.37’ ‘kdebase-runtime>=4.3’ ‘libmtp>=0.3.7’ ‘libgpod>=0.7.2’
‘libmp4v2’ ‘qtscriptgenerator>=0.1.0’ ‘taglib-extras>=0.1.7’
‘liblastfm>=0.3.0’ ‘loudmouth>=1.4.3’ ‘hicolor-icon-theme’)
makedepends=(‘pkgconfig’ ‘automoc4’ ‘cmake’)
install=amarok.install
source=(« http://download.kde.org/unstable/${pkgname}/${pkgver}/src/${pkgname}-${pkgver}.tar.bz2 »)
md5sums=(‘ec727ed72c5d371fb659ce0c3c1e6136’)

build() {
cd ${srcdir}
mkdir build
cd build
cmake ../${pkgname}-${pkgver} \
-DCMAKE_BUILD_TYPE=Release \
-DCMAKE_SKIP_RPATH=ON \
-DCMAKE_{SHARED,MODULE,EXE}_LINKER_FLAGS=’-Wl,–no-undefined -Wl,–as-needed’ \
-DCMAKE_INSTALL_PREFIX=/usr
make || return 1
make DESTDIR=${pkgdir} install || return 1
}

Chaque paquet a eu droit au duo :

makepkg

Puis :

yaourt -U nom du paquet

Après une compilation assez longue – ah la rapidité de compilation du code C++ – j’ai pu installé le nouvel http://amarok.kde.org/ fraichement compilé. Et enfin, le lancer.

Ecran de démarrage d'Amarok 2.2rc1

Amarok 2.2 rc1 en action

Nouvel écran d’accueil, plus souple, plus interactif, du genre : page wikipedia qui apparait quand la musique s’arrête, et paroles qui prennent le dessus dans le cas inverse. Bref, un grand cru pour Amarok !

Sorties libre en’vrac ;)

Un petit « en vrac' » consacrée aux sorties liées au logiciel libre depuis le début de la semaine :